Trump : « On est les rois ! »

Jeudi 26 septembre, le Président Trump s’est adressé aux fonctionnaires ayant organisé sa venue au siège des Nations-Unies. Voici quelques extraits de son allocution :

Par exemple, aujourd’hui, j’ai entendu dire qu’il y a un lanceur d’alerte (rire) qui s’est avéré être un imposteur, c’est un imposteur et un lanceur d’alerte très partisan.

[…] ces salauds dans la presse. Ce sont des vermines. Certains des pires êtres humains que vous rencontrerez. (Un spectateur crie : « Fake news ! ») Ce sont des ordures, beaucoup d’entre eux sont des ordures. Vous avez de bons journalistes, mais pas beaucoup, je vais être honnête avec vous.

[…] Et puis ils parlent de moi, et je n’ai rien fait. Je ne sais pas si je suis la personne la plus innocente du monde, mais, vous savez, regardez ça – la plupart des présidents, je suis le plus présidentiel, sauf peut-être Abe Lincoln quand il portait son chapeau – c’était difficile à battre.

[…] Rappelez-vous qu’on faisait ça pendant la campagne. Ils avaient l’habitude de dire, quand je parlais, la foule était dingue, je devenais dingue – nous devenions tous dingues. On va bien s’amuser ensemble… On n’a jamais eu de siège vide. Depuis le jour où je suis descendu par les escalators, avec une femme dont le potentiel est incroyable et qui est devenue notre Première dame [applaudissements] … la foule l’aime, les gens l’aiment. Mais nous n’avons jamais eu de siège vide, pas un seul. Je le crois sincèrement.

[…] un peu comme, presque, un espion. Je veux savoir qui a donné l’information au lanceur d’alerte, qui a donné l’information au lanceur d’alerte, parce que c’est un peu comme un espion. Vous savez ce qu’on faisait autrefois à l’époque où on était encore malins ? Pas vrai ? Avec des espions ? Et de la trahison, oui c’est ça ! Nous avions l’habitude de les traiter un peu différemment de ce que nous faisons de nos jours.

Je n’ai pas tout mis mais vous ne perdez pas grand-chose, l’ensemble est du même acabit : « Pas même deux sièges de vides… et on est toujours allé pour la plus grande salle. Même le jour de cette extraordinaire tempête de neige. Tout était gelé, c’était un monstre… ». Tous ces braves gens ont dû être ravis de l’avoir aidé à venir s’exprimer devant les Nations-Unies.

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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