Ouvert aux commentaires.
Quand je fais la vaisselle (à la main, je n’ai pas de lave-vaisselle), je suppose a priori que l’eau ne doit pas être froide mais très chaude. Ceci dit, je n’ai pas la moindre idée si c’est vrai.
Éclairez-moi !
*Godot est mort !*
Ouvert aux commentaires.
Quand je fais la vaisselle (à la main, je n’ai pas de lave-vaisselle), je suppose a priori que l’eau ne doit pas être froide mais très chaude. Ceci dit, je n’ai pas la moindre idée si c’est vrai.
Éclairez-moi !
La température a également un effet sur la solubilisation
des tensioactifs ioniques en solution. Lorsque la
température augmente, on constate que la solubilité de
tensioactifs ioniques à tendance à augmenter lentement
A partir d’une certaine température, appelée
température de Krafft, on observe que la solubilité
augmenter très rapidement. Ceci indique que le mode de
solubilisation du tensioactif change à la température de
Krafft, on passe d’une solubilisation monomoléculaire à
une solubilisation micellaire. La température de Krafft
correspond au point où la solubilité du tensioactif atteint
la CMC. D’après le document https://www.researchgate.net/publication/331207944_2_Les_Tensioactifs
L’eau à l’effet mouillant, le tensio actif l’effet détergent.
dans les années 80 , j’ai appris à laver la vaisselle « comme en Espagne » puisque j’y vivais .. c’est le savon qui enlève la graisse et l’éponge et l’huile de bras, les taches ! : laver tout au savon et puis bien rincer en laissant couler l’eau froide pour « évacuer » les bactéries … pour les verres .. l’eau chaude c’est mieux ! c’est plus facile pour les essuyer.. (les verres à vin ne se lavent qu’à l’eau claire (le savon dénature le goût du vin m’a dit un grand connaisseur !)
Chat dépend du corps gras utilisé.
Huile, oui le bien chaud aide vraiment,
Beurre, le moyen chaud suffit.
Pas de gras, l’eau tiède suffit.
Pont Lévêque : je ne sais pas
Mais tant qu’à être normand, si on assaisonne au Lubrizol(TM), prévoir le bicarbonate (pour la vaisselle et le convive).
Bon, la question me semble aussi destinée à tester l’équilibre mental des troupes blogueuses : quelque chose de bassement matériel pour compenser les angoisses métaphysiques du possible éclatement de la météorite Trump, météorite dont un éclat irait, allez savoir, pousser le coude de BoJo et conférer au Brexit sa touche finale de ce qu’il est en train de devenir : un autre nom des fluctuations géantes permanentes, et pas du tout une simple transition comme on le croyait en regardant l’emballage (« vu à la télé » ? même pas).
Greta, le tensioactif qui venait du froid.
@timiota
Voui, chat dépend des corps gras déposés sur la vaisselle.
Après se pose la question éco-logique :
Quand l’eau est froide on a tendance à utiliser plus de produit dégraissant et plus d’eau…
Quand l’eau est chaude on utilise moins de produit mais on a recours à de l’énergie pour chauffer le précieux liquide.
Ce que je préfère c’est quand on fait la vaisselle à plusieurs en chantant.
Voui encore, cette question vaisselle, semble statégique… pendant qu’on parle vaisselle sale, on ne parle pas du linge sale qui selon l’expression consacrée doit se laver en famille !
Pour ce qui est du linge sale, y’en a plein chez Bojo et chez Trump mais ils l’étalent pour que tout le monde en profite…
Il est plus facile de dégraisser les couverts à l’eau chaude, ou de dissoudre de la nourriture séchée. C’est un gain de temps et/ou d’eau. Ensuite pour préserver vos mains, l’eau ne doit pas être trop chaude ni trop froide 😉
Les lave-vaisselle lavent à l’eau chaude pour les mêmes raisons qu’ils soient domestiques ou professionnels.
De ce que j’ai compris :
1 ) L’avantage de l’eau chaude c’est de faire fondre les graisses, très pratique pour un premier passage qui enlève le gros ( avec la boule de fer frisé )
2) Ensuite, passer avec une éponge que l’on plonge régulièrement des un verre repli d’eau tiède et de produit de vaisselle.
3) laisser repose 5 min voir plus, pour que le produit agisse (s’occuper de la plaque de cuisson)
– Rôle dégraissage chimique avec la partie savon
– Rôle antibactérien avec le partie javel
3) Rincer à l’eau tiède, puis, mettre à sécher.
La série des verres à pied est un bon test. Attention à la casse !
Je pensais que seule l’eau bouillante élimine totalement les bactéries. (stérélisation)
A moins que le but de faire la vaisselle soit d’en éliminer seulement la plus grand partie.
J’ai tout faux ?
«Lavabo inter innocentes manus meas et circumdabo altare tuum Domine»
Avant Pasteur et l’hygienne basée (autant que possible) sur des connaissances scientifiques seules les notions de pur et d’impur pouvaient exprimer ces choses. Je crains que l’aspect symbolique continue à avoir priorité sur l’élimination effective des microbes nuisibles…
À 60 degré (lave vaisselle) il ne reste pas grand monde cependant attention le seuil de la douleur est au alentour de 45/50 …
C’est vous qui faites la vaisselle chez vous ???
Et vous n’avez réussi à sous-traiter cette tâche auprès de quelqu’un d’autre ?
Y avez-vous seulement songé ?
Vous voyez, je pense que vous vous posez la mauvaise question.
Je croyais que l’eau chaude était indispensable pour dégraisser, jusqu’à ce que pendant quelques mois, je fasse la vaisselle à l’eau de mer, froide, sans aucun problème.
Sans doute, il faut le bon produit, et sans doute l’eau chaude est agréable, mais pas indispensable.
Eau de mer: bon détergent et anti-bactérien, c’est bien connu.
Avantage: ne pas rincer et ne pas saler à la cuisson, c’est déjà fait.
En cas de taches persistantes, y’a souvent du sable à proximité. Y’a même, après une tempête, des éponges; des vraies, petites mais bien utiles.
Repose sur mon expérience avec l’eau méditerranéenne. Sait pas si l’ océane est semblable.
On peut aussi faire la vaisselle avec du sable : https://m.youtube.com/watch?v=Ay1jZ6oyebU
Vous me faites bien rigoler et le billet et les commentaires, ça fait un bien fou.
Alors moi, comme j’ai toujours détestée faire la vaisselle, et tout ce qui a rapport au ménage en fait, j’ai un lave-vaisselle depuis les années 80.
Il parait, en plus que ça fait économiser l’eau. Pas l’énergie vous me direz, ben entre bien choisir son programme (ce qui n’était pas le cas « avant » maintenant si), on peut laver en plus ou moins de temps et choisir la température… et j’ai lu un tas de truc sur ces questions mais ne me souviens pas des détails… en tout cas l’eau du robinet aussi elle « se réchauffe » car on la prend pas direct au puits etc……
Comment les gens faisaient avant ? ils étaient très économe en eau et savon, comment ils font en Afrique (ou ailleurs) où il faut aller chercher l’eau tous les jours à des kilomètres de là ? et ce sont les « faibles » femmes qui le font !
