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Monsieur Jean-Paul Delevoye écrit dans un communiqué : « Mon erreur est d’une légèreté coupable. Je la paie. C’est la dure loi de la responsabilité, de l’exemplarité et de la transparence qui doit s’appliquer à tous, et à moi en particulier. »
Tout cela va sans dire. La question qui se pose est pourquoi avoir enfreint un principe aussi évident et irréfutable que la responsabilité, l’exemplarité et la transparence ? Pourquoi l’erreur semble-t-elle aussi évidente à M. Delevoye aujourd’hui, alors qu’elle lui était encore impénétrable il y a seulement 48 heures ?
Il y a plusieurs explications possibles :
1. M. Delevoye souffrait jusqu’à récemment d’une arrogance de classe qui s’est soudain dissipée
2. M. Delevoye souffrait jusqu’à récemment d’un je-m’en-foutisme qui s’est soudain dissipé
3. M. Delevoye est la victime d’un désir inconscient d’être puni pour des fautes que quiconque a accès à Google découvrira en moins de 5 minutes
4. M. Delevoye est révulsé par l’injustice d’un monde où il lui suffit de prétexter une erreur de jugement passagère pour s’en tirer sans dommage alors que le Gilet jaune Pierre T. disposera d’un an en prison pour réfléchir à l’erreur de jugement passagère qui l’a conduit à dégrader la stèle du maréchal Juin.
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