« Les 4 filles du Docteur March » est de retour à l’écran – dans sa quatrième version (sans compter le muet !), et toujours du beau monde ! Cette fois-ci (entre autres) Laura Dern, Meryl Streep et Emma Watson. Dans les versions précédentes nous avions déjà eu Katharine Hepburn, Elizabeth Taylor, Susan Sarandon, Winona Ryder, Kirsten Dunst, Claire Danes, Christian Bale, excusez du peu, et j’en oublie.
C’est que cette petite histoire de lutte courageuse et déterminée contre l’adversité d’une république de femmes « Little Women », dans un contexte de guerre civile, nous enchantera toujours.
Le roman parut en 1868, une oeuvre « pour enfants » de Louisa May Alcott (1838-1882), féministe, abolitionniste (de l’esclavage), grandissant dans un milieu fréquenté par Henry David Thoreau et Ralph Waldo Emerson, là aussi, excusez du peu ! (quelles fées penchées sur le berceau !)
Une petite histoire à moi. J’ai 10 ans, j’ai la varicelle, je ne peux pas me coucher : les pustules en feraient un calvaire. Alors que tout le monde dort dans la maisonnée, je m’installe, assis en tailleur, sur la table de la salle à manger, et je lis « Les 4 filles du Docteur March », toute la nuit. Une nuit d’émerveillement dont je garde encore aujourd’hui un souvenir ébloui.
* Je trouve ceci sur Wikipedia :
Simone de Beauvoir dira : « Il y eut un livre où je crus reconnaître mon visage et mon destin : Les quatre filles du Docteur March, de Louisa May Alcott »
Il suffit de demander, Hervey. 😉 Quelle interprétation du monde d’aujourd’hui pourrait faire l’historien Ibn Khaldûn s’il était encore vivant…