Faut pas être obsessionnel des microbes, car vouloir tout aseptiser on en devient bien plus fragile parce qu’on n’a plus aucune défense naturelle. C’est comme pour les bébés qui font tomber des trucs au sole et les porte à la bouche : ça les immunise, il faut pas les laver à chaque fois
Encore un truc de milieu entre trop et rien.
j’ai oublié des trucs… dont laver au savon de Marseille (d’Alep c’est mieux, c’est le vrai) càd au savon fait à partir de l’huile d’olive et pas les faux qu’on trouve en G. Surface… en fait on peut tout laver avec (dans les machines y compris)
et tant que j’y suis : plus aucun produit autre que : vinaigre blanc (ça désinfecte aussi), bicarbonate de soude (pour gratter le fond des poêles c’est idéal), savon de Marseille, éventuellement un peu de javel, et c’est tout !
on peut aussi fabriquer ses éponges à vaisselle en les remplaçant avec des « vieux » tissus qu’on rassemble
vous pouvez trouver quelques idées là https://consommonssainement.com/2016/07/16/produit-vaisselle-eponge/
?????
mais où vous avez appris à faire la vaisselle ? Avec des vieux chiffons et du savon d’Alep ? Vous avez une dinette chez vous ou quoi
pourquoi la Javel qui est un désastre pour l’écologie ? le vinaigre blanc désinfecte très bien , le bicarbonate de soude vient à bout de toute tache, le savon de Panama (un déterminant multi usage très écologique).. et l’huile de bras .. en Espagne et en Italie on utilisait beaucoup l’ammoniaque pour nettoyer (je n’ai jamais compris pourquoi !)
Roger
personne ne m’a appris à faire la vaisselle !
sabine
l’eau de javel c’est pas pour la vaisselle !
pour le WC c’est mieux !
Pour limiter la quantité d’eau et de produit utilisée, le mieux reste…la langue et la salive. La dernière dégraisse tout, la première frotte merveilleusement.
Moi je lèche consciencieusement et avec délice toutes mes assiettes et mes couverts, je nettoie les plats avec du pain (ou des miettes de..) que je mange bien sûr, et ce qui ne peut être nettoyé ainsi est frotté avec du papier (pas du « Sopalin » mais des sacs de marché en fin de vie) qui part au compost.
Après ça la vaisselle se fait presque toute seule avec un rien de savon noir, l’eau chaude rince tout.
En été j’utilise l’eau chaude parce que c’est le soleil qui la chauffe ; en hiver parce que l’eau froide arrive entre 5 et 7° et là ça pique quand même bien les doigts !
Yves
en effet j’ai oublié le savon noir qui a sa place : dans le jardin (contre les pucerons), pour nettoyer la peau et l’adoucir (mais des divergences, certains le déconseillent), pour laver les animaux, les appareils de cuisine (gazinière etc),
par contre pour la vaisselle pas sûre que ce soit idéal : car ça contient des trucs non comestibles … en fait ça dépend des quels : lisez les composants avant, et uniquement en bio !
sinon votre politique est extra
Je me demande combien de savons de Marseille on peut fabriquer avec un litre d’huile d’olive (à 20 € le litre au moulin près de chez moi) et combien de m³ d’eau il faut pour arroser un olivier (actuellement on les arrose mais ça n’etait bien sur pas le cas avant.)
Autrement dit je crains fort que le savon ait été un produit de luxe avant l’ère industrielle et colonniale…
Bon, les microbes, c’est pas avec l’eau de vaisselle qu’on va les virer, il faut >60°C pendant 1h pour virer la légionellose dans les circuits d’eau chaude (d’où une obligation de faire des boucles d’ECS (Eau Chaude Sanitaire) pas trop tièdes ou de les faire surchauffer une fois par semaine, c’est prévu dans les programmes des chaudières de collectivité (>50 kW ?)
Les bactéries, ça ne s’accroche pas sur les surfaces vitreuses (céramique à aspect « glacé ») , dès que c’est sans graisse ni sucre ni protéine, sans trace visible à l’oeil (qui voit qqs microns dans ces conditions), on est assez tranquille. Peut-être pas les jours d’Ebola, mais chez nous, les bactéries et les virus, c’est surtout inter-humain ou dans les choses humides et poreuses : les éponges, que les PMI ont du bannir dans les années 1995-2000 (mais alors avec quoi on essuie le rôt pas que sonore du bébou ? ).
Idem, dans les choses à ne pas dire aux enfants, c’est que l’urine est presque stérile. Pas rigoureusement, mais si elle ne l’était vraiment pas, ce serait un bouillon de culture en qqs heures.
Et vous savez sans doute question bactéries que dans les hosto on passe de + en + aux poignées en cuivre, car c’est un métal assez bactéricide, et les poignées ne sont pas manipulées avec des gants.
Pour revenir sur la dépense thermique en cuisine, c’est plus souvent la cuisson qui est le gros poste que l’eau chaude de vaisselle (sauf si vous avez besoin de 40 l, moi 2 ou 3 l d’eau chaude par personne suffisent): seulement 50°C au lieu de 100°C, donc à +30 de l’ambiant au lieu de +80, et sans faire de vapeur pendant 15 ou 20 mn (pour les carottes ou le riz).
Le rapport avec Greta ? La vaisselle est une « praxis », on y met les mains (lire « Ce que sait la main » de Richard Sennett …). Le savoir-faire est assez partagé et les questions même de détail peuvent être abordées par tous (comme celle de Paul en mode « divan détergent » ce soir).
Ce qui nous fâche quand on cause sur la citoyenne Thunberg ? Je vais faire mon greco-latin :
C’est qu’on n’a pas de « praxis » commune à mettre en face, seulement des injonctions politiques quelque part entre un collectif ou l’exécutif et le personnel (trie et tu sera un homme, mon fils, je ne sais pas le faire en écriture inclusive sorry) . Ceux qui croient à une « praxis politique » (et donc qu’on peut renverser les Bolsrump et les Macrorban pour un monde meilleur Ocasio-nnel ou plus permanent) voient dans la citoyenne Thunberg le glaive du discours qui a toujours manqué à ce niveau. Ceux qui (comme Arkao (renommé admirable-crétois ?)) doutent que de nouvelles praxis arrivent par le haut, et voudraient sans doute que ce soient les mille moments de main à la pâte (ou à la vaisselle) qui s’articulent en pratiques meilleures et « durables », par la magie ordinaire des collectifs.
Je mobiliserai donc, entre le Paic citron et le savon de marseille, Sophie Wahnich, qui rappelle assez bien comment par moment, des peuples « se constituent », comment des question de « praxis » mises bout à bout (les privilèges féodaux obligent à se faire ch… pour l’agriculture, les parcelles ne sont pas fichues comme il faut parce que maitre ducon veux y passer avec sa meute, etc., ce qui fera que la propriété privée sera mise au pinacle pour éviter les abus de la féodalité, et non pour que Piketty, 230 ans plus tard, puisse faire le malin sur le sujet (et il doit d’ailleurs dire un peu cette chose là à sa façon).
oops pas fini la phrase :
mises bout à bout (…) font un résultat révolutionnaire.
