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Bonjour M. Jorion
Je me permets de vous écrire ces quelques mots en réaction à votre dernière vidéo (« Formule abonnement : premières impressions »). J’aimerais vous remercier, chose que j’ai l’impression d’avoir manqué de faire, à bien des occasions.
Je suis un lecteur assidu de vos ouvrages, quand le budget familial permet d’en acheter (j’en suis à 4 de vos livres). Et plus qu’un lecteur curieux, plus qu’un citoyen engagé, et qu’un commentateur brouillon de vos billets de blog, mes remerciements vont aux savoirs que vous et « votre équipe », vos livres, et d’autres commentateur.e.s, avez offert à un humble intellect qu’essaie de dépasser ce qu’il pensait être « ses limites »… « L’aubaine » que je fais de mon « inactivité chronique », me permet de mettre à profit un espace-temps d’exception pour me former autant que m’informer (A 52 ans… après plus de 10 ans de période d’arrêts maladies longues durées, de « chômage longue durée », de formations… qui embauche un.e travailleur.e handicapé.e – avec une RQTH – qui n’ayant aucune pension d’invalidité, épuisé.e ses droits… et vivant dans un foyer ou le seul revenu disponible, dépasse le « plafond maximum » ouvrant droit aux RSA… est « suspect.e » de ne pas vouloir d’emploi…?).
C’est donc parce que j’estime avoir une dette envers vos travaux, la qualité du compte rendu de votre expérience professionnelle diversifiée, et l’estime que j’ai pour votre personne, au sens de votre humanité, que je me permets et nous nous permettons cet écart mensuel, dans un maigre budget… quand nous aimerions donner aussi pour tant et tant d’autres causes justifiables… C’est cette situation pécuniaire précaire (mais qui est loin d’être à plaindre par rapport à tant d’autres, pires encore), qui justifie la cause de mon engagement politisé au travers des commentaires (un combat insatiable contre les « inégalités structurelles » que sont les NON RECOURS, cette « zone de non droit de la République », les discriminations impunies…) que vous avez eu l’amabilité d’accepter de publier, partager, échanger… Et cette même paupérisation de notre quotidien, est un stimulus motivant une soif d’acquisition de savoirs, sérieux, pluriels, etc, qui ne veut et peut surtout pas s’exonérer d’en « récompenser » à minima, la peine de son travail, et les coûts variés, de son partage, échange…
C’est parce qu’il me semble que nous nous rejoignons, sur ce que j’espère avoir en commun, avec vous, comme étant aller à l’essentiel, dans nombre de domaine, qu’il nous est possible d’accepter de supporter le coût d’une formule « d’abonnement », qui est aussi un « investissement »… dans la mesure d’un enrichissement intellectuel, etc.
Un cordial merci.
Pierre J.
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