Ouvert aux commentaires.
@Juillot Pierre Est il normal que des personnes qui bossent vraiment sans compter leurs heures aux cul des vaches ou…
*Godot est mort !*
Eh oui, ça laisse rêveur. Quelle époque, cette époque qui enregistre tout ─ et qui sait faire oublier très vite par la saturation de nos capacités cognitives.
En Russie, les serfs aimaient leur tsar et sous le knout de leur féroces seigneurs, pensaient que le bon tsar ne connaissait pas leur sort (ce qui n’était pas complètement faux car en fait la plupart des tsars n’en avait rien à cirer des moujiks), et cette tradition fut continuée avec Staline : si Staline savait ! Une règle assez générale et qui s’appliqua à nos bons rois …
Alors je devine qu’une possibilité dans les jours qui viennent sera de charger un Castaner ou un méchant préfet de police et dire que Macron, le gentil Macron, ne savait pas et que de toutes façons il ne pas être derrière chaque CRS.
En tout cas on peut vérifier que sa formation éclair avec Hollande lui a bien servi : agir à l’opposé de ce que l’on proclame avec un grand aplomb. La signature du traité de libre-échange avec le Mercosur est également un cas exemplaire. Un acteur de grand talent.
Mais vous connaissez la citation de Lincoln : « Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps. Vous pouvez tromper tout le monde un certain temps. Mais vous ne pouvez tromper tout le monde tout le temps. »
@Jacques Seignan
Medellín, le 1 juillet 2019
Cher Jacques,
Je ne veux certainement pas être cruel avec vous, ni avec le peuple francais, mais ne pensez-vous pas que ‘tout le monde’ en était déjà totalement convaincu que ce monsieur E.M. a un (très, très) grand problème psychologique?
Et un problème complexe, parce qu’il ne s’agit pas seulement d’une simple (auto-)imagination comme ¨président-exécutif¨ (l’erreur de base de Bonaparte, copiée aux EEUU, en Russie, dans la plupart des états autoritaires de l’Asie, l’Afrique, et, encore pire, directement copiée du dictateur militaire de la France, Bonaparte, en Amérique Latine, Simón Bolívar etc.), mais aussi, quasi réligieusement, d’une (auto-)imagination du ¨sauveteur de la France, à vocation mondiale en plus…¨…
Petite question à vous personellement, seulement pour vous chatouiller un petit peu… cette ‘double attitude’ (Roi-Empéreur-Président Exécutif, et Sauveteur), ne vient-elle pas aussi du coté de (presque..) tout un peuple qui ‘ne voit pas’ à travers de ses propres aveuglements?
Quand est-ce que TOUT le peuple francais regarderait ce garcon comme héro, qui le disait a E.M.: le chat c’est un chat, justement comme Greta Thunberg l’est déjà pour presque tout le monde?
Un garcon COURAGEUX, qui répète les mots fameux de Hans Cristian Andersen et son conte du Roi Nu, Les Habits Neufs de l’Empereur?
Où reste la réaction FORTE du peuple francais, du Parlement?
Quand est-ce que le peuple francais se libérera de son coup d’état permanent auto-infligé?
@ Johan Leestemaker,
Cher Johan,
je n’arriverai jamais à comprendre votre façon d’essentialiser les peuples et dire les « Français » etc.
Tout semble se ramener à quelques idées fixes (et teintées à mes yeux d’une légère francophobie).
Or tout est question de contingences historiques ─ votre grande culture ne peut l’ignorer.
Au fait, voyez-vous un peuple jamais « aveuglé » ?
Je suis d’accord sur la réaction forte nécessaire des Français MAIS je l’étend à tous les peuples frères (pour recycler une belle formule mal utilisée ensuite…) de l’Europe.
Je suis souvent amusé quand on parle ainsi des peuples comme vous le faites pour mes compatriotes.
Par ex. de nos jours les gens voient les Suisses comme un peuple pacifique (ce qui est vrai) et en oubliant les armes de guerre autorisées chez eux. Cette militarisation de leur société a sans doute été utile lors des deux GM (plus le coffre-fort où les dirigeants nazis mettaient leur fric volé à l’abri…).
Mais les Suisses ont été les plus guerriers de peuples dans le passé européen : Gardes suisse au Vatican, gardes royales des rois de France.
On pourrait facilement continuer avec chaque peuple européen : les Espagnols étaient bien sûr les terribles militaires. Sans oublier les condottieri italiens quand le pays était divisé.
Oseriez-vous réduire le pays de AOC à un pays de fous suprématistes impérialistes ?
PS – il est bien possible que Macron ait un problème psychologique amplifié ou révélé par la folie présidentielle : d’accord avec vous !
@ Johan Leestemaker,
« Hans Cristian Andersen et son conte du Roi Nu »
Roland Gori, « La Nudité du Pouvoir ».
https://youtu.be/ACX_W8ABHqI?t=112
C’est du baratin. Les Francais sont naifs, crédules, ils méritent le système qu’ils ont choisi, qu’ils entretiennent.
Il y a quelques gens lucides et intellectuellement indépendants, mais la plupart se tait, se tient en arrière-fond, car le pouvoir est bien installé, cimenté même, et largement soutenu.
D’ailleurs, je conseille à tous la lecture d’un petit roman de Stefan Zweig: « Schachnovelle » en allemand (existe bien sûr en traduction), Cette dernière publication de Zweig, une sorte d’allegorie, écrite avant son suicide reflète bien la difficulté de lutter contre un système fermé, rigide et infléxible
un acteur de grand talent
Moui. Je suis pas sûr… cependant, il existe un tel décalage entre ses actes et ses paroles, qu’on ne peut plus ignorer qu’il incarne le libéralisme le plus pur. Il ne le joue pas, il est à fond dedans, sa « jambe gauche » n’existe pas.
Un autre décalage tonitruant entre les paroles et les actes, ou les résultats d’Emmanuel Macron à venir :
E Macron annonce le retour au plein emploi en 2025, alors que Stefano Scarpetta, directeur de l’Emploi, du Travail et des Affaires sociales à l’OCDE, sort un rapport indiquant que « 16% des emplois français actuels seront remplacés par des robots, ou de l’intelligence artificielle » et que que « pour 32% des tâches effectuées aujourd’hui en France, le job va rester, mais une grande partie pourront être accomplies par des machines , par des robots, et donc les travailleurs devront acquérir des compétences différentes, pour rester complémentaires. » (de nouveaux emplois précaires, dont il faudra payer la formation avec de l’argent public, en attendant que le robot fasse tout à notre place)
Pas sûr que la « start’up » nation suffise à revenir au plein emploi…et je suis même sûr du contraire. Mais il n’y a que des loosers qui prétendent ça n’est-ce pas ?
Qu’au moins, lorsque cette supercherie ne manquera pas d’apparaître au grand jour, les dernières illusions qui font encore croire que le capitalisme est au service de l’Homme tombent définitivement.
Mon article sur Scarpetta et le lien vers l’émission sur findutravail.net
@Vincent Rey
« Plein emploi » et automatisation des productions ne sont pas contradictoires quand on s’applique à planquer les chômeurs sous le tapis en en radiant un maximum, ou en les faisant basculer dans d’autres catégories que la A, seule à être médiatisée. Par exemple, on peut (comme Solvay le suggérait apparemment) les envoyer en formation, et pouf, ce ne sont plus chômeurs mais des étudiants. Magie de la sémantique. Évidemment, leur condition matérielle ne s’améliore pas dans l’opération, voir elle se précarise encore d’avantage, mais cela n’entre pas en ligne de compte du point de vue de l’administration.
Le fond du problème ici, c’est qu’il ne s’agit pas d’une question de personne. Macron fait en l’espèce exactement la même chose qu’ont faite tous les gouvernements depuis des décennies, indépendamment de leur obédience. C’est le système représentatif qui est vicié, c’est pourquoi toute approche de type « personnalité providentielle » est hors de propos: Si on est honnête et sincère quand on entre dans ce système, on doit devenir malhonnête et menteur pour pouvoir s’y maintenir, dans une sorte de mécanisme darwinien du pire.
@dissonance qui dit « C’est le système représentatif qui est vicié, c’est pourquoi toute approche de type « personnalité providentielle » est hors de propos: Si on est honnête et sincère quand on entre dans ce système, on doit devenir malhonnête et menteur pour pouvoir s’y maintenir, dans une sorte de mécanisme darwinien du pire »
Il me semble reconnaître ici une revendication chère au Gilets Jaunes, le RIC, dont ils espèrent le salut universel, alors qu’il ne constitue qu’une diversion de plus (n’en a-t-on pas encore aligné suffisamment, des diversions, depuis 40 ans…? ). Le RIC laisse à penser qu’un problème d’origine économique, pourrait être réglé par des mesures d’ordre institutionnel. C’est une erreur, j’en veux pour preuve que les mêmes problèmes d’inégalité, de chômage, et de pollution existent de façon identique dans des pays démocratiques aux institutions très différentes : USA, Royaume Uni, France, Israël, Italie, Brésil…
Les licenciements, la robotisation, ou la pollution peuvent-ils être freinés par le RIC ? Pas le moins du monde. Le capitalisme mondialisé peut très bien se couler dans des institutions différentes, démocratiques ou non d’ailleurs, pour poursuivre son oeuvre de destruction sociale et environnementale. Il peut se passer des institutions de l’UE, tout comme il peut se passer de la constitution française de 1958 !