Il faut croire au « bout à bout », en effet.
Dans le même ordre d ‘idées, mes grands-parents, qui étaient paysans au début du 20ème, élevaient chaque année un porc pour leur consommation. Si je vous disais que rien ne se perdait à l’époque, au point que l’eau de vaisselle était exclusivement réservée au cochon qui adorait ça…(pour tout dire, je pense qu’ils utilisaient du bicarbonate en guise de détergent).
Une petite trempette à l’eau tiède élimine déjà une partie des résidus. Ensuite de l’eau plus chaude pour ce qui colle et résiste.
Question banale mais qui mérite un peu plus de réflexions dans le contexte actuel qui voudrait que l’on se préoccupe des conséquences de nos actes au regard de l’écologie.
Si en effet, il est possible de faire la vaisselle avec de l’eau froide, cela implique d’utiliser beaucoup plus de détergent pour dissoudre les résidus graisseux, certes au prix d’un peu plus de dépenses d’énergie corporelle, mais il n’est pas inutile de préciser que le fait d’utiliser beaucoup de détergent a un impact global négatif sur l’environnement.
L’utilisation de l’eau chaude permet de réduire la quantité de détergent mais implique une dépense énergétique plus importante car il faut amener l’eau à la bonne température (~52°C).
Quant à la température de l’eau contenue dans les dispositifs de stockage, ils doivent se conformer à l’arrêté du 30/11/2005 relatif aux installations fixes destinées au chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation.
Les choses sont encore différentes concernant les habitations non reliées au système d’assainissement collectifs, le traitement des effluents doit répondre à l’arrêté du 06/05/96 fixant les prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement non collectif
(bac à récupération des graisses, etc…)
Paul Jorion aime bien rapporter certains faits de la vie de tous les jours : voici ce qui m’est arrivé sur la ligne 14 du métro à Paris, qui est une ligne totalement automatisée. En fin de journée, grosse affluence vers ‘Gare Saint Lazare’, je suis en tête de la rame et compte descendre à la station ‘Gare de Lyon’, oups ! La partie de la double porte donnant accès au quai ne s’ouvre pas, la foule se précipite vers l’arrière où les portes fonctionnent, mais malheureusement, la minuterie des automatismes referme les portes et comme beaucoups d’autres usagers, j’ai pu aller à la station suivante et revenir ensuite.
Cela n’aurait pas pu se passer pour une rame pilotée par un humain, car le conducteur visionne l’état du quai sur l’écran de contrôle et ne referme pas brutalement les portes sur les personnes en cours de montée ou de descente. Vive le progrès ?!
Au Japon, la majorité des gens font la vaisselle à l’eau froide ou tout juste tiède, mais il est vrai que la cuisine japonaise nécessite beaucoup moins de matières grasses…
Ceci mis à part, je rejoins tout à fait les propos de Timiota sur les « praxis » et Sophie Wahnich sur ces « praxis » mises bout à bout pour fonder une politique, voire déboucher sur une révolution…
On peut se laver les mains avec le liquide lave-vaisselle(en l’absence de savon)
Se frotter bien toutes ses mains pour laver celle de gauche et laver celle de droite!
C’est fou comme une petite question anodine peut générer de commentaires tous plus savant les uns que les autres.
Oui. Cependant personne, je crois, n’a compris encore ce qui tracasse Paul Jorion.
Et je trouve ça encore plus curieux. Parce que je supposai à priori que c’était pas très compliqué.
Aussi, je me demande si cela n’a pas un rapport avec le débit d’eau chaude qui est parfois très faible.
Alors, comment bien régler la pression d’eau chaude par rapport au besoin qu’on en a ?
Lorsque que nous faisons la vaisselle, nous avons finalement besoin de peu d’eau chauffée. Et donc, ce qui moi me tracasserait, c’est de consommer plus d’eau que nécessaire, à cause d’un débit d’eau chaude insuffisant à basse pression…
Il était temps que nous réinventassions la praxis de l’eau tiède, pour des raisons pédologiques (et pédantes ?)
Un papier sur l’eau de vaisselle le jour où tous les médias ne parlent que de la mort de Jacques Chirac ?
Comment osez-vous ! 😀 😀
Il faut savoir rendre grâce à l’indispensable et précieux multiculturalisme européen, belge ici en l’occurrence, qui nous aide à décentrer notre regard par trop franco-français.
De l’eau de vaisselle comme hommage à l’œuvre politique laissée par feu M Chirac et à sa fracture sociale qu’il a contribué avec bien d’autres à transformer en béance, voilà un des plus juste hommage qu’il m’ait été donné de lire depuis hier.
Bon en même temps, un gars qui faisait de la réclame pour la Corona ne devait pas être loin de passer pour un terroriste au plat pays…
Roberto
on est envahi par Chirac. Partout. Même sur F-C on y a eu droit alors que le sujet est la vieillesse et son mal-traitement.
hier soir toutes les chaines nationales (ouf pas la 3)
prendre un bouquin mettre un CD ou lire JP
Medellín, le 27 septembre 2019
@ Roberto B (oulant!)
Cher Roberto, ce n’est pas grave.. mais tu oublies quelque chose:… en 1953, comme jeune étudiant a Harvard, notre jeunehomme Jacques travaillait bien sur chez Howard Johnson comme… plongeur et vendeur de glace, afin de gagner quelques sous additionnels..
https://histoiresduniversites.wordpress.com/2016/07/12/jacques-chirac-30-ans-en-1962/
abrazo, JL
Johan, les métamorphoses de Chirac suffiraient à elles seules à rendre dépressif n’importe quel caméléon. Il a lui-même signalé dans ses mémoires avoir vendu l’Humanité-Dimanche devant l’église Saint-Sulpice, alors…
What dou you want me to back to the pleureuses of the French media? 😉
Version écolo: à l’eau froide bien sûr (économie d’énergie) + eau de récupération de pluie.
Version sadomaso 1: eau très froide sans gants.
Version sadomaso 2: eau très très chaude sans gants.
Version raisonnable: à l’eau chaude + liquide vaisselle pour mieux décoller la graisse.
Version idiote: à l’eau froide sans liquide vaisselle afin d’avoir le plaisir de recommencer.
Version perverse 1: à l’eau froide et sans liquide vaisselle pour recevoir à diner un importun avec de la vaisselle graisseuse.
Version perverse 2: on peut même carrément recevoir l’importun dans de la vaisselle sale, mais dans ce cas, je ne réponds pas à la question.
À vos claviers pour d’autres versions…
Léchez vos assiettes et vos plats !
Vous verrez, après plus une trace de gras (surtout si vous utilisez des matières grasses naturelles non hydrogénées) et un petit frottis à l’eau tiède et zou !
