Ouvert aux commentaires.
Je viens de lire dans la presse et de regarder à la télé, les principaux commentateurs américains à propos de la prestation de leur président au G7 qui s’est terminé hier à Biarritz.
Les remarques vont bien entendu en sens divers mais elles peuvent être résumées en une image qui s’est imposée à plusieurs d’entre eux : « Il n’est encore que 15 heures à la fête de famille et Tonton Donald, la tête près du bonnet même en temps ordinaire, a déjà la cuite ».
Que faire ? L’empêcher à tout prix de gâcher le fête pour les autres invités !
Alors, ça se passe comme ça : « Tonton Donald, venez donc vous asseoir à l’ombre, avec votre splendide cravate et votre costume qui vous va si bien, pendant que nous accueillons un visiteur que vous ne connaissez pas (l’envoyé du gouvernement iranien, alors que Tonton Donald a promis « la fin officielle de l’Iran »).
Ou alors : « Tonton Donald, asseyez-vous donc ici : on vous apporte une limonade. Les enfants aimeraient tant jouer bataille avec vous pendant que nous nous occupons des derniers préparatifs du dîner (nous coordonnons la lutte contre le réchauffement climatique, auquel Tonton Donald ne croit pas [ou plus probablement, fait semblant de ne pas croire]).
Cela dit, tous ces commentateurs et toutes ces commentatrices américains font la gueule devant le constat que chacun a pu faire durant le week-end : les États-Unis sont sur la touche, le monde occidental règle ses affaires à six, avec le septième, Tonton Donald, confortablement installé sous le parasol le plus éloigné du jardin à siroter une boisson sans alcool.
Ah ! avant que j’oublie, autre conclusion unanime à laquelle les commentateurs américains parviennent – ne me tombez pas dessus à bras raccourcis, je ne fais que rapporter ce que j’ai entendu : « Le monde occidental a désormais un leader incontesté, et son prénom n’est pas Donald mais Emmanuel ».
Laisser un commentaire