Le capitalisme ne pourrait pas ignorer par contre, l’ajout d’un volet économique aux institutions de 1958, car un tel volet impacterait les accords de LIBRE-ECHANGE, et que c’est à cela qu’il faut toucher !
Prenons un exemple : 2028, article 25 du volet économique de la constitution économique : « Les produits sous emballages plastiques sont interdits de commercialisation sur le territoire français ». Une fois voté un tel article dans notre constitution, on ne peut pas revenir en arrière, sans devoir réunir une majorité des 2/3 du congrès (députés + sénateurs réunis). Et donc c’est plié, gravé dans le marbre, et on n’en parle plus.
Comparons avec le RIC, en faisant un peu de politique fiction sur la même question : la loi proposée en 2028 au parlement par le gouvernement de Priscillia Ludowsky arrive à l’Assemblée Nationale, mais dans l’opposition, Marion Maréchal Le Pen (à la tête du puissant mouvement « Nous voila ! ») entend bien profiter de nouvelle loi sur le RIC. Elle propose un Référendum d’Initiative Citoyenne pour destituer la première ministre, officiellement parce que cette loi sur le plastique change trop de choses dans l’organisation des producteurs, ou encore parce que cela perturbe le libre échange des produits alimentaires en Europe…(En réalité, elle propose un RIC pour un autre motif publiquement non avoué, dont elle entend bien faire rendre gorge à P. Ludowsky) … réussite de Marion Maréchal par 50.2 % de « non », et fin de la loi : une gesticulation de plus sans aucun effet sur le réel…si ce n’est un « bonus électoral » pour Marion Maréchal et son mouvement « Nous Voila »….fin de l’épisode prospectif.
Mais le véritable but du RIC est-il vraiment de changer le réel, ou bien de chercher des histoires aux politiciens professionnels ?
Vincent Rey
findutravail.net
@Vincent Rey
Malheureusement, il vous semble mal et par conséquent à peu près tout votre discours tombe à plat, car je n’ai évoqué le RIC d’aucune manière. Je pense en revanche effectivement qu’il existe un problème institutionnel profond qui n’est pas sans rapport avec le problème économique évoqué. Je réfute absolument cette idée qui consiste à prétendre que le politique n’a (plus) aucun pouvoir sur l’économique, c’est un non-sens pur et simple. C’est encore le politique qui fixe les lois et qui détient le pouvoir policier et militaire, jusqu’à preuve du contraire. Pas les entreprises.
Ce qui est vrai en revanche, c’est que le politique a totalement abdiqué son pouvoir en faveur de l’idéologie capitaliste dans toutes ses variantes, et se laisse donc allègrement mener par le bout du nez par les géants de la sphère économique. Mais ceci n’est en rien une fatalité. C’est le produit d’une multitude de facteurs dont le régime représentatif, majoritairement confisqué par une certaine classe, fait partie.
Entre corruption et pantouflages, ce capitalisme de connivence n’est possible que dans un régime dans lequel le pouvoir est concentré dans un petit nombre de mains. En cela le régime représentatif est plus proche de la dictature qu’on ne veut bien l’admettre généralement, et n’a qu’un rapport très lointain avec la démocratie. Il serait en revanche difficilement concevable dans un régime de démocratie directe, car il s’agirait alors d’influencer la majorité de la population en permanence, ce qui serait infiniment plus couteux que le lobbying actuel sur quelques milliers de personnes à travers le pays.
@Vincent Rey: « Le RIC laisse à penser qu’un problème d’origine économique, pourrait être réglé par des mesures d’ordre institutionnel. »
Le problème est bien plus profond. Effectivement, le RIC n’a pas grand chose à voir avec le modèle économique. Et tant mieux!
L’intérêt du RIC est qu’il soit accessible aux gens de toutes orientations politiques, y compris libérale.
Maintenant, les effets d’un RIC, ou plus généralement celui d’un type de gouvernance semi-directe, seraient profonds, et pas immédiats. Ils casseraient le technocratisme, ou plutôt le forceraient à se refonder, et permettraient un nouveau type de délibération pour des questions plus locales.
Effectivement, ce n’est pas ainsi qu’on renverserait le capitalisme. Mais c’est ainsi qu’on pourrait réécrire les règles de toutes les assurances sociales. Et ça, ce n’est vraiment pas rien.
Cela pourrait aussi aboutir à briser le tabou de la réglementation des marchés financiers, surtout domestiques, petit pas par petit pas. Ce n’est pas rien non plus.
Mais renverser le néolibéralisme (sans même parler de renverser le capitalisme) ne viendra pas d’une décision politique. Mais d’une refondation philosophique et scientifique de l’économie. Et c’est une question mondiale: aucun pays, ni même l’Union Européenne, ne peut se permettre de prendre le risque d’implémenter une politique financière et économique qui réduirait la voilure en terme de risques spéculatifs pris: c’est prendre le risque de se voir larguer par d’autres grandes puissances, et de renoncer à la volonté d’avoir une politique internationale à terme. Impensable en l’état des choses.
La question est: comment pousser constructivement un tel agenda.
@ 68.10 qui dit « Maintenant, les effets d’un RIC, ou plus généralement celui d’un type de gouvernance semi-directe, seraient profonds, et pas immédiats. Ils casseraient le technocratisme, ou plutôt le forceraient à se refonder, et permettraient un nouveau type de délibération pour des questions plus locales. »
Qu’entendez-vous exactement par « profonds et pas immédiats » et « casser le technocratisme » ? Que peut donner une « refondation du technocratisme », c’est très flou, personnellement je n’y vois pas clair.
La démocratie représentative est un bon système, la corruption n’y est pas nécessairement attachée, même si en ce moment le président de l’Assemblée Nationale a fait des drôles de petites magouilles avec les Mutuelles de Bretagne, ça n’a rien d’une fatalité.
briser le tabou de la réglementation des marchés financiers, quel tabou ? ces réglementations sont publiques, comme toutes les lois et tous les règlements…que peut apporter de plus la démocratie directe ou semi-directe ?
Au contraire, un gouvernement représentatif bien soutenu par une majorité à l’assemblée, et on fait voter une constitution économique après un référendum « voulez-vous donner une constitution économique à la France ? », je ne vois pas ce qu’il faudrait d’autre. Pour faire des choses décalantes, il faut avoir les moyens politiques de le faire…
Concernant le capitalisme de connivence, encore un exemple édifiant dans l’actualité. Si l’État et les gouvernements ne se rendaient pas complice du Capital, un tel type d’affaire ne pourrait avoir lieu sans que l’entreprise ait de sérieux comptes à rendre, à commencer par le remboursement des subventions indument perçues. Or ce genre d’histoire est récurrente, et encore une fois, indépendamment de l’étiquette politique de la majorité en place, même s’il est vrai qu’il n’y a plus eut de gouvernement vraiment de gauche en France depuis au moins 36 ans…
@Dissonance
Plutôt que « capitalisme de connivence », je parlerai de « capitalisme subventionné », mais c’est peut-être un peu les deux, si on en croit : ce que dit ce sénateur
Cela pose une question de fond : de l’argent public doit-il venir subventionner des entreprises dont le capital est privé ? Nous en sommes à 140 milliards de subventions aux entreprises par an, selon le ministre du budget Gérard Darmanin !
Mais alors à quoi servent les impôts ? Les impôts sont à l’origine des ressources que l’on met en commun pour ce qui relève de l’intérêt public, par nature peu monnayable. Comment donner un prix à la santé, à l’Education, ou à la sécurité nationale ? Ce sont des choses auxquelles il serait difficile de donner un prix, et qu’on évalue dans le PIB à ce qu’elle coûtent, sans doute pour enfoncer le clou d’un contresens qui arrange beaucoup de monde…
Aujourd’hui nous sommes dans un bloubi-boulga incroyable ! L’intérêt public et les intérêts privés se mélangent allègrement. Nous en sommes au point d’oublier ce que c’est que l’intérêt public…En cette période de crise, et de disparition massive du travail, nous en sommes à considérer que l’intérêt public se résume au « meilleur taux d’emploi possible » de la population active (d’où les subventions aux entreprises), et à la réduction massive des dépenses publiques (les subventions aux entreprises mises à part).