Gardez vos miettes de pain pour éponger les sauces dans les plats, marmites et saladiers ; en plus c’est bon…!
Frottez ce qui reste avec les sacs en papier en fin de vie (soit pour moi une cinquantaine de passage au marché) et mettez les au compost. Les vers vous remercieront !
Version « tout ce qu’on a on le trimbale dans nos sacs à dos depuis plusieurs jours »: laver la vaisselle en aluminium bien grasse dans un torrent glacé sans aucun produit (c’etait dans les années 50 mais je m’en souviens encore comme si j’y étais.)
Paul, Passez au lave vaisselle de Mere Denis (Arriere Petite fille). Le bilan ecologique est meilleur.
https://www.consoglobe.com/duel-machine-a-laver-vs-vaisselle-a-la-main-cg
Je modère, l’utilisation lave vaisselle contre huile de coude dépend de la charge a traiter. Si on est seul ou a deux, pas sur que ça soit très sympathique d’attendre 4 jours que le lave vaisselle soit plein remplisse pour faire un cycle à pleine charge…
Arnaud
si on est seul (mon cas) la solution est un petit lave-vaisselle, avantages : ça tient moins de place et dépense eau et énergie en conséquence surtout si on prend un A++ ! je n’attends jamais 4 jours, 2 jours voire 3 et ça va.
Vous faites encore la vaisselle ! Quels traditionalistes !
Moi, ça fait belle lurette que j’utilise de la vaisselle jetable, assiettes, couverts, tasses, en beau plastique blanc. Après emploi, je les jette dans un coin du jardin. Là aussi pas de soucis d’entretien : j’ai fait couler une dalle de ciment (peinte en vert, jamais jaunâtre par manque d’eau en été) avec quelques fleurs en plastiques (vous vous y tromperiez). Quand le tas est haut, alors j’y mets le feu : ah la belle fumée très noire, style lubrizolesque, que c’est joli ! Si le vent est favorable cette fumée va dans les branches du seul arbre que je n’ai pas tronçonné ─ je l’ai gardé pour entrainement à la carabine comme support des cibles ─, et je peux vous dire : les oiseaux dans cet arbre, c’est fini, ils viennent plus m’emmerder avec leurs cris débiles.
Alles soyez un peu modernes à la fin !
alles, allées ou allez, je sais plus… 🙂 fraudré simplifié là aussi
Annonce: urgent, secteur nord-est de la ville de Rouen et de son agglomération, recherche grande quantité d’eau tiède savonneuse pour nettoyage toutes surfaces, merci… :-\
NB: comme me disait un voisin hier, « c’est marrant chez les rouennais, ce besoin de faire des feux… » 😉
En période ensoleillée, prévoyez. Mettez de l’eau dans un contenant couvert, au soleil pendant quelques heures. Vous avez l’eau tiède gratuitement.
Hop.
A quoi bon faire la vaisselle à l’heure du grand collapse ?
🙂
Il faut éteindre la lumière c’est le même principe.
Avec une eau très chaude, vous quittez plus vite la vaisselle, sans refaire le monde les pattes dans l’eau. (s) La grenouille.
Le mieux c’est de faire un bon plat en sauce et de lécher son assiette, hmmmm, la salive est antiseptique. ( ne le dites pas à vos invités)
Mon chien plussoie 🙂 Mais du coup la javel s impose
Salive d’humains antiseptique pour humain
Salive de chien antiseptique pour chien
Les espèces ça veut quand même dire un peu quelque chose.
Pour ce qu’il en reste.
José Spéré que vous ne me comparez pas à cette créature vulgaire créée uniquement pour notre jouissance et domination? 😛
Comme le disait le grand Jacques chez les Guignols: « Mangez des pommes! »
Ainsi vous n’aurez pas de vaisselle 😉
Si les pommes sont contaminées par des pesticides il vaut mieux les éplucher pour limiter la dose. Du coup, il y a toujours l’économe à laver…
au risque de contrarier certains j’ai qq mots à dire en bien sur Chirac
1- il a prêté attention à sa fille anorexique
2- il a prôné une Palestine autonome
3- il n’a pas fait la guerre en Irak.
4- le musée des Arts Premiers
cependant il m’a fait peur durant des années quand je le voyais ou l’entendais… finalement il était d’un tranquille !
une fille anorexique est une fille qui ne PEUT pas s’identifier à sa mère.
Vérité.
Sauf dans le cas où…
Merci Freud
Chirac me fit peur en en 1988 (Nlle Calédonie, après Pasqua / Oussekine / le SAC) , mais il faut bien reconnaitre qu’il n’avait pas un agenda néolibéral avéré, il surfait sur ce qui se présentait, et la période 1995-2000 ayant été faste en géopolitique (Palestine, Afrique du sud, Russie « calme », un bruit de mauvais aloi dans les Balkans, mais maitrisable), c’était tout bénef pour son image « gaulliste dans le grand monde ». Et cela permis le non-engagement de 2003 en Irak.
Par ailleurs, écarter Séguin et laisser Sarko et Villepin pointer au 1er plan revient à la même fascination que Hollande pour Macron : la lassitude de l’inertie des corps constitués , et la plus grande pente était néolibérale, le capitalisme français étouffant dans ses ceintures de chasteté toujours plus distendues.
Pour revenir au sujet du billet, je n’ai jamais fait de vaisselle après la tête de veau (j’ai peut être fait la tête de veau pendant que je faisais la vaisselle toutefois).
Il n’y a pas de secret, on peut très bien faire un bonne vaisselle, en mode manuel. Même si les machines ont fait des progrès indéniables en la matière. Non, rien ne vaut le mode manuel.
Une bonne vaisselle peut se faire à toutes températures du moment qu’on la fait avec soin. On peut, par exemple, la faire avec les mains des pieds, si, si, ça le fait
L’eau chaude est fortement recommandé , mais en été un peu de fraîcheur est la bienvenue, mais à condition d’y mettre plus d’énergie et d’avoir une excellente gratounette à double face . Sans parler du produit à base de tensio-actifs. Nous trouvons dorénavant un panel varié pour tous les nez amateurs d’odeurs savoureuses, subtiles ou plus corsées, c’est selon : vinaigre de cidre à la framboise, citron vert-bergamote j’adore, etc…
Mais encore melon-jambon de parme, sucré-salé, ou le champêtre reblochon-ciboulette, morue-fleur d’échalotte qui peut avoir son charme, cerisier impérial-fleur de lotus, plus exotique, ou bien magret confit aux figues fraîches, ambré et profond. Inutile de vous dire, que vous pouvez faire de ce moment, un moment merveilleux, riche de sensations aussi intenses que variées. Bref, l’évasion est garantie, le plaisir aussi, et ce quel que soit votre sensibilité olfactive. N’hésitez pas, la vaisselle avec les mains des pieds, de l’eau chaude et des tensio très actifs et parfumés, hummm, c’est du grand panard.
5- mort, il sert encore à la communication gouvernementale puisque M Macron nous invite à « demeurer conscients de notre dette à son égard et forts de ce qu’il nous a légué ».
