M. Boris Johnson a demandé à l’Union européenne un ajournement du divorce. C’est la loi qui l’y oblige. L’amendement Benn le forçait à le faire hier avant 23h. L’amendement Letwin voté hier par une majorité de 322 contre 306 visait à interdire les détournements / contournements de l’esprit de l’amendement Benn dans la période qui s’ouvrirait hier à 23h01.
Pour montrer sa désapprobation, le Premier ministre n’a pas signé la lettre que la loi l’obligeait d’envoyer. Il a joint une lettre, signée par lui, demandant à l’Union européenne d’ignorer l’autre, demandant qu’elle refuse l’ajournement jusqu’au 31 janvier parce qu’il se fait fort de faire voter le Brexit (le vote qu’il espérait hier mais qui fut châtré par l’amendement Letwin) à la date initialement prévue (en fait, le second report) du 31 octobre. Les commentateurs juridiques soulignent que sa lettre enfreint clairement la loi et pourrait donner lieu à un recours devant les tribunaux. Il y a une 3e lettre, de l’ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l’UE, expliquant toute l’affaire.
Comme je vous l’expliquais hier, nul ne sait exactement ce qui se passera lundi.
Les manifestants hier, au nombre sinon d’1 million, au moins dans les centaines de milliers, réclamaient un nouveau referendum.
Tu as raison Ruiz, aucune considération morale ne devrait être le principe moteur de toute relation humaine. Ainsi, chaque parent…