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À propos de Corentin de Salle et Damien Ernst, GRETA THUNBERG OU L’INACCESSIBLE SAINTETE CLIMATIQUE
Kant se retourne dans sa tombe.
Ambiguité, désinformation, doute, contre-vérités, équivoques, … la stratégie rhétorique de de Salle est bien rodée (cf. Les Marchands de doute d’Oreskes et Conway). Il offre de fausses concessions oratoires pour mieux dérouter son lecteur. Il dispose d’une diffusion médiatique dommageable et maintenant d’une caution scientifique qui n’explique pas les limites thermodynamiques de la technologie énergétique qui rendent tout le raisonnement caduc : le Professeur Damien Ernst.
Greta, par la puissance politique qu’elle a acquise désormais, sera la cible de tous les nihilistes et cyniques.
Le devoir des démocrates, des écologistes au sens large, de ceux qui préfèrent la vie à la mort, le sens au nihilisme, est désormais de la défendre, et de rétablir l’éthique et l’art oratoire de la philosophie dans les médias.
Depuis l’éclosion du mouvement climatique belge et mondial, au moins, la pensée et le discours néolibéraux et surtout nihilistes, s’étalent ouvertement dans la presse. Nous savons maintenant ce que les ennemis du genre humain pensent, ou plutôt (car s’agit-il d’une « pensée » ici ?), ce qu’ils voudraient que nous « pensions » à nos dépens.
Ensuite, cela offre peut-être l’opportunité, puisque les journalistes construisent les polémiques, à ce que la pensée écologiste cinquantenaire puisse retrouver voix au chapitre dans la presse, enfin. L’hydre a plusieurs têtes qu’il faut couper encore et encore : le mythe du Progrès, de la Technoscience salvatrice, de la Croissance économique, de l’absence de limites écologiques, de l’individualisme méthodologique, de l’indexation de tous les rapports sociaux sur le calcul de maximisation du profit (néolibéralisme), etc.
La bête se sent menacée, alors elle griffe et mord. Elle ne se rendra pas sans combattre. Et si nous échouons, c’est un totalitarisme néolibéral, ayant parfaitement intégré les ressources écologiques qui sapera méthodiquement nos droits et nos libertés individuelles et collectives (mais à sa manière, avec son mode de redistribution, ou plutôt de concentration des richesses, en instaurant un appartheid climatique comme c’est en germe).
Evidemment, tout dans la faiblesse psychique humaine, pousse à s’intéresser à et faire sien un tel propos. Il est quand même beaucoup plus confortable de pouvoir continuer à voler en avion régulièrement en pouvant fermer l’oeil la nuit, la conscience tranquille. L’esprit humain, pour défendre les fondations de son inconscient mis en péril, fera feu de tout bois pour justifier de continuer à le faire, alors que les mathématiques de la physique climatique sont implacables. Il croira dur comme fer que son raisonnement tient la route et deviendra très agressif si on pointe ses apories.
Le désir humain vient buter, comme toujours, sur ce réel qui résiste. Les enfants colériques et capricieux doivent devenir adultes. On ne doit pas laisser cette pulsion de toute-puissance détruire méthodiquement nos vies sur cette Terre.
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