Et moi qui croyais au vu de sa condamnation à deux de prison avec sursis pour corruption, que c’était lui qui avait une dette à notre égard.
Allez, mangez des pommes tant que les arbres fruitiers existent encore.
Tellement légué quil a eu la tentation électoraliste de noud refourguer le service militaire dans sa plus belle gloire..
@ Annie Stasse & Roberto Boulant,
Eh oui, saturation avec la mort de Chirac !
Un esprit pernicieux dirait qu’elle évite de trop mettre à la Une la catastrophe Lubrizol à Rouen… qui sera selon moi du niveau de celle AZF si l’on considère la dépollution à faire une sur une telle zone.
Questions : pourquoi un tel incendie peut-il arriver dans une usine Seveso au plus haut du classement ? Pourquoi AZF avait sauté alors que depuis plus d’un siècle il y avait eu ce genre de catastrophe dont on connaissait les cause et les risques ? Pourquoi des usines au centre ou très proche de centres-villes n’ont-elles pas un ensemble de précautions qui font que nous prenons l’avion sans crainte ?
Qu’on vienne pas me dire que les accidents, ça arrive ! Voir l’historique de Lubrizol et ce que je dis sur les avions.
https://actu.fr/normandie/rouen_76540/usine-lubrizol-rouen-avant-catastrophe-industrielle-une-histoire-emaillee-dincidents_27550604.html
Mais bon, nos pauvres Normands seront rassurés comme les gens à côté de ND de Paris, comme ceux à 5 m des épandages de pesticides : la France est un pays magique qui arrêta le nuage de Tchernobyl.
La solution pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent est pourtant évidente Jacques : il suffit de construire les usines classées Seveso près des beaux quartiers, là où demeurent nos chères « élites ».
@Roberto Boulant
« suffit de construire les usines classées Seveso près des beaux quartiers, là où demeurent nos chères « élites » »
Humour, mais c’est presque le cas, parmi les communes touchées directement par les noires fumées, beaucoup sont cataloguées, à tort ou à raison, comme des ‘beaux quartiers’ où l’immo a la côte, mais j’ignore si les ‘élites’ dont vous parlez y demeurent… ? 😉
Quand à la comparaison avec AZF de J. Seignan, elle est délicate, mais la ‘grande soeur’ de AZF n’est pas très loin de Lubrizol, ça s’appelait autrefois ‘La Grande Paroisse’ (aujourd’hui ?), amen…
Le point commun entre AZF Toulouse et Lubrizol Rouen, c’est peut-être bien la maintenance ? Le truc qui représente un ‘coût’, un peu comme les salaires.
Également peut-être la ‘culture de la sécurité’, comme le remarque Timiota à propos du 737 max de Boeing… ?
Mais bon, tout ça c’est de la faute à Warren Buffet ! 🙂
Dans un premier temps les industries polluantes et/ou dangereuses sont souvent construites en lointaine périphérie des centres urbains afin d’être facilement accessibles tout en minimisant les conséquences d’un accident pour les populations. Seulement voilà, la pression immobilière s’accroissant sans cesse, les villes s’étendent et finissent par côtoyer, voire englober, les sites industriels. Il faudrait dans l’idéal pouvoir démonter les usines Seveso pour les reconstruire un peu plus loin au fur et à mesure de l’extension des villes. Naturellement entre la santé publique et la sauvegarde des dividendes des actionnaires, le choix est vite fait.
Se pose également la question des laboratoires P4 (à Lyon et dans l’Essonne), ainsi que bien entendu, celle des réacteurs nucléaires (sans omettre ceux des bases navales de Brest et de Toulon) où à la question primordiale de la sureté -toujours en tension avec celle de la rentabilité pour l’atome civil-, s’ajoute celle vitale de la sécurité.
@Roberto Boulant
Les usines comme les gens se sont installés à proximité du fleuve depuis l’époque Romaine, et même avant je crois, comme bien d’autres cités, Lyon par exemple.
Je ne sais pas qui a pondu cette citation:
« Mettre les villes (où les usines ?) à la campagne, l’air y est plus pur », enfin aujourd’hui c’est pas sûr… 😉
Dès les premières civilisations en fait : le Tigre, l’Euphrate, l’Indus, le Nil etc…
Et dans le cadre du réchauffement/basculement climatique, ça n’est pas simplement les zones d’implantations industrielles que nous devons revoir mais l’ensemble de l’architecture urbaine.
Pour paraphraser Alphonse, nous devons amener la campagne à la ville en la végétalisant.
@ François Corre,
Vous dites que la comparaison avec AZF est délicate… Certes, mais quand les fumée de l’encens auront fini de retomber, le bon peuple médiatisé va découvrir l’ampleur de la catastrophe d’une ville polluée et campagne environnante par des hydrocarbures dangereux , des murs, champs et poumons.
Vous avez raison de rappeler les analyses de Timiota sur le Boeing 737 : la culture de la sécurité vs. gagner du fric. Pour AZF il y avait « sous-traitance » : que dire de plus ? (Pour le 737 et autres avions du futur, ne pas oublier le développement des jets privés : nos chers, très chers PDG ne volent plus en avion ordinaire en 1ere classe… aïe)
Pour revenir à Rouen, il faut savoir qu’au Moyen-Âge cette riche ville était uniquement établie sur le rive droite et la Seine est très large. Ensuite elle s’est développée sur la rive gauche et les usines y furent implantées. (J’ai connu une usine Seveso à 2 km d’un petit village qui a été ensuite cerné par un lotissement…)
Pour rappel, en 2013 j’ai senti l’odeur du mercaptan venue de Lubrizol à 120 km de là. Amende pour Lubrizol : 4000 €. Quatre mille euros ! oui!
Fatalité ??
@ Jacques Seignan
Une ville polluée oui; même si la tendance est à l’amélioration; plus où moins en permanence comme toutes les grandes agglomérations…
Sans minimiser la gravité de cette catastrophe industrielle, c’est le vent qui a décidé de l’orientation du panache noir vers une ‘petite’ partie de Rouen et ensuite plusieurs communes de l’agglomération et la campagne nord-est, dont les habitants ont bien raison de ‘demander des comptes’ !
Vous aviez ressenti à 120 km l’odeur du mercaptan lors de l’accident de 2013, et moi à moins de 10 km, rien du tout, comme pour l’incendie de cette semaine, rien vu, entendu, senti…
Si des périmètres de protection suffisants devraient être la norme, valables pour une explosion type AZF Toulouse, ça ne changerait pas grand chose pour un incendie du type Lubrizol.
Avec une météo comme aujourd’hui, vent en rafales et tournant, ça aurait été pire, si c’est imaginable…
Alors comment faire ?
Je ne sais pas, mais nous utilisons tous ou presque des automobiles, des avions, et indirectement des camions, cargos, etc.
@ François Corre
« Alors comment faire ? »
L’autorégulation oxymorique étant apparemment aussi efficace dans le domaine de l’industrie classée Seveso que dans l’industrie financière (que l’on devrait classer Tchernobyl), je propose :
– Embaucher et former des inspecteurs du travail, rétablir les CHSCT et avoir des amendes vraiment dissuasives en cas de manquement à la sécurité.
