Lucy et moi

Vous avez peut-être vu ce film de Luc Besson appelé « Lucy » (2014), avec Scarlett Johannson devenant de plus en plus super woman, à mesure qu’elle « utilise davantage son cerveau ».

Le film est basé sur cette légende urbaine qui veut que nous n’utilisions qu’une partie de notre cerveau (dieu sait d’où ça sort ? du fait que nous avons beaucoup de neurones et sommes souvent pris la main dans le sac d’être très peu intelligents ?).

Ce qui n’empêche que, consultant tout à l’heure un manuel d’Intelligence Artificielle en vue de rédiger un papier sur le thème

Quand vous êtes à la recherche de financement, c’est « IA ». Quand vous embauchez, c’est « Machine Learning ». Et quand vous programmez, c’est « régression logistique »

au moment où j’ai lu trois pages d’équations entrecoupées d’expressions décrivant tout cela comme « optimisation convexe », « descente de gradient » ou « convergence efficiente », j’ai très distinctement senti (non sans une certaine jouissance) se remettre en marche avec de minuscules craquements, certaines parties de mon cerveau qui n’avaient pas servi depuis plusieurs années 😀 .

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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