Il n’y a aucune solution possible en persévérant dans ce contresens. Le marché doit s’occuper de ce qui est monnayable, et des prélèvements sur l’activité de ce marché doivent financer ce qui ne l’est pas ! Si on remet cela en cause, pour que les impôts financent le marché, pour qu’en retour de cette activité « dopée », la société en retire le meilleur bénéfice en terme d’emplois ou d’impôts, on voit le problème que ça pose en période de crise du marché, et de disparition massive des emplois…C’est la base même de nos sociétés que l’on remet en cause en persévérant dans ce contresens, telle que nous la concevons depuis la nuit des temps, depuis que l’on a cessé d’être des chasseurs-cueilleurs… Où cela peut-il nous mener, si ce « meilleur taux d’emploi possible » passe de 35 à 20 % de la population active, et encore moins dans un avenir proche ?
Le meilleur exemple de cette confusion est le Nucléaire. Il n’y a pas de secteur ou l’intérêt du public a été plus négligé. 70% de notre électricité est d’origine nucléaire, et tout le monde en consomme, ce n’est donc pas exagéré de considérer que l’électricité est un bien public, au même titre que l’eau. Si véritablement l’intérêt du public avait été pris en considération, nous aurions opté depuis le milieu des années 1990 pour un nucléaire sans déchets, tel que l’avait expérimenté aux USA Alvin Weinberg. Il en serait sans doute au stade de la production aujourd’hui. Au lieu de cela, sans doute pour protéger le marché et les emplois d’Areva , la France et l’Allemagne ont perduré dans un nucléaire pressurisé à la fois dangereux, très cher (12 milliards d’euros pour l’EPR de Flamanville), et très polluant (production simultanée de déchets au plutonium).
Il faut revenir au sens originel du vocable « bien public ». L’innovation ne doit pas se soucier des intérêts des uns ou des autres, lorsqu’il s’agit du bien public, ou bien c’est la stagnation. Et les entreprises en charge du bien public doivent être nationalisées, car du capital public n’a rien à y faire, s’il s’agit de défendre des intérêts privés, ou un statu quo technologique.
Autrement dit, et pour conclure simplement, le bien public, n’est pas miscible dans l’intérêt privé, et il serait grand temps de s’en rendre compte. C’est à mon avis aussi important que de comprendre l’impuissance « congénitale » du libre échange en matière d’écologie, comme vient de le dire avec fracas Nicolas Hulot.
V Rey
findutravail.net
– Sur la mauvaise voie prise par le Nucléaire, mon article les 3 gaspillages du nucléaire
– Sur le taux d’emploi en baisse dans les pays européens cet article
– Sur la part d’argent public consacrée à l’aide aux entreprises, voir le graphique de l’INSEE dans mon article intitulé Où est passé l’argent
@Vincent Rey
« Plutôt que « capitalisme de connivence », je parlerai de « capitalisme subventionné », mais c’est peut-être un peu les deux, si on en croit : ce que dit ce sénateur »
De mon point de vue, le « capitalisme subventionné » est une forme constitutive du capitalisme de connivence. Ce n’est donc pas l’un OU l’autre puisque l’un EST l’autre. Le problème de ce genre de pratiques c’est qu’elles ne produisent à peu près jamais les résultats prétendus, surtout pas sur l’emploi et il n’y a pas de raison qu’elles fonctionnent, l’État n’effectuant aucun contrôle sur l’usage fait des subventions qui ne constituent alors qu’un effet d’aubaine.
Concernant la déclaration de Hulot, c’est sans doute une bonne chose qu’il l’ait dite, mais que de temps il aura fallu pour cela. Je me demande à quel niveau d’incompréhension politique il s’est trouvé tout ce temps pour ne livrer sa « découverte » que maintenant.
@Vincent Rey&@Dissonance&Autres(réellement)intéressés……
Concernant le RIC évoqué ici (un peu à l’impromptu..) … Un essai supplémentaire pour éviter de commencer à partir d’une page blanche… « certains » ont agi depuis plusieurs mois..dont le résultat suivant, fruit de plus de six cents (600) contributions… (lien disponible sur demande..)
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Proposition de Fonctionnement d’un RIC (version 1.68)
Principe
Il est créé un Référendum d’Initiative Citoyenne ( RIC ), remplaçant la procédure de Référendum d’Initiative Partagée prévu à l’Article 11 de la Constitution.
Le Référendum d’Initiative Gouvernementale ( RIG ) reste inchangé.
Les modalités pratiques du référendum seront expérimentées pour une première période de 5 ans, avant de les adapter éventuellement suite au retour d’expérience. Ces adaptations seront validées par référendum ; à défaut, les dispositions prévues ici seront reconduites.
Le RIC est géré via un Site Internet Citoyen Référendaire ( SICR ), indépendant du Gouvernement.
Sujets possibles dans une Proposition de Référendum
Une Proposition de Référendum ( PdR ) peut porter sur une question pouvant habituellement être votée par le Parlement. Elle peut donc avoir pour objet :
+de proposer une nouvelle loi (rédigée) : RIC Législatif ;
+de supprimer une loi existante ou un traité : RIC Abrogatif ;
+ou de modifier ou remplacer la Constitution : RIC Constitutionnel .
(( Réflexion : Il n’est pas possible de révoquer un ou plusieurs élus par ce biais.
On parle aussi beaucoup de « RIC Révocatoires ». Nous sommes très perplexes face à cette idée. Non pas en raison du principe (il est logique de vouloir révoquer un mandataire défaillant) mais en raison de l’aspect pratique de la chose.
En effet, une telle procédure induirait que tout élu verrait probablement son opposition tenter logiquement de le faire révoquer dès que possible ; il y aurait donc une sorte de course perpétuelle à la révocation voire d’élections.
Il serait en fait bien plus simple de réduire la durée des mandats. Finalement, le modèle américain est intéressant : 4 ans pour le Président, 2 ans pour l’Assemblée. Cela permet un contrôle étroit des élus, et de s’assurer qu’ils tiennent leurs promesses. Ce n’est pas vraiment problématique pour mener des politiques à long terme, comme on le voit aux États-Unis.
Les citoyens ont tendance à imaginer qu’en raccourcissant le mandat, on diminuerait la qualité des politiques, qui ne pourrait soit disant plus être de long-terme. C’est pour nous une vision erronée, probablement par méconnaissance du fonctionnement des élus.
Premièrement dans le système actuel, tout élu pense de toute façon à sa réélection dès son premier jour de mandat, quelle qu’en soit la durée.
Et deuxièmement il y a déjà des élections intermédiaires quasiment tous les ans : européennes, municipales, régionales ; le système actuel est bien un système d’élections permanentes.
Par ailleurs, l’argument se renverse aisément : si un candidat est élu sur un programme (par hypothèse, de long terme), et qu’il l’applique, il n’y a aucune raison de principe à ce que le candidat ne soit pas réélu 2 ou 4 ans plus tard.
Nos soucis actuels viennent souvent du fait que les élus n’appliquent pas leur programme (ou qu’ils disposent d’une base électorale bien trop étroite) – les exemples passés abondent dans le système actuel. Des votes plus rapprochés les inciteraient à modifier leurs pratiques.
Dans tous les cas, rien n’empêchera de mettre en place un RIC-Révocatoire dans un deuxième temps (il suffit de proposer un RIC…). Ceci diminuera les oppositions au RIC et les arguments des adversaires.
Le RIC est le grand combat Démocratique du XXIe siècle, et il sera difficile de l’obtenir. Il faut donc tout faire pour diminuer les résistances pour l’obtenir, quitte à le faire évoluer ensuite, comme cela a été le cas en Suisse )).
Référendums Obligatoires
Le Gouvernement doit désormais obligatoirement soumettre à Référendum toute modification de la Constitution.
Ainsi, seul un Référendum (RIC ou RIG) peut désormais modifier notre Constitution.
((Réflexion: Cette faculté est donc retirée au Parlement.
La Constitution visant à organiser les pouvoirs publics, il est étrange de leur laisser la possibilité de la modifier sans l’accord du peuple. Ceci est en application par exemple en Irlande.
Ainsi seul un Référendum pourra supprimer le RIC ; rappelons que le RIC néerlandais consultatif à été supprimé par le Parlement en 2018 après plusieurs RIC ayant contredit le gouvernement )).
Limites et Contrôles
++Une PdR ne doit traiter que d’un seul thème.
(( Réflexion: Ceci vise à éviter de faire une PdR qui en regrouperait plusieurs à la fois, sur des thèmes qui n’ont rien à voir les uns avec les autre (exemple : une PdR sur la sortie du nucléaire + le ferroutage : il vaut mieux faire 2 PdR).