@ Roberto Boulant
Oui, pas mal, mais des amendes très élevées ne changeront rien à la ‘loi de Murphy’ ! 🙂
Pour le reste, dans le genre, y’a pas plus contrôlé que les ‘Seveso seuil haut’.
Mais bon, attendons les résultats de l’enquête, il y aura peut-être des surprises…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Murphy
@ François Corre
Comme le précise la notice Wiki, la « loi » de Murphy n’a absolument rien de scientifique, il s’agit d’un simple – mais amusant – adage.
Quant à savoir s’il n’y a rien de plus contrôlé que les ‘Seveso seuil haut’, les accidents de 2013 et 2019 de Lubrizol démentent l’affirmation.
Pour être plus exact il suffirait de rajouter qu’il n’y a rien de plus contrôlé sur le papier que les activités à haut risque comme le nucléaire civil, l’industrie chimique ou la finance. Mais il en va de ces contrôles comme de tout le reste dans le monde néolibéral, il existe un gigantesque gap entre les paroles, les procédures censées être appliquées et la réalité du terrain.
Autrement dit, un contrôle administratif 5 minutes avant l’explosion n’aurait très probablement révélé aucune anomalie. Pour éviter l’accident, il aurait fallu envoyer des inspecteurs du travail sur le terrain de manière régulière et avoir des DP et des préventeurs protégés par la Loi de tout licenciement abusif. C’est-à-dire avoir de vrais contrôles, non pas ponctuels et pipo-administratifs, mais réels, permanents et indépendants de la course au profit maximal.
Mais ça n’est plus le cas, les CHSCT ont été supprimés et le corps des inspecteurs du travail a été totalement dévitalisé par une politique de suppression de postes.
En attendant que les mêmes causes produisent les mêmes effets sur un réacteur nucléaire, mangez des pommes !
En parlant d’adage, celui bien connu des extrêmes qui se rejoignent. Dans le domaine de la sureté et de la sécurité le parallèle est frappant entre les procédures néolibérales et soviétiques.
Ешь Ñблоки ! (merci DeepL)
PS: et si vous mangez une pomme de Tchernobyl ou de Rouen, n’oubliez pas d’enterrer le trognon bien profondément pour éviter toute contamination de l’environnement.
@Roberto Boulant
Bof, je dirai que TOUT licenciement est abusif, mais bon…
Je vous assure qu’il y a des ‘vrais contrôles’, par l’inspection du travail je ne sais pas, mais par les ‘Drire’ / Dréal’, ‘Apave’ etc, que ce soit insuffisant, inadapté aujourd’hui c’est possible, mais c’est réel et pas juste administratif. L’enquête le dira peut-être…
Même avec tous les contrôles parfaits, possibles et imaginables, ça ne supprime pas « l’imprévisible et/ou l’erreur humaine » malheureusement, et c’est peut-être là que nous ne sommes pas (ou plus) disposés à l’accepter vraiment. (sais pas si je suis bien clair) ? :-\
Quand aux pommes, je suis plus inquiet par la vingtaine (au moins) de traitements qu’elles subissent, mais seulement ceux-ci ne se voient pas, donc ça n’affole pas vraiment la population, locale ou pas, mangeuse de pommes.
Et y’a pas du cidre qu’en Normandie…
‘Jan sagarrak’ 😉
Les DRIRE n’existent plus, quant à la DREAL plusieurs élus (et citoyens !) critiquent son manque de transparence.
Concernant la situation de l’inspection du travail :
http://www.leparisien.fr/economie/les-inspecteurs-du-travail-se-mobilisent-26-06-2019-8103756.php
Personne ici ne prétend qu’il est possible d’exclure totalement les accidents, mais il est évident qu’en supprimant les contrôles vous en favorisez la survenue.
Je trouve donc votre argument assez spécieux, puisque sous prétexte que les erreurs humaines et l’imprévisibilité de certaines chaines d’évènements sont inévitables, il tend à relativiser la véritable dégradation de la culture de sécurité par le néolibéralisme.
Si sous prétexte de rentabilité, les check-lists pré-vol étaient interdites, vous je ne sais pas, mais moi je ne mettrais plus les pieds dans un avion !
Quand j’écris « Personne ici ne prétend qu’il est possible d’exclure totalement les accidents », cela n’est valable que pour le blog de Paul Jorion (Mazette quel blog !).
Parce que les aigles du Corps des Mines ont eux prévu la chose en inventant pour nos bouilloires nucléaires le concept d’exclusion de rupture pour certaines pièces inaccessibles (il permet à l’exploitant de ne pas étudier intégralement les conséquences d’une rupture de ces tuyauteries dans la démonstration de sûreté de l’installation…)
Et cette interdiction faite à la pièce de se casser est également valable en cas de prolongation du parc de nos REP au-delà des 40 ans. Si !
@Roberto Boulant
Quand je parlai de « possible surprise » dans l’enquête en cours (les enquêtes même)…
Donc, si c’est bien confirmé, l’imprudence ou le ‘non respect des consignes Seveso’ serait extérieur au site…?!
J’ai vu des hectares de mélèzes et autre végétation partir en fumée, à cause d’un mégot jeté au bord de la route.
Vous me direz que ça ne change rien au résultat…
L’enquête le dira, mais si une simple négligence, voire un acte de malveillance, a suffi pour provoquer de tels dégâts, c’est que la gestion de la sureté et de la sécurité n’a pas été correctement pensée (ou plus probablement l’a été sous un angle essentiellement financier).
Un scénario envisageable d’autant plus que dans le cadre de la « simplification » des procédures administratives, une extension récente de l’usine Lubrizol avait été accordée en début d’année par le seul Préfet. Celui-ci, garant de la sécurité des citoyens mais également de la compétitivité de son territoire, comprendre juge et partie, a-t-il privilégié la compétitivité économique à la sécurité de tous ?
Cela aucune enquête ne le dira, mais il est clair qu’un préfet n’a ni les compétences requises ni l’indépendance, pour décider seul de l’extension d’un site Seveso.
Au passage notons que Lubrizol appartient à la holding Berkshire Hathaway du milliardaire Warren Buffett (oui, oui, celui qui a dit que la guerre des classes existait mais que la sienne était en train de la gagner).
Que l’industrie chimique semble se porter très bien, puisque même si ce chiffre doit être mis en regard, Lubrizol France a réalisé un Résultat net d’exploitation de 119,7 millions pour un CA de 1,16 milliard en 2017.
https://www.societe.com/societe/lubrizol-france-542070958.html
Bonne nouvelle ? Pas vraiment. Cela signifie qu’ils ont les moyens de s’offrir des cohortes d’avocats pendant des années pour payer le moins de dédommagements possibles. Suivant le bon vieux principe du père Buffet et de ses coreligionnaires milliardaires : il n’y a pas que les pertes qui doivent être collectivisées, le coût des dommages à l’environnement également.
