J’ai reçu hier un courrier d’une association d’étudiants en économie réclamant un autre enseignement que ce qu’on leur dispense aujourd’hui (ce qui rejoint l’observation faite ces jours-ci que la revue économique la plus prestigieuse [The Quarterly Journal of Economics] n’a à ce jour encore publié aucun article touchant au réchauffement climatique).
Cette association existe depuis une dizaine d’années. « Ils auraient pu me contacter plus tôt, me dis-je, mais, bon : mieux vaut tard que jamais ».
Mais que vois-je (horresco referens) quand j’ouvre le mail ? Je suis contacté au titre de « professeur de science économique mainstream » (sic) à qui il est demandé d’avoir l’amabilité d’intercéder auprès d’un autre « professeur de science économique mainstream ».
Quel est alors cet « autre enseignement » auquel ces étudiants aspirent ? Vous l’aurez deviné : la science économique officiellement estampillée « hétérodoxe » qui, à mes yeux, se contente de se consacrer à des variantes inoffensives sur les mêmes thèmes que la science économique « orthodoxe ».
Ce n’est donc pas demain semble-t-il que les étudiants en science économique « contestataires » sortiront du cadre, ou du « carcan » faudrait-il plutôt dire.
De quoi s’arracher les cheveux !
@Pascal (suite) Mon intérêt pour la renormalisation est venu de la lecture d’un début d’article d’Alain Connes*, où le « moi »…