Un point reste à discuter – votre avis serait précieux : une PdR peut-elle comprendre différents sujets, sur un thème donné ? Le sujet de l’Unité de Matière fait souvent débat chez les juristes suisses, certains estimant qu’une votation viole ce critère lorsqu’« elle contient au moins deux points et qu’un citoyen peut vouloir l’un sans vouloir l’autre, et vouloir l’autre sans vouloir le premier » ; le Parlement suisse coupe parfois ainsi des PdR en deux. Nous pensons que ce doit être possible de grouper des sujets sur un même thème, car c’est bien le cas de la plupart des lois ; mais c’est discutable.
++Une PdR doit être d’importance nationale, c’est-à-dire qu’elle doit avoir un impact sur la majeure partie du territoire.
(( Réflexion: Ce RIC est de nature nationale, et non pas régionale ou locale.
Une fois qu’il aura fonctionné pendant plusieurs années avec succès, il sera probablement intéressant de l’étendre à un niveau inférieur.
Mais dans un premier temps, simplifions les choses pour permettre l’adoption du RIC )).
++Une PdR ne peut pas violer un des articles de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ni de la Convention Européenne des Droits de l’Homme.
((Réflexion: Ceci permet de s’assurer que ne seront pas soumis à discussion des points attentatoires aux Droits de l’Homme, dont la peine de mort.
Cela évacuera ce sujet du débat sur le RIC, puisqu’il est majoritairement mis en avant par les opposants au RIC pour torpiller sa mise en oeuvre. Nous discutons plus en détail ce point précis ci-après )).
++Une PdR ne peut entrer en contradiction avec la Constitution ; si cela arrive, elle doit également proposer une modification constitutionnelle simultanée.
++Une PdR ne peut proposer une mesure modifiant la législation fiscale ou le budget de l’État.
((Réflexion: Cette mesure vise évidemment à éviter des propositions démagogiques, du genre “moins d’impôts et en même temps plus de services publics”. Le Budget est un domaine vraiment très complexe. À titre d’exemple, voici les 189 pages de la Loi de Finances pour 2019, sans les annexes.
Cette limite est présente dans la plupart des RIC existants.
Cependant on pourrait concevoir qu’elle ne s’applique qu’au démarrage du RIC, où des centaines de questions bien plus importantes vont déjà être mises dans le champ des discussions.
Cette limite pourra être assouplie par la suite. On pourra par exemple prévoir qu’une PdR privant le Budget général de ressources doive proposer en même temps une mesure compensant cette perte budgétaire, soit par de nouvelles recettes, soit en identifiant précisément les dépenses à diminuer. La Cour des Comptes validera alors ce point.
Mais cela a le mérite de diminuer les objections au RIC pour permettre de faciliter sa mise en place )).
++Le Conseil Constitutionnel valide ces points.
((Réflexion: Le contrôle par le Conseil Constitutionnel (dont la composition devra être revue pour ne comporter que de réels praticiens professionnels du droit constitutionnel, et plus de dirigeants politiques) doit être en lien clair avec les articles de la Constitution, sans interprétations excessives.
Enfin une PdR pouvant modifier la Constitution, il ne peut donc y avoir de blocage « politique » par le Conseil constitutionnel visant à limiter la souveraineté populaire.
En fait, ce contrôle a priori vise simplement 1/ au respect des principes du RIC 2/ à disposer d’une bonne qualité rédactionnelle de la PdR )) .
Soumission d’une Proposition de Référendum
++Seule une association loi 1901 créée à ce seul effet, dite Association Référendaire, peut soumettre une Proposition de Référendum sur le SICR.
++Elle doit comprendre au moins 20 membres, dont l’identité est publique.
++Sa PdR doit recueillir dans un premier temps 500 signatures physiques de parrainage pour pouvoir être déposée sur le SICR.
((Réflexion: Cette disposition nous a semblé très importante, pour plusieurs raisons.
La première est qu’on ne peut prétendre saisir le corps électoral d’une question sans un minimum de sérieux et de préparation. Ceci n’a rien d‘insurmontable : il est très simple de créer une association et, si quelqu’un a une bonne idée de PdR, il ne sera pas bien compliqué de convaincre 500 personnes de soutenir l’initiative, surtout à l’heure des réseaux sociaux. Si on ne trouve pas 500 soutiens ou des soutiens capables de trouver 500 soutiens, il y a bien peu de chance que la PdR arrive à recueillir assez de signatures électroniques pour être soumise au vote un jour.
Le deuxième est que, avec un RIC en place, il y a déjà de nombreuses structures qui proposeront des PdR : partis politiques, associations, groupements, etc. Il faut donc canaliser le nombre de PdR.
En effet, des opposants à une PdR pourraient tenter de la « saboter » en multipliant le dépôt de PdR quasi-identiques, afin de diluer les signatures, pour que la PdR n’ait pas le nombre requis ; c’est bien plus compliqué à faire avec le système des associations. Et plus généralement, si tout individu pouvait déposer une PdR, on aurait alors un risque d’avoir des dizaines de milliers de PdR en signature, ce qui rendrait la gestion des RIC bien trop complexes (c’est comme si on avait des dizaines de milliers de candidats à une élection législative).
Ceci est un peu l’équivalent des “comités d’initiative” suisses. La rédaction que nous proposons ici est d’ailleurs librement inspirée en partie du modèle suisse )).
++Le budget des associations et campagnes de signature est plafonné, comme pour les campagnes classiques. Les dons des entreprises sont interdits, et les dons des particuliers limités à 1 000 €.
Discussion des Propositions
++Une fois déposée, la PdR est soumise à débat sur le SICR durant 6 mois. Tout citoyen peut poser des questions et proposer une amélioration de la rédaction.
++Il est créé un Conseil des Citoyens, composé de juristes et disposant d’importants moyens humains. Il donne alors un premier avis consultatif sur la PdR, sur le seul aspect de sa rédaction juridique par rapport à ses objectifs, ou, si le projet de PdR était rédigé en termes généraux, il propose une rédaction juridique applicable respectant le projet.
((Réflexion: Le Conseil des Citoyens est une sorte de copier-coller du Conseil d’État – ce dernier ne pouvant conseiller à la fois l’État et les Citoyens, étant dès lors en conflit d’intérêts ))…
++Après une nouvelle période de débat de 3 mois, l’Association Référendaire ayant déposé la PdR reformule éventuellement et valide la version définitive de sa PdR, qui doit alors avoir la forme d’un projet rédigé en termes précis.
++Dans les 3 mois, le Conseil des Citoyens donne alors un autre avis consultatif juridique sur la version finale, et le Conseil Constitutionnel et la Cour des Comptes doivent obligatoirement valider la PdR, selon les règles présentées ci-après. En cas de refus, il est procédé à un nouveau débat durant 3 mois sur le SICR, et la procédure recommence avec une nouvelle formulation.
Signatures électroniques de soutien à une proposition
++Chaque citoyen inscrit sur les listes électorales peut soutenir jusqu’à 100 PdR chaque année sur le SICR.
((Réflexion: Ceci afin de limiter le risque de commerce de signatures, ou de trolling )).
++Il peut apporter sa signature électronique au moyen d’un vote sécurisé et confidentiel sur le SICR (d’une manière proche de celle de la déclaration de revenus pour les impôts).
((Réflexion: C’est un point très important. L’existence d’Associations Référendaires, et le point suivant limitent les RIC. Dès lors, on peut passer par un vote électronique, qui facilitera le recueil des signatures, mobiliser ales citoyens, et réduira largement les coûts, rendant le RIC plus égalitaire.
En pratique, les pays qui ont des RIC avec un seuil de signatures les demandent en général papier – ce qui est fait pour limiter le nombre de RIC. Mais la sélection risque souvent de se faire par l’argent ou les structures militantes, réduisant l’opportunité à ce que des groupes de citoyens voient leur PdR aboutir )).
Choix des Propositions soumises à Référendum
++Les questions soumises à RIC sont celles ayant obtenu, au 31 décembre de l’année précédente, le plus grand nombre de soutiens depuis leur dépôt, dans l’ordre décroissant.
++Il est procédé une fois par an à un vote portant sur plusieurs PdR. Au démarrage, le nombre de PdR examinées le jour du vote est fixé à 7. Ce seront celles ayant obtenu le plus de signatures, dans les conditions décrites ci-après.
((Réflexion: C’est le second point qui nous parait très important. Beaucoup de propositions de RIC tentent de fixer un nombre de signatures. Or c’est arbitraire, et très difficile à fixer, alors que c’est un point central. Trop élevé, et il sera très difficile de faire voter des PdR. Trop bas, et ce seront des centaines de PdR à proposer, qui vont lasser le public.
