Après l’Ukraine, l’attention se tourne maintenant vers les retranscriptions de conversations que Trump a eues avec des interlocuteurs saoudiens et russes. Certains auraient vu en 2017 une retranscription où Trump affirmait au ministre des Affaires étrangères russe Sergei Lavrov et à l’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Sergey Kislyak, que les ingérences russes dans l’élection présidentielle « le laissaient indifférent ».
Kurt Volker a démissionné. Il était l’émissaire US en Ukraine. Il est mentionné par le lanceur d’alerte dans son rapport comme ayant mis en contact Rudy Giuliani, l’avocat personnel de Trump, avec divers dignitaires ukrainiens.
13h20 : Dans un entretien télévisé, Laurence Tribe, professeur de Droit constitutionnel à Harvard, et co-auteur avec Joshua Matz de To End a Presidency : The Power of Impeachment (2018), explique que le cas dans l’actualité : un Président exerçant un chantage sur une nation alliée en vue d’un gain purement personnel, constitue l’exemple-même de ce que les rédacteurs de la Constitution américaine de 1787, entendaient par « high crime » (à la différence des motifs invoqués contre Andrew Johnson [1808-1875], Richard Nixon et Bill Clinton, dans les trois précédentes instances d’impeachment).
19h00 : Une hypothèse mentionnée dans la presse pour l’initiative de déplacer les retranscriptions des conversations de Trump avec des chefs d’étranger vers un serveur étiqueté « secret défense », est qu’elle émanerait de personnes dans son entourage affolées par son irresponsabilité et cherchant à le protéger à son insu. Malheureusement pour elles, ces personnes se retrouvent maintenant dans la ligne de tir.
Curieusement, parmi les noms mentionnés de personnes susceptibles d’avoir informé le lanceur d’alerte : Jared Kushner, le gendre. Ce qui nous rappelle que parmi les critiques les plus effronté.e.s de Trump s’est toujours trouvée Ivanka, fille du boss et épouse de Jared.
Si en plus vous êtes « multi-moi », je comprends la difficulté ! 😉