Un article du Guardian, sous la plume de Jamie Doward, fait le bilan des débats à la Cour suprême du Royaume-Uni la semaine dernière qui a à juger si la décision de Boris Johnson, Premier ministre britannique, de suspendre l’activité du Parlement (prorogation) pour cinq semaines constituait oui ou non un abus de pouvoir.
L’auteur procède par déduction.
Par exemple : exonérer Johnson eut été simple et pouvait donc être fait le jeudi 19, à la fin des plaidoiries, ou le lendemain, le vendredi 20, avant-hier. Le fait d’ajourner le verdict au milieu de la semaine qui vient veut dire que l’on juge avoir besoin de temps. Déterminer que Johnson a commis un abus de pouvoir c’est devoir d’abord dire sur quoi porte l’abus : soit d’avoir menti à la reine quant à sa motivation et avoir ainsi enfreint la loi (grave), soit d’avoir entravé le vote de certaines lois (pas bien mais moins grave). C’est devoir ensuite définir les sanctions. Et tout cela prend du temps à motiver par écrit.
Autre exemple : la présidente de la Cour, Lady Hale, a cuisiné dans les moindres détails de sa plaidoirie Lord Keen qui défendait le gouvernement de Boris Johnson, alors qu’elle s’est essentiellement contentée d’écouter Lord Pannick qui représentait l’accusation.
Ce que j’en pense moi ? Je suis (comme d’habitude 😉 ) du même avis que tout le monde.
Ma remarque ici le 17 :
My tuppence, de ce que j’ai entendu : les juges sont d’avis que Johnson est un chenapan et le lui feront comprendre.
Ma remarque ici le 18 :
Les choses ne s’arrangent pas pour Boris Johnson : on entend dire par un magistrat qu’il n’est pas du genre « à ne pas se livrer à des mauvais coups minables et malhonnêtes ».
Je suis d’accord avec vous concernant la répartition des électorats pour l’une et l’autre candidat. A cela je rajouterais que…