Il vaut donc mieux procéder à l’inverse, et fixer le nombre de RIC par an ; seront alors présentées les PdR ayant obtenu le plus de signatures, que ce soit 3 millions ou 500 000…
Il nous semble qu’en pratique le choix est en fait entre un système “seuil de signatures + signatures papier” ou “nombre de RIC prédéterminé + signatures électroniques”.
Il est vrai que certains avancent parfois l’idée d’une nouvelle Assemblée (par tirage au sort ?) pour faire un tri. C’est intéressant, mais cela nous semble en réalité complexe, difficilement vendable au public (car complexifiant encore plus la procédure ou ouvrant la voie à de nouveaux arguments contre le RIC) et de nature à limiter l’exercice du RIC de manière contestable. Usons au maximum du principe « Ne compliquons pas les choses » – il sera toujours temps de modifier par la suite ))…
Calendrier, avis et actions parlementaires
++Au 31 décembre d’une année N, on relève le nombre de signatures de chaque PdR.
++Avant la fin du premier trimestre de l’année N+1, le Gouvernement et chaque Assemblée rédigent un avis sur les 20 PdR ayant eu le plus de signatures au 31 décembre précédent.
3 fois plus, afin de prévoir une marge de sécurité en cas de retraits.
++Au cours des 2 trimestres suivants, le Parlement peut décider d’intervenir sur les sujets de ces 20 PdR :
+le Parlement peut décider d’adopter à l’identique une PdR ; celle-ci est alors retirée du SICR ;
+le Parlement peut aussi voter une loi sur un des sujets traités par une des PdR (mais dans une rédaction différente de la PdR) ;
+le Parlement peut enfin proposer un Contre-projet, qui sera également soumis au vote avec la PdR initiale. ++Les citoyens se prononceront en deux fois sur chacune des propositions (et indiquent leur préférence, comme ici).
Cette procédure de contre-projet a actuellement cours en Suisse.
Il pourra donc y avoir plus de 7 questions le jour du vote, 7 RIC, et d’autre d’initiative parlementaire.
++L’Association Référendaire peut décider de retirer sa PdR à tout moment de retirer sa PdR.
Elle peut en effet juger que ses revendications ont été satisfaites par une loi votée au Parlement, ou préférer la rédaction de l’éventuel contre-projet du Parlement.
En Suisse, environ un tiers des projets sont retirés avant le vote.
++Au 31 décembre de l’année N+1, on connait donc les 7 PdR (ou contre-projets) qui seront soumis à vote : ce sont les 7 restants ayant eu le plus de soutiens. La campagne électorale peut alors commencer, ainsi que la campagne d’étude des 20 nouvelles “premières” PdR.
Bien sûr, ne sont pas concernées les 7 soumises à PdR, ni les autres précédemment analysées. Passée la première année, ce sont ainsi une grosse dizaine de nouvelles PdR qui seront analysées par le Gouvernement et le Parlement chaque année.
Campagne et Vote
++Une campagne électorale commence 3 mois avant le vote. Elle est régie par les règles habituelles des campagnes (financement public, limitations des dépenses, transparence…).
++Les débats autour des PdR doivent disposer de la place nécessaire dans les médias, afin d’informer les citoyens avec équité.
++Le texte soumis au vote est strictement celui de la version finale de la PdR, qui a recueilli les signatures électroniques.
++En plus de ce texte, chaque citoyen reçoit à son domicile trois semaines avant le vote, le matériel de vote ainsi que des explications objectives permettant aux votants de prendre connaissance des PdR. Ces explications doivent reprendre les arguments avancés par les Associations Référendaires ainsi que ceux du Parlement et ses avis.
++Le vote a lieu le troisième dimanche de juin de l’année N+2 (mais il est couplé avec la présidentielle cette année-là).
On parle bien ici d’un vote classique en bureau de vote, non électronique.
++Il n’y a pas d’obligation de vote. La PdR est adoptée si elle obtient la majorité des suffrages exprimés, sans seuil minimal de participation. Elle intègre ou modifie alors directement la législation nationale.
(( Le RIC est une avancée démocratique majeure. Il serait dommage de brouiller le message avec la mise en place d’une obligation de vote : l’abstention est aussi un Droit, elle envoie souvent un message.
En contrepartie, il n’y a pas de seuil de participation – les abstentionnistes ne pouvant gagner sur tous les tableaux.
Si on met un seuil de participation pour valider le RIC (50 % des inscrits) aucun RIC ne sera validé, car les opposants n’iront alors pas voter, ce qui, ajouté aux abstentionnistes réels, fera toujours échouer les RIC. (en Suisse il y a souvent de 40 % à 60 % de participation)
Le RIC devrait cependant mobiliser les citoyens, et œuvrer, par lui-même et par les PdR à un renouveau démocratique, et donc à une baisse de l’abstention )).
Après le vote
++Une PdR soumise à RIC est retirée du SICR après le vote.
++En cas de refus de la PdR, la même PdR (ou à peine reformulée) ne peut être redéposée avant 5 ans.
++Le Parlement ne peut voter une loi renversant directement ou indirectement le résultant d’un RIC ; seul un Référendum (RIC ou RIG) peut renverser un autre RIC.
++Après le vote d’une loi, toute Association Référendaire peut saisir le Conseil Constitutionnel qui se prononce sur ce point.
++Au bout de 3 ans, les Associations Référendaires ayant déposé une PdR doivent confirmer qu’elles la maintiennent. Au bout de 9 ans, les PdR non acceptées sont retirées du SICR, à l’exception des 200 premières, qui devront être reconfirmées tous les 3 ans.
(( Ceci permet de s’assurer que les PdR restent toujours d’actualité )).
++Lorsque qu’une PdR est retirée du SICR, l’historique de tous les votes de soutien est alors totalement effacé, sous peine des sanctions définies ci-après.
Sanctions
++Le fait d’attenter aux règles, à la sincérité, à la sécurité ou à la confidentialité du SICR est puni d’une peine de prison de 5 à 30 ans de prison, 5 ans fermes étant une peine plancher minimale en cas de culpabilité reconnue.
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Commentaires utiles :
Une remarque importante : la plupart des arguments avancés contre le RIC sont en fait des arguments contre le vote, en général, et donc contre la Démocratie.
En effet, un candidat à la Présidentielle pourrait très bien, en théorie, être élu sur un programme prévoyant la fin du Mariage du Tous ou la limitation de l’IVG par exemple – le RIC ne change rien à ça.
Mais en fait, ces arguments de mauvaise foi partent simplement du postulat d’une”élite” éclairée confrontée à une populace stupide et cruelle – postulat démenti chaque jour par les faits…
La Peine de Mort ?
Ce sujet est exclu du champ du RIC proposé ici (pas de contradiction avec la Convention Européenne des Droits de l’Homme) pour couper court aux débat visant à distraire les débats.
Soulignons cependant les nombreux fantasmes autour de ce point, et rappelons 4 points.
Premièrement rappelons que rien ne dit qu’en 1981 un référendum aurait refusé l’abolition ; on ne dispose que de sondages de l’époque (donnant environ 60 % de déclarants contre l’abolition). Mais il y a une grande différence entre une déclaration à un sondeur et un vote réel après une campagne électorale (comme les Présidents Balladur et Jospin le savent). Comme le déclare Anne Denis, responsable de la commission pour l’abolition de la peine de mort chez Amnesty International, cela dépend beaucoup de la façon dont la question est posée : « C’est une question dans l’absolu qui appelle une réaction spontanée. Or, en ce qui concerne la peine de mort, la réponse spontanée, émotionnelle, est d’être pour : on se projette comme victime potentielle, on pense à ses enfants, à ses petits-enfants… Mais dans les missions d’éducation aux droits humains, à partir du moment où on introduit un élément de réflexion, on ouvre une lucarne qui fait que les gens ne considèrent plus normal d’exécuter quelqu’un. »
Deuxièmement, plus personne ne remet sérieusement en question le fait que cette peine ne dissuade en rien les criminels – comme on le voit bien aux États-Unis (4 fois plus de meurtres qu’en France)
Troisièmement, l’erreur judiciaire : il suffit d’orienter le débat de “Voulez-vous qu’on exécute la personne qui aurait tué votre enfant ?” en “Faites-vous assez confiance à la justice pour prendre le risque qu’on exécute votre enfant, s’il était accusé à tort d’avoir tué un enfant ?“, et de faire témoigner Patrick Dils dans les médias…
Quatrièmement, les valeurs : soulignons que la peine de mort s’oppose normalement à l’ADN des gens de gauche, mais aussi souvent de droite (catholiques ; le pape a aboli la peine de mort au Vatican en 1969, et le Catéchisme prévoit depuis 2018 que : “L’Église enseigne, à la lumière de l’Évangile, que la peine de mort est une mesure inadmissible qui blesse la dignité personnelle et elle s’engage de façon déterminée, en vue de son abolition partout dans le monde“), et aux intérêts des électeurs d’extrême-droite, souvent issus de classes sociales modestes, cible principale des erreurs judiciaires et des peines non équitables (comme pour les Noirs aux États-Unis).
