Chanteuses de Jazz : The real McCoy

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Trouvez-vous irritant comme moi la génération actuelle de chanteuses de jazz qui singent – pardon qui « émulent » – leurs grandes aînées, à cette différence près qu’elles semblent n’avoir pas la moindre notion de quoi parlent les chansons qu’elles chantent ? (Pour elles, quoi que ça raconte, c’est du scat : des onomatopées).

Je n’aurai pas la cruauté de vous présenter une vidéo de D* K* ou de M* G*, pour illustrer ce que je veux dire. Je vous montrerai à la place, the real McCoy.

Julie London (1926-2000)

Lena Horne (1917-2010)

Anita O’Day (1919-2006)

Dinah Washington (1924-1963)

Merci Mesdames, nous restons pendus à vos lèvres.

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11 réponses à “Chanteuses de Jazz : The real McCoy

  1. Avatar de Bernard Aghina
    Bernard Aghina

    « Trouvez-vous irritant comme moi la génération actuelle de chanteuses de jazz qui singent – pardon qui « émulent » – leurs grandes aînées, à cette différence près qu’elles semblent n’avoir pas la moindre notion de quoi parlent les chansons qu’elles chantent ? »

    Non, pas du tout.

    je risque une explication :
    un trop-plein de blog ne pourrait-il pas altérer le jugement…. par exemple sur les chanteuses d’aujourd’hui ?
    autrement dit, il faut sortir tout de même un peu !

    celles-ci, vraiment ? ne savent pas de quoi ça parle ?

    quant à Veronica Swift, à 6’30, je vous accorde qu’elle ne pense pas un mot de ce qu’elle dit !

    1. Avatar de Paul Jorion

      J’avais accueilli votre témoignage avec enthousiasme, me disant : « Voilà en effet quelques exemples particulièrement consternants ! », quand tout à coup le doute me prend : peut-être m’aviez-vous montré ces dames non pas comme des exemples mais des contre-exemples à ce que je disais.

      1. Avatar de Bernard Aghina
        Bernard Aghina

        Ha ! Ha ! C’est aussi pour ça qu’on vous aime, votre côté péremptoire ! Même un apprenti chanteur sait qu’il doit être conscient du sens de ce qu’il chante. Alors ces grandes dames l’auraient oublié ? Et si ça venait de vos oreilles ?

        1. Avatar de Paul Jorion

          Oui ça peut être mes oreilles mais je crois plus sérieusement que c’est une distance prise par ces chanteuses par rapport au texte : l’exercice a cessé d’être d’interpréter les paroles « avec sentiment » comme on disait autrefois pour devenir de la virtuosité vocale. Pourquoi pas, quand il s’agira véritablement de scat, c’est-à-dire d’onomatopées, mais dans le cas du jazz et du blues, on a souvent affaire à de la chanson réaliste, des histoires dures en général. Mais si l’auditeur ne s’intéresse plus à l’histoire « mélo », pourquoi la chanteuse le ferait-elle ?

          P.S. Je ne considérerais pas un cantique comme « Amazing Grace » comme du … jazz. J’ai pas mal d’amis et amies anglo-saxons, même pas croyants, qui ne seraient pas contents 😉 .

  2. Avatar de Arnaud Castex
    Arnaud Castex

    Melody Gardot « burying my troubles »
    https://youtu.be/u0zuHhAhDhA

    1. Avatar de Arnaud Castex
      Arnaud Castex

      Question technique, pourquoi certaines vidéos se lancent elles ou apparaissent elles directement ?

  3. Avatar de Tout me hérisse
    Tout me hérisse

    Venant d’un autre horizon jazz, agréable à écouter et regarder :

    1. Avatar de Paul Jorion

      C’est bien plus qu’ « agréable » ! On est loin là de ce qui me « hérisse » personnellement : le jazz « aseptisé » qu’on nous fourgue aujourd’hui comme un équivalent de celui des années 1940-65, mais qui n’est qu’un ersatz.

      1. Avatar de DB
        DB

        Je ne vais pas argumenter pied à pied.
        J’aime le chant, plus encore lorsqu’il est exprimé par une dame.
        Mais là, vraiment, jeter M* G* avec l’eau du bain frise l’exagération.
        Vous auriez proposé N* Y* (1er enregistrement à 16 ans) j’aurai pu penser que vous étiez un peu passéiste et que votre référence absolue est Ella F. ce qui est d’un honnête homme ; mais N* Y* va se bonifier.
        Ne faut-il pas encourager les talents naissants même si leur étoile peut pâlir face à des monstres sacrés que l’on ne peut malheureusement plus écouter en live ?
        Le jeu de Debussy, soit même, doit-il amoindrir celui de Seong-Jin Cho au prétexte que l’on écoute le créateur en 1913 (sur un rouleau, ok) plutôt qu’un artiste « moderne » ?
        Je crois que pour éprouver (je ne sens pas capable de juger) un artiste il n’y a que sur une scène, en live, que l’expérience est patente.
        Vive le spectacle vivant et M* G* !
        Cordialement
        DB

  4. Avatar de Laurence
    Laurence

    Moi, je préfère elle :

  5. Avatar de Hassen Isman
    Hassen Isman

    Découvrant cette video des Inconnus, je ne résiste pas à la verser au débat !

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  3. Bonjour Hervey, votre message est plein de bon sens et de sagesse d’ailleurs ancestrale, c’est la terre qui nous apporte…

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