Vous me demandez ce que j’en pense. Je vous dirai donc ce qui suit.
Les distractions agréables font partie des choses désirables en soi ; elles sont cependant d’habitude plus nuisibles qu’utiles car elles nous incitent à négliger et notre santé, et nos finances. Les adeptes de ce genre d’amusements sont très appréciés à la cour des princes car ils offrent à ceux-ci le moyen de se rendre populaires auprès de leurs obligés en leur procurant les distractions qu’ils désirent.
Si l’on pense ordinairement que les amusements contribuent au bonheur du fait que les princes et les puissants de ce monde y consacrent leurs loisirs, il se peut cependant que ni les princes, ni les potentats, n’offrent le genre de confirmation que l’on attendrait. Car la vertu et l’intelligence, qui sont à l’origine des actes les plus élevés, ne dépendent aucunement du degré de pouvoir dont chacun dispose…
Oups ! j’ai oublié les guillemets (je ne serais pas le premier !), bon, d’accord, j’ai trouvé ça ici : Éthique à Nicomaque (X, vi, 3-4), d’un certain Aristote (le prénom n’est pas indiqué).
J’ai lu que son job sera de fermer le ministère de l’éducation ; et de renvoyer ces compétences aux niveaux…