L’éditorial du quotidien britannique The Guardian, intitulé The Guardian view on Boris Johnson and the crown: a clear abuse of power : « L’opinion du Guardian sur Boris Johnson et la couronne : un cas flagrant d’abus de pouvoir », se clôt par les mots suivants qui commentent la machine-arrière qu’a dû opérer le bureau du Premier ministre après qu’un de ses porte-paroles a mis en cause l’impartialité des juges écossais ayant statué hier que l’ajournement (prorogation) du parlement était illégal, étant motivé par la volonté d’entraver son bon fonctionnement (to stymie) :
Un gouvernement digne de confiance n’a pas à faire connaître explicitement sa foi en l’indépendance de la magistrature et sa propre volonté de faire respecter la primauté du droit. Mais le cabinet actuel foule aux pieds les préceptes fondamentaux de la démocratie. Puisque M. Johnson n’a aucun respect pour les conventions implicites sous-tendant la Constitution britannique, il est tout simplement impossible de lui confier les pouvoirs conférés par ces mêmes conventions à la fonction de Premier ministre.
Une question tout de même par rapport au titre : En finir avec l’orgueil du genre humain. En a-t-on véritablement…