Ainsi, il est probable qu’un référendum sur ce point soit largement gagné par les abolitionnistes.
Rappelons en conclusion un point qui n’est jamais évoqué par les éditocrates : le fait que, en adoptant leur nouveau code pénal, les Suisses aient aboli la peine de mort par référendum… en 1938 (pour les civils ; source) :
Le Mariage Homosexuel ?
C’est le dernier fantasme en date. Soulignons que si François Hollande avait soumis cette question polémique à référendum, le sujet serait probablement clos depuis lors.
La réponse à y apporter est assez simple, vu que justement, l’Irlande, pays probablement le plus catholique d’Europe de l’Ouest, a justement soumis le mariage homosexuel à référendum en 2015. Bilan ? :
Victoire à 62 % des partisans du mariage – dans un pays aussi conservateur…
L’IVG ?
Autre fantasme – il ne manque décidément que “supprimer le droit de vote des femmes” et “rétablir l’esclavage”…
Là encore, et encore plus récent, l’Irlande a justement soumis l’IVG à référendum en 2018. Bilan ? :
Victoire à 66 % des partisans de l’IVG.
En France, le sujet est désormais totalement marginal – on n’observe même plus de différence par sexe, âge ou CSP. Il n’obtiendrait jamais les signatures nécessaires ne serait-ce que pour passer à un vote :
Ainsi, on voit qu’on gagne souvent à faire confiance au Peuple !
Mais pour clore cette partie, rappelons bien que, quoi que vous pensiez, chacune de ces questions peut faire partie d’un programme présidentiel et législatif “classique” – personne ne s’en servant pour expliquer qu’il faut supprimer le vote.
Pas vus dans les Grands Médias
On comparera ainsi le temps médiatique consacré à ses fantasmes, visant à lutter contre le RIC, avec celui consacré aux sujets attendus par le peuple, qui pourraient être soumis à vote, comme :
retour de l’impôt sur la fortune ;
—mise en place d’un mode de scrutin proportionnel avec prime majoritaire ;
inéligibilité à vie d’élus condamnés pour corruption ;
interdictions aux milliardaires de détenir un média ;
extension du régime général de la Sécurité sociale à tous les Français ;
renationalisations des autoroutes ;
suppression du CICE ;
mise en place d’un salaire maximal (par exemple à 1 million d’euros par an) [ou, plus souple, exiger la définition libre de salaires maximaux dans chaque entreprise, puis fiscaliser différemment les grandes entreprises accordant plus de 1 M€ par an de salaire aux dirigeants)
publication du patrimoine des élus ;
inscription du droit inaliénable au respect de la vie privée et à la protection des données personnelles dans la Constitution ;
création d’un 3e tour à la présidentielle, intermédiaire, gardant les 4 premiers candidats du 1er tour – pour que chacun vote comme il le souhaite au 1er (sans crainte de n’avoir que des candidats détestés au tour suivant) ;
création d’un conseil de déontologie du journalisme ;
vote d’une loi FATCA française comme aux États-Unis, afin de lutter contre la fraude fiscale ;
socialisation du système bancaire et découper les banques too big too fail, pour plus de sécurité ;
abrogation de la Loi El Khomri ;
mise en place de peines planchers pour les cas d’importantes fraudes fiscale et de complicité ;
création de vraies Actions de Groupes judiciaires, avec Dommages et Intérêts punitifs (limités) ;
création d’une protection institutionnelle aux lanceurs d’alerte français et étrangers ;
augmentation de la représentation des salariés au Conseil d’Administration des grandes entreprises dans le cadre d’une « cogestion à la française » (comme en Allemagne) ;
taxation des bénéfices financiers en fonction de la durée d’investissement (de 100 % en moins d’1 jour à 10 % si plus de 10 ans, par exemple) à fiscalité globale inchangée ;
mise en place progressive de sanctions pour les pays ne pratiquant pas un échange automatique d’informations ;
création d’un Google, d’un Facebook, d’un Twitter et d’un Microsoft dans la sphère publique, par coopération avec d’autres pays (comme Airbus) ;
promouvoir le passage volontaire à la semaine de 4 jours (sur le modèle de la loi Robien) dans les grandes entreprises ;
mise en place de sanctions commerciales pour les pays de l’UE qui font du dumping fiscal en profitant de l’ouverture des frontières ;
création d’un Bonus/Malus anti-précarité dans la fiscalité des entreprises, à fiscalité inchangée ;
développer le transport par rail des camions en transit – comme les Suisses l’ont voté en 1994 ;
voire même : —création d’une Assemblée de contrôle du Président, de 300 citoyens tirés au sort, se réunissant 2 fois par an, et devant laquelle le Président vient se justifier. Elle peut convoquer à la majorité (renforcée ?) un référendum révocatoire du Président une fois par mandat.
etc.
Comme on le voit, on trouve vite beaucoup de sujets de RIC – mais il est peu probable que vous entendiez souvent des débats sur ces sujets dans les grands médias …
@Otromeros
Je n’ai pas tout lu mais de ce que j’en ai compris, cette proposition semble supprimer tout ce qui rend l’idée du RIC appréciable. Elle vide de sa substance le dispositif pour « éviter les objections », ce qui est probablement la pire raison possible, pour en faire un gadget parfaitement inoffensif et DONC acceptable par les politiques. On appelle ça une compromission.
Je souligne par ailleurs la faiblesse de l’argument du contrôle par l’élection: Non, les citoyens n’ont à peu près aucun contrôle sur les élus grâce à l’élection. L’élection ne choisit ni les candidats ni ne formule les programmes. Ce sont les partis qui s’occupent de ça ( les primaires sont une vaste farce comme nous l’a bien démontré le P.S. à l’occasion des dernières présidentielles).
Dire que machin ou bidule veulent se faire ré-élire est une sorte de truisme qui passe totalement sous silence le fait que la problématique du régime électif n’est pas une question de personnes mais de système, et que ce n’est certainement pas un RIC « light » qui y changera quoi que ce soit.
@Dissonance(5/7 à 15h05)
A bien comprendre..et pour la petite histoire… c’est ma troisième tentative d’instiller ce sujet ( abordé il y a trois semaines par P.JORION himself…)
Il me semble pourtant, comme à vous , que cette lecture n’appelle en rien au meurtre ou à l’émeute…Je pourrais même être tenté de confirmer votre sentiment ( » cette proposition semble supprimer tout ce qui rend l’idée du RIC appréciable. Elle vide de sa substance le dispositif pour « éviter les objections », ce qui est probablement la pire raison possible, pour en faire un gadget parfaitement inoffensif et DONC acceptable par les politiques « )
Par contre pas d’accord avec votre suite ( » On appelle ça une compromission « )..
Je verrais plutôt dans ce texte un premier pas de prise de pouvoir par une majorité motivée de la population sur des sujets qui la concernent par ordre décroissant d’intérêt …pas une(votre) révolution bien sûr..!!..mais une évolution qui, bien menée, n’INTERDIT aucun pas supplémentaire… « suffit » que ce nouveau système s’installe en montrant son sérieux et son efficacité(dans les sujets évoqués) …libérant ainsi l’ espace nécessaire et suffisant pour traiter MAJORITAIREMENT (par la raison ..!.. et NON par la pseudo -« improvisation révolutionnaire » ) tous les autres sujets passant la « barre » de la sélection annuelle…
Bien y réfléchir avant le « classement poubelle » ..amha.
@ostrodemos
++Une PdR ne peut proposer une mesure modifiant la législation fiscale ou le budget de l’État.
Une diversion de plus, c’est bien ce que je disais. Un « truc » démocratique, donnant l’illusion au citoyen qu’il participe à la démocratie, MAIS uniquement sur ces sujets HORS-BUDGET, autrement dit de moindre importance.
++Sa PdR doit recueillir dans un premier temps 500 signatures physiques de parrainage pour pouvoir être déposée sur le SICR.
Les rédacteurs de ce texte auraient-ils oublié les associations lobbyiste pour le sucre , l’amiante, ou le tabac ? Elles étaient très bien financées, et pas uniquement par les cotisations des adhérents…Avec quelques petits subsides, ça ne devrait pas poser de problème à Bayer/Nonsanto d’obtenir 500 signatures..et de faire sa propagande avec des moyens bien supérieurs à tout le monde…
Ostrodemos, je ne te cache pas que j’ai arrêté de lire après ce paragraphe … Ces propositions sont inutiles. Et ça ne m’étonne pas car E. Chouard n’avait pas l’air de maîtriser le Droit constitutionnel. (Curieux de voir que n’y connaissant rien, Chouard faisait quand même des propositions en Droit Constitutionnel, mais qu’en revanche, interrogé par Denis Robert sur les chambres à gaz, il refusait de se prononcer sur leur existence, au prétexte qu’il n’avait pas étudié le sujet ! Il y a là comme une contradiction…)
Le RIC était un rêve, le rêve de retrouver du pouvoir sur l’économique et le social. Mais on peut très bien abandonner le RIC, sans pour autant abandonner ce rêve, en imaginant ce que serait la première constitution économique du monde.
