3 juges écossais viennent de statuer que la décision de Boris Johnson de suspendre l’activité du Parlement britannique (prorogation) pendant 5 semaines avait pour seul objectif d’entraver son fonctionnement dans la période conduisant à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, dont la date est fixée au 31 octobre.
Cette observation n’a pas surpris grand-monde puisque chacun pense exactement la même chose. Mais ceci n’a pas empêché une source au 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique, d’affirmer que le jugement était biaisé et que les 75 députés rebelles qui avaient déposé leur requête l’avaient fait à dessein en Écosse en raison de l’hostilité de principe des Écossais envers Boris Johnson.
Or quiconque a ouvert le journal ou écouté la radio ces jours derniers sait que la requête n’avait été déposée à Édimbourg que pour une seule raison : parce que la cour anglaise était en vacances.
La Grande-Bretagne, sous M. Johnson, semble dériver vers le travers que l’on constate depuis que M. Trump occupe la Maison-Blanche : que le ou la porte-parole du démagogue-en-chef ignore – ou feint d’ignorer – ce que sait un enfant de 5 ans.
40 députés et députées se sont aussitôt rendus au parlement en vue de reprendre leurs délibérations.
C’est vrai qu’il faudra aussi compter avec cela : … » La dernière fois qu’elle s’était présentée, en 2016, Jill…