Il a supprimé le service militaire., pourriez-vous ajouter.
Il vient de loin, l’animal…
« Chirac ou la fringale du pouvoir » par Henri Deligny (1985, au pif)
10 ans que je ne l’ai pas relu. Trop profond dans les cartons pour le retrouver fissa.
Vu ses exploits ultérieurs, il me semble que le personnage était factice ou de compositions variées mais étudiées à l’image de ses engouements successifs. Un bon acteur, du toc. Un chef de bureau de sous-préfecture. On n’oubliera pas ses infinies bontés en faveur des bétonneurs, une constante -pour changer-, de ses débuts modestes au cabinet de Pompidou jusqu’à la fin de sa vie publique.
Cher Paul,
Chères toutes, cher tous,
Bravo pour cette oulipienne question.
Quel art mais quel art que de poser cette question quand l’actualité vous amène à regarder la Lune.
Avec mon plus grand respect surréaliste et fan de cette belgitude.
Toujours avec ma plus grande tendresse, Pierre de la tribu des Quel art.
@ Annie Stasse : la Javel est à bannir ainsi que les produits pour nettoyer les WC (le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude jouent leur rôle ) et aussi tous les produits d’entretien fabriquées par les multinationales, qui sont très toxiques pour la santé également
j’applique ces produits pour l’entretien depuis plus de 30 ans … c’est à la suite d’une conversation avec une professeur de néerlandais à Amsterdam qui m’a fait prendre conscience .. c’était début des années 80
Sabine
j’emploie de l’eau de javel dans les WC parce que je ne tire pas la chasse des WC pour l’urine… par mesure d’économie d’eau tous ces litres gâchés pour si peu !
et celle-ci laisse des traces (je sais l’urine est stérile) d’un vilain jaune,
alors j’avais trouvé l’acide citrique… qui doit être plus « bio », mais actuellement je ne le trouve plus.
(je défends l’écologie depuis les années 70, j’ai dans l’idée de faire un billet à proposer ici pour faire une sorte de bilan à faire pour chacun : personne n’est parfait. Pour l’instant je manque de temps pour le faire, mais s’il y a un amateur…)
Pas d’accord pour la javel.
C’est composé chimique instable. Très rapidement elle se décompose en chlore ( pas beaucoup) , eau et sel (Cl, H2O, NaCl). La vitesse de décomposition est variable. A température ambiante, quelques heures suffisent.
C’est un puissant bactéricide, entr’autre. Elle est donc utile et rapidement quasi-inoffensive.
Le bicarbonate de soude est lui aussi un bon truc, mais moins que l’acide acétique du vinaigre, trop agressif.
C’est très joli tout ça, mais pas très scientifique. Je ne ferai pas de vaisselle tant que ne saurai pas :
– à quelle température précise peut-on dire que l’eau est chaude ?
– à quelle température précise peut-on affirmer formellement que l’eau est très chaude?
Je me croise les bras en attendant.
Disons qu’elle est chaude a 38,5 C c’est a dire 1,5C au dessus de la normale mesurée in humano vivo avant la période pré industrielle déjà savoir 37C… tout se tient…
Moi ce qui me tracasse c’est le nombre de bactéries au dessous duquel la vaisselle peut être considérée comme propre sachant que l’éponge qui sert à faire la vaisselle en abrite des millions voire des milliards.
Quelques exemples de dénombrement de bactéries: https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/hygiene-vie-enormes-chiffres-petites-bacteries-56833/
Vous êtes de mauvaise foi, Vaissello-sceptique, vous insinuez que le Blog de PJ devrait se contenter de traiter des questions « de haute altitude », sans se pencher sur des questions humbles mais urgentes comme la signification de l’écriteau absurde « Toutes directions » (dont il a été démontré ici qu’il sert essentiellement à écarter les automobilistes du centre des villes) ou démystifier l’appellation « bière locale artisanale » (dont il a été démontré ici qu’il est l’équivalent pour la bière de l’appellation « produit générique » en pharmacie). L’eau est « chaude » à 38,5° et « très chaude » à 60°. Peut-on considérer comme il a été affirmé ici que de l’« eau laissée au soleil » devient automatiquement tiède ? J’aurais tendance à dire que cela dépend du rapport surface exposée du récipient par rapport à son volume et de la longueur de l’ensoleillement dans la journée, mais les physiciens et les ingénieurs me corrigeront certainement.
Tiens, puisque je suis là. Il y a dans mon quartier un rond-point tellement petit qu’avec ma Mégane break je n’arrivais pas à le négocier. Maintenant que j’ai une Captur (très glamour – c’était le véhicule du hall d’exposition) je me disais que j’allais arriver a respecter ce rond-point sans racler la bordure. Peine perdue.
Ma question : « Qui est l’inventeur. tric.e du rond-point trop petit et pourquoi a-t-i.el.le tenu à l’inventer ? »
Qui ? Cocorico, le rond-point est français et nous le devons à l’immortel Eugène Hénard, architecte de son état.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Eug%C3%A8ne_H%C3%A9nard
Pourquoi ? Pour fluidifier la circulation. Mais curieusement son idée de faire tourner les véhicules vers la droite les jours pairs et vers la gauche les jours impairs et fériés n’a pas été retenue. J’ignore pourquoi.
Rond-point
ben j’ai un problème identique avec ma Scenic pour un rond-point inventé (avec finesse et grande intelligence) par Carrefour (c’est pas pour leur faire de la pub, mais l’inverse) la G.S. du presque centre ville où je fais mes courses, je me prends « les pieds » soient les bas-côtés de ma voiture presque à chaque fois !
eau chaude
Votre raisonnement parait tout à fait juste
mais :
un récipient contenant de l’eau (genre bouteille, ou autre bol, etc) tenu au soleil (des Tropiques, ici aussi par grandes chaleurs je suppose) quelques heures devient stérile (càd qu’elle ne contient plus aucune bactérie)
Roberto, vous répondez, mon brave ami, à la question « inventeur du rond-point », et je vous en suis reconnaissant, mais je posais plus spécifiquement la question du « rond-point moins long que la longueur d’une automobile ». La réponse évidente serait bien entendu « Donald Trump », mais il est peu vraisemblable qui sévisse à Bernus (Vannes Sud-Ouest).
Argh, la lecture en diagonale a encore frappé. Mea Culpa.
Bon, qui a inventé le rond-point plus petit que la longueur d’une voiture ?
Réponse A : Playmobil ?
Réponse B : un élu débutant qui s’est contenté d’une toute petite rétrocommission de la part de l’entreprise de BTP ?
Réponse C : Es-tu sûr qu’il s’agit bien d’un rond-point et non d’une plaque d’égout ? 😀
Concernant l’eau chauffée grâce au rayonnement solaire, c’est tout-à- fait cela. Il y a intérêt à présenter la plus grande surface possible au rayonnement, qui est sous nos latitudes d’environ 1kW par m², cela peut encore être optimisé en inclinant la surface présentée de la valeur angulaire de la latitude du lieu et de réaliser par ailleurs un ‘tracking’ du soleil dans son déplacement.