@Otromeros
Ces amendements ne seraient pas si gênants si seulement le RIC « complet » n’était pas déjà qu’un pas infime dans la bonne direction pour pallier les tares du régime électif. A force de raccourcir les enjambées, on va finir par reculer.
@Vincent Rey: « Au contraire, un gouvernement représentatif bien soutenu par une majorité à l’assemblée, et on fait voter une constitution économique après un référendum « voulez-vous donner une constitution économique à la France ? », je ne vois pas ce qu’il faudrait d’autre. Pour faire des choses décalantes, il faut avoir les moyens politiques de le faire… »
Vous n’analysez visiblement les problèmes institutionnels qu’à l’aune des buts qui sont les votre: l’espoir d’une « constitution économique ».
Je doute franchement qu’une simple action législative soit à même de résoudre le problème. Vous laissez de côté tout le pan d’application d’une telle réforme, dans un acte de foi.
La démocratie semi-directe, vers lequel le RIC est un premier pas, c’est s’assurer le contrôle sur la structure administrative de l’Etat. Il y a une « technocratie » (tout un appareillage d’experts en matière scientifique, administrative et légale) qui évolue dans le sillage de l’Etat. Ce n’est pas un gros mot. La question est: voulons-nous les contrôler dans une certaine mesure, ou devons-nous nous résigner à accepter tous leurs décrets comme la vérité, le bien public, et la morale légale?
Je pense au contraire qu’ils doivent nous rendre des comptes sur leur action. Sans quoi une constitution économique ne serait qu’un voeu pieux.
@ F.68.10 qui dit « ..un vœu pieux.. »
C’est vrai qu’un ministre ou un président ne peut rien, si son administration fait bloc contre lui…
Oui mais en attendant, il aura fait bien du mal.
Ce qui est pris est pris et c’est ce que les classes dominantes réclament.
Prochaine étape : la réforme des retraites.
« tout le mal qu’on nous fait » dit la chanson de Souchon.
Aux actualités sur France2 dimanche soir, dans la partie magazine, Laurent Delahousse a longuement interviewé Sarko à l’occasion de la sortie de son dernier livre.
Pour la forme, vers la fin de l’émission les affaires ont été brièvement évoquées, mais de toute évidence il s’agissait d’abord avec cette émission d’une opération publicitaire au bénéfice d’un ex président !
Où il s’agissait de présenter l’être humain Sarkozy, eh oui nous ne le savions pas Sarkozy est un être humain , cet homme est même doué de sentiments. A part ça, bien entendu, on a rien appris, sauf qu’il a en fait des tonnes et qu’il n’aime ni la Commune, ni Robespierre.
Je précise que dans le journal télévisé qui avait précédé cette partie magazine qui tient plus de Point de vue et images du monde que de Cash investigation, et présenté par le même Laurent Delahousse, la répression de militants écologistes sur le pont de Sully fut expédiée en quelques secondes.
C’était cela la télévision du service public dimanche soir.
Une belle opération de communication qui permet la promotion d’un livre.
L’opération Sarkotton ne pouvant être renouvelée, la vente de ce bouquin améliorera des finances mises rudement à contribution au vu des procès en cours, voire condamnations à venir.
1984, heureusement il n’avait pas anticipé le web, infrastructure tentaclaire devenue indispensable aux multinationales et au secteur financier, avec lequel il est de notre devoir de mener la « Révolution ».
À vos ordres Monsieur le président.
Par contre doucement avec les grenades.
Enfin si vous voulez que votre hélicoptère reste sur le toit.
… et c’est pas prêt de s’arrêter ce cinéma.
En ce moment et dans le courant de la journée à l’Assemblée et sur les plateaux télés, on se rengorge à n’en plus finir sur cette avancée historique (non hystérique) que représenterait cette loi cadre voulue par la majorité : la suppression de la fessée.
Photos : Fessée/Pont de Sully.
Pas de doute, c’est le fameux « et en même temps » qui en tutu, gracieusement, fait ses entrechats sur la grande scène médiatique.
Tragi-comique, non ?!!
De ce côté, les français n’ont rien à envier aux ricains.
Macron vaut Trump.
Sont pas dans la même catégorie (poids mouches/poids lourds) mais deux sacrés champions.
Extinction Rebellion rafraichit la mémoire de François de Rugy (et par la même occasion celle du président Macron ) :
https://positivr.fr/extinction-rebellion-projection-revendications-de-rugy/
Ne faudrait’il sérier les priorités?
Petite chronique de l’apocalypse
29 juin : « Apocalypse nucléaire « silence radio chez les démocrates :
On the first night, Representative Tulsi Gabbard of Hawaii, asked to name the greatest global security threat, replied, “The greatest threat that we face is the fact we are at a greater risk of nuclear war today than ever before in history.” This remarkable declaration was passed over in silence by the moderators and the other candidates, and the subject was not raised on the second night at all, including by Bernie Sanders.
source
https://www.wsws.org/en/articles/2019/06/29/deba-j29.html
§§§§§
Ier Juillet
Mark Esper ne tolèrera plus rien de la part de l’Iran, réaction de Florence Parly
« Le nouveau secrétaire américain à la Défense par intérim, Mark Esper, a déclaré qu’il ne tolèrerait aucune autre action de la part de l’Iran. »
« Une réunion des ministres de la défense de l’OTAN s’est tenue jeudi à Bruxelles. Le nouveau secrétaire américain à la Défense par intérim, Mark Esper, a déclaré qu’il ne tolèrerait aucune autre action de la part de l’Iran. Son homologue français, Florence Parly, aurait répondu en demandant à Washington de ne pas impliquer l’OTAN dans une action militaire dans le golfe Persique.
Par Alex Lantier
https://www.wsws.org/fr/articles/2019/07/01/euir-j01.html
Demander de ne pas ???
§§§§§
Qui est Mark Esper ?
15 Juin
Le New York Times du 15 juin nous a fait savoir qui est désormais autorisé à déclencher la fin des temps :
« ….Mr. Trump issued new authorities to Cyber Command last summer, in a still-classified document known as National Security Presidential Memoranda 13, giving General Nakasone far more leeway to conduct offensive online operations without receiving presidential approval.
But the action inside the Russian electric grid appears to have been conducted under little-noticed new legal authorities, slipped into the military authorization bill passed by Congress last summer. The measure approved the routine conduct of “clandestine military activity” in cyberspace, to “deter, safeguard or defend against attacks or malicious cyberactivities against the United States.”
Under the law, those actions can now be authorized by the defense secretary without special presidential approval….. »
https://www.nytimes.com/2019/06/15/us/politics/trump-cyber-russia-grid.html?smid=nytcore-ios-share
Ainsi le Général Nakasone, et le Secrétaire en titre de la défense des États-Unis, sont habilités à déclencher,sans en référer au Président, des actes de guerre en engageant une attaque sur les infrastructures électriques de n’importe quel pays.
L’actuel Secrétaire est Mark Esper, a propos duquel, Le Soir (en ligne 25/06/2019) titrait :
« États-Unis : Mark Esper, un «dur» à la tête du Pentagone : Le nouveau secrétaire américain à la Défense devra rétablir la confiance entre les alliés avant le sommet. »
Paul Nakasone est le chef de la NSA, du Central Security Service et de l’United States Cyber Command.
En résumé Mark Esper détient les clefs de l’Apocalypse, il est en position d’enclencher des cyberattaques contre l’Iran, par exemple sur son réseau électrique, nos médias nous diront que « ce réseau est défaillant et que la cyberattaque ne peut être prouvée », or l’attaque d’infrastructure majeure est un acte de guerre auquel l’Iran répondra, ouvrant ainsi la porte à une « juste » réponse américaine et fatalement de l’OTAN. C’est dans le contrat. Si l’Amérique est menacée, les autres membres de l’OTAN doivent la défendre.
§§§§§
Nous avons 6 mois :
Il est plus que temps que la raison des peuples européens, (de gauche et de droite )’insurge contre la folie ambiante et l’inconsitance de nos dirigeants ahuris. Nous sommes tous et partout, à pied d’oeuvre, et nous avons six mois pour le faire savoir (prochain sommet 3 et 4 décembre 2019)
Soulèvement général des consciences pour la sortie de l’OTAN.
Vu ce week-end sur Arte un film puis un documentaire relatant la dernière tentative d’attentat contre Hitler.
Je me demande si la nécessité d’entreprendre ce genre d’action n’est pas de nouveau d’actualité ?
L’histoire ne se répète pas, mais le danger est bien là avec des individus comme Trump, Bolsonaro, Poutine et quelques autres, qui font peser une réelle menace sur la paix dans le monde, ce qui était le cas avec Hitler, mais ave aujourd’hui en sus une menace tout à fait inédite, puisque plane désormais le risque de l’extinction de l’espèce humaine et avec elle de quantités d’autres espèces dont dépend notre survie.
Des actions comme celle d’Extinction Rebellion sont-elles vraiment de taille à lutter contre la bête immonde, le mal absolu ? Il est bien évident que ce mal n’est pas incarné par ces quelques individus sus-nommés, ce mal étant en réalité celui de l’existence d’un système mortifère. Nonobstant, nos sociétés sont hiérarchisées, il existe à tous les niveaux des lignes de commandement. Alors ?
Je m’étonne moi-même d’écrire ces lignes, pacifiste dans l’âme que je suis, mais tout de même. Le fait est là, nous sommes dans une impasse totale. Je serais très étonné que ces quelques pensées n’aient pas effleuré les esprits de certains (beaucoup ?) de mes contemporains.
IL me semble que ces solutions qui m’effleurent l’esprit comportent beaucoup d’inconvénients, comme de précipiter la mort de la démocratie, le système se défendant en tuant dans l’œuf toute contestation, ainsi des pratiques qu’on croyait réservées à des régimes comme celui qui mit fin à la révolte de Tian’An Men en 1989 pourrait devenir le lot commun des démocraties occidentales, car c’est la pente qui se dessine actuellement avec la féroce répression policière des mouvements de désobéissance civile. A cet égard ce qui se passe à Hong-Kong actuellement devrait être pris au sérieux, si nous pensons que la démocratie vaut encore la peine d’être défendue, consolidée.
La question que je me pose c’est pourquoi ce genre d’attitude des gouvernants marche dans la population ?
Quand on est un enfant, on est sensé être imprégné de l’idéalisme de nos instituteurs ( qui nous inculquent des valeurs moral de vivre ensemble, de respect, de justice et d’égalité etc..). En grandissant, on s’aperçoit que le monde ne fonctionne pas comme ça et c’est peut être à ce moment que l’on devient adulte, en jouant le jeu…
De plus, dans les représentations et les stéréotypes sociaux, c’est mieux d’être un « bad boy » que d’être un « gentil bisounours ». On a alors une image de virilité, de contrôle, d’aptitude au pouvoir et la libido est mieux stimulé. Il semblerais que les gouvernants et les directeurs de com l’on bien compris et diffusent ces représentations à grande échelle.
Du coup, tout ce qui est perçu comme trop naïf est peut être considéré comme un enfantillage et on se retrouve alors avec des gouvernants qui ne défendent plus l’intérêt général mais l’intérêt du pouvoir et de l’argent.
J’ai bien l’impression que c’est ce qui va nous mener à une planète étuve.
Cinéma toujours… après les sans dents, les GJ, les chômeurs, les écolos, les urgentistes… les français découvrent l’attention de ceux qui les gouvernent.
Et après le « libéralisme » vient le « survivalisme ».
Dans le « libéralisme », l’élite ne s’est pas portée au secours de la société lorsque la mondialisation a imposé ses nouvelles règles. Non, pas vraiment, mais elle a fait tout son possible pour accompagner le mouvement.
Pareillement elle ne viendra pas se pencher au chevet du malade. Les urgentistes peuvent toujours tomber d’inanition sous le soleil. S’ils se font ramasser par la patrouille, ils risquent de passer un bout de temps à l’ombre pour leur plus grand bien, qu’on dira.
A la nation on dit « adaptez-vous » mais je ne sais pas par quel hasard les gens entendent « aidez-moi ». Les « survivalistes » sont encore à découvrir, là, tout en haut.
Entre ça et l’autre flambie qui nous affirme que son ennemi est la finance pendant le même temps qu’il envoie sont ministre de l’économie
Donc le dernier ci-dessus prévenir à la City que ce beau message délivrer à tout son peuple est un mensonge.
C’est sure qu’on peut être modéré avec tout ce cynisme.
Tant d’incohérence donne le vertige !
Mais où allons-nous si nous continuons ainsi, en toute conscience, à faire le contraire de ce que nous disons faire ?
Pour ne pas sombrer, emportés par le vertige, il nous reste en effet la désobéissance civile.
Les dirigeants sont formatés et en définitive sous-informés, par exemple du fait que l’armement nucléaire est déjà hors de contrôle et que sa « miniaturisation » engendre mécaniquement l’escalade et met fin au pacte MAD.
Nous pouvons construire partout des cercles de réflexion populaires, qui après documentation et analyse, se donneront pour tâche d’éduquer les élites tout autour d’eux, par exemple en leur faisant prendre conscience que l’extinction de l’espèce est assurée, puisqu’un dérapage nucléaire résout la question climatique. De fait, nos dirigeants ne savent pas que le technologiste du système militaro-industriel et médiatique de l’armement US est dans une impasse terminale, et que la puissance US ne tient plus que sur l’usage du nucléaire.
Il est vrai qu’à mon age, je n’ai plus rien à perdre, aussi je peux me mettre au banc de toute carrière en mettant l’OTAN sur la selletteL Laissons les jeunes à l’abri afin qu’ils pour reproduisent l’espèce et élèvent les petits (en sécurité, relative) : Les PAPIS FERONT DE LA RÉSISTANCE CIVILE.
Bonjour,
Puré, Elton John fait peur…..Faudra dire aux stars d’arrêter avec le botox et les implants…..;-)
Sinon sur le fond, quoi dire? Je ne suis pas un grand fan des vidéos miroirs qui se veulent faire des « liens » sur des sujets contradictoires…
Alors ok, Macron est complètement piégé dans ses contradictions capitalo-techno-startup-écolo compatible, mais je ne pense pas que c’est lui qui donne l’ordre à des CRS bas du front de se comporter comme çà….
Macron, il est comme Bruckner, Alexandre, Lagarde, je pourrais en citer une centaine. En gros, ils croient à notre modèle économique et que la crise écologique sera réglé par un peu de techno et de nouvelles règles de marché (taxe carbone, etc,etc… ). Ces gens ne remettront jamais en cause le capitalisme, JAMAIS. Et pourquoi? Car , ils n’en ont jamais subi les nuisances. Ils ont toujours été du bon côté! C’est pas eux qui trimballent les valises dans les hôtels de luxe, c’est pas eux qui respirent les vapeurs toxiques des confectionneurs de T-SHIRT du Bangladesh. C’est pas eux qui se font expulser de leur terre pour faire de l’huile de palme, etc,etc,etc,etc,etc,etc….
Ils ne le reconnaîtront jamais qu’ils sont du bon côté. Ceci leur permet de tenir le coup, de pouvoir se regarder dans la glace, de pouvoir serrer fort leurs enfants en se disant que demain le monde leur appartiendra. C’est pas facile de vivre avec sa conscience même quand on est blindé. Être riche ne leur suffit pas, ils veulent aussi se croire juste et bon. En paix avec eux même. Au fond, j’ai de la tristesse pour eux. Prisonnier de leurs illusions.
Alors ami du blog, trinquons et dansons ce soir car nous ,nous savons que tout est éphémère. La beauté ne s’achète pas. Elle se savoure.
Dansons, dansons… Nous y sommes :]
https://www.youtube.com/watch?v=SnYR3Z3SWeI
@Pierre
Il n’y a même pas besoin de nier une condition sociale supérieure pour pouvoir se regarder dans la glace. Les religions se sont occupées de résoudre cette dissonance cognitive depuis des siècles (des millénaires) en fondant l’idéologie du mérite. Ces gens sont convaincus qu’ils ont gagné leurs privilèges par quelque action glorieuse, ou à tout le moins qu’ils ont su préserver avec force et courage l’héritage (forcément légitime) de leurs aïeux.
Scénario :
Que le climat affecte notre société de façon si violentes, et si rapide, que les mots de ces crétins restent suspendus dans le vide, rendus obsolètes aux yeux de tous par les faits.
Nous aurions là encore, fort à faire…
« fort à faire » c’est sûr.
https://www.facebook.com/watch/?t=3&v=2090727171057000
Dans ce genre de situation, je pense que le plus pertinent serait d’appeler aussi vite que possible un avocat pour qu’il vienne mettre les choses au clair sur place. On a vu à l’occasion de certaines manifestations des gilets jaunes que c’était une excellente manière de contrer les actions illégales des forces de l’ordre.
@Jacques Seignan
Medellín, le 5 juillet 2019
Cher Jacques,
1. Tout d’abord, merci (beaucoup) pour votