Un des commentateurs ici nous assure que le Brexit c’est de la gnognote . Il a sans doute raison si on le compare au 7° d’augmentation de la température d’ici la fin du siècle que nous annoncent les climatologues français. En attendant, le Brexit pourrait bien précipiter l’effondrement ET du Royaume-Uni ET du reste de l’Union européenne. C’est pourquoi la session qui se tient en ce moment même à la Cour suprême du Royaume-Uni est importante. Elle devra départager une cour anglaise et une cour écossaise ayant émis des opinions divergentes à ce sujet. La première s’est déclarée incompétente, affirmant que la décision du Premier ministre Boris Johnson ajournant le parlement britannique pour cinq semaines (prorogation) relevait des prérogatives de l’exécutif et n’est pas de la compétence du judiciaire, la seconde ayant affirmé que la décision du Premier ministre constituait une infraction à la loi, son motif étant clairement d’entraver l’action du législatif dans son rôle de contre-pouvoir à l’exécutif.
Tout cela peut sembler être du coupage de cheveux en quatre, mais ce n’en est pas : il s’agit de maintenir un équilibre dans la représentation du peuple entre ses dirigeants (Trump, Johnson, Macron) et ses élus. S’ils pouvaient encore parler, Charles Ier et Oliver Cromwell vous assureraient que ce n’est pas de la gnognote : il s’agit du degré de pouvoir que nous sommes prêts à accorder à des démagogues parvenus au sommet.
Je vous tiens au courant . Bien entendu.
14h22 : Le juge Pannick explique que si Johnson avait raison, rien n’interdirait à un Premier ministre de suspendre l’activité du parlement durant une année entière.
18h29 : Fin de la première journée (de trois probablement), opinion unanime des commentateurs : « No one knows! » (nul ne sait). My tuppence, de ce que j’ai entendu : les juges sont d’avis que Johnson est un chenapan et le lui feront comprendre.
C’est vrai qu’il faudra aussi compter avec cela : … » La dernière fois qu’elle s’était présentée, en 2016, Jill…