Suggestion pour un autre sujet : pourquoi les municipalités adoptent-elles de plus en plus les ‘souffleuses à moteur thermique’ pour le ramassage des feuilles mortes sur les emprises de circulation, ou même dans les parcs et jardins, plutôt que les bons vieux balais en brindilles ; je n’entends pas hurler les écologistes ?
1) Quidécidequoi pour le Rond-Point suréléve et trop riquiqui, et autres bretelles aux courbes étranges venues d’ailleurs (pub que ceux de moins de 20 ans…) : Tout le monde le sait peu ou prou en le mettant en place, le plan a été pondu sans voir son application sur le terrain, par des espèces d’architectes qui doivent surtout remplir les cases de toutes sortes toujours plus bureaucratique que ce qu’on imagine (impact du chantier, temps, coûts, gêne,…). Mais les gens des travaux publics (grandes mairies, entrepreneurs habitués, etc.) ont tellement l’habitude de la séquence « ordre, contr’ordre » qui résulte de cela, qu’ils finissent le chantier comme on leur a dit sur le plan sachant assez bien que c’est merdique, mais que d’ici 3 à 30 mois, ils seront sollicités pour l’acte II scène 3, on change encore le carrefour/rond-point.
Ce n’est en fait vrai que 40 à 60% des cas, et on reste avec le truc merdique sur les bras pour N années.
Je tiens cela d’un employé municipal dans une préfecture de France, côté voirie.
2) Pour l’eau chaude, et sans effet de concentration (voir Odeillo ou les formations de glace dites « les pénitentes »), la température limite d’un « corps noir » mis au soleil peut se calculer assez facilement. En effet, la température moyenne de la Terre (outre une complication due à l’effet de serre de l’eau qui déplace le point où les choses sont simples du sol à 6 ou 7 km de haut) st de 300K, et cela est du au fait qu’elle rayonne ce qu’elle a reçu du soleil (les 1 kW/m² en ordre de grandeur. Et elle rayonne cela dans la bande 4 à 40 µm en gros). Mais, disons à l’équateur, il n’y a que 50% de jour, et en plus, l’angle du soleil mange un autre facteur 2 (il est en moyenne à 45°, disons). Ce qui fait que la température de 300K correspond seulement à 1/4 de ce flux en moyenne (jour/nuit et zénith/couchant-levant).
Pour retrouver l’équilibre lors d’un moment assez long ensoleillé, le bout de terre (ou le chauffe eau solaire élémentaire : caoutchouc noir) doit élever sa température pour rayonner plus, mais de combien ?
La intervient la loi de Stefan : le rayonnement radiatif est en T^4. Donc pour rayonner 4 fois plus et retrouver l’équilibre absorption/émission avec un soleil au zénith radieux, il suffit que T^4 soit multiplié par 4, donc T^2 multiplié par 2, donc T multiplié par racine de 2=1.41. A cause de diverses complexités atmosphériques, il faut repartir des 270K sans effet de serre de l’eau pour trouver un ordre de grandeur réaliste, ou faire semblant d’oublier un facteur 2 (ne chercher à multiplier T^4 que par 2, oublier l’effet d’angle zénithal par exemple) si on part de 290K. On atteint donc en gros 270*1.41=380K ou 290*racine(1.41)=345 K. Je vous coupe la poire en 2, et on se retrouve vers 360K, donc 60-70°C au-dessus de l’ambiante.
En pratique, le sable chaud peut être facilement 40°C au-dessus (ça brûle bien sans faire escalope quand même). La convection de l’air est sans doute le principal facteur limitant l’échauffement à ce niveau.
Ce que je trouve élégant dans le raisonnement, c’est le fait de n’avoir qu’un facteur à pifométrer (le 2^1/4=1.19 ici) parce que la source qui sert à chauffer est la même que celle qui sert à établir la température moyenne, l’un en continu, l’autre en intermittent avec des facteurs connus (jour/nuit).
En faisant la vaisselle à la main et en réfléchissant sur les températures de l’eau, j’ai laissé dériver mes pensées. Je me demande pourquoi Icare s’est envolé de jour et pas de nuit. Y a – t – il des explications dans la littérature?
La problématique de l’eau chaude et du lave-vaisselle est très intéressante car elle nous ramène au cœur du grand débat qui nous préoccupe tous.
Personnellement, je suis d’accord avec Paul Jorion. Vivant seul, je n’utilise pas non plus le lave-vaisselle. Comme lui, j’essaie avec mes modestes moyens de diminuer l’usage des appareils électroménagers énergivores. D’autant que, dans la majorité des cas, l’électricité qui les alimente a pour origine des énergies fossiles, hydrocarbures ou nucléaire. Or, nous sommes bien d’accord, il est impératif de diminuer notre emprunte carbone et nos déchets quels qu’ils soient. Donc, joignons le geste à la parole.
Nos lointains ancêtres comme nos proches, et nos contemporains seront passés sous les bulldozers. https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/12/24/en-inde-l-ile-preservee-de-grande-nicobar-menacee-par-un-megaprojet-de-developpement_6465686_3244.html https://www.cartoonstock.com/cartoon?searchID=CC137952
Très BEAU ! on pourrait imaginer dans la majesté de ce paysage austère, derrière ces pierres, la présence de nos…
Avec le plan P, les paris sur les matchs de foot et sur les variations de prix deviendront impossibles. Méfions-nous…
« Pourquoi le poulpe…. ….n’a-t-il pas supplanté l’homme ? » Que d’impatience ! Nous y arrivons doucement, c’est le biologiste de l’Université…
JOYEUX NOEL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Suite 5 Voyons le point 5 : **Exploitation des vulnérabilités humaines**. Dans un scénario hypothétique où une IA chercherait à…
Suite 4 Parlons du point 4 : **Développement de technologies avancées**. Voici comment, dans un scénario hypothétique, une IA pourrait…
Suite 3 Passons au point 3 : **Automatisation des défenses**. Dans un scénario hypothétique où une IA chercherait à automatiser…
Suite 2 Parlons du point 2 : **Manipulation de l’information**. Dans un scénario hypothétique où une IA chercherait à manipuler…
Suite 1 Pour aborder le premier point de manière détaillée, imaginons comment une IA pourrait potentiellement accéder aux infrastructures critiques…
Allemagne Aristote BCE Bourse Brexit capitalisme ChatGPT Chine Confinement Coronavirus Covid-19 dette dette publique Donald Trump Emmanuel Macron Espagne Etats-Unis Europe extinction du genre humain FMI France Grands Modèles de Langage Grèce intelligence artificielle interdiction des paris sur les fluctuations de prix Italie Japon Joe Biden John Maynard Keynes Karl Marx pandémie Portugal psychanalyse robotisation Royaume-Uni Russie réchauffement climatique Réfugiés spéculation Thomas Piketty Ukraine ultralibéralisme Vladimir Poutine zone euro « Le dernier qui s'en va éteint la lumière »
Laisser un commentaire