« Gold Diggers of 1933 » : seconde partie du fameux « My Forgotten Men » (les anciens combattants de 14-18 devenus chômeurs en 1933), C’est Joan Blondell qui chante (doublée par Etta Moten Barnett – voir ci-dessous).
« Croqueuses de diamants de 1933 » (Gold Diggers of 1933) n’a pas été tourné par Busby Berkeley, il y intervient uniquement en tant que chorégraphe. Le metteur en scène, c’est Mervyn LeRoy, qui avait fait ses débuts de réalisateur en 1927 et fit quelques autres films mémorables : le Little Women (Les 4 filles du Docteur March) de 1949 (tout jeune homme qui n’est pas tombé amoureux d’Elizabeth Taylor alors âgée de seize ans n’a pas compris grand-chose à la vie – voir le bonus * ) et Quo Vadis en 1951.
« Croqueuses de diamants de 1933 » est le seul de la série où il n’y a pas que de très vagues allusions à la Grande Crise. La référence ici est massive. De même que j’ai évoqué pour « Croqueuses de diamants de 1935 » les influences réciproques de Busby Berkeley et de Leni Riefenstahl, il serait difficile de prétendre que Mervyn LeRoy n’a jamais entendu parler du « Cuirassé Potemkine » de Sergei Eisenstein en 1925.
1933, c’est encore le cinéma hollywoodien « pre-code » (le code de la censure) : il y a deux versions de « Croqueuses de diamants de 1933 », l’une très habillée, l’autre beaucoup moins : les bobines étaient dispatchées aux États-Unis selon la région.
« On est là pour le fric » (We’re In The Money) : c’est Ginger Rogers qui chante et qui danse ici, la plus fameuse partenaire de Fred Astaire bien entendu. Elle aurait malheureusement été aujourd’hui une fan de Trump, portant fièrement sa casquette Make America Great Again.
Première partie de « My Forgotten Men », avec la chanteuse « noire » Etta Moten Barnett, qui double partiellement Joan Blondell.
* Bonus E.T. :
C’est pas bien de se moquer ! Mango nous montre qu’elle perception on peut avoir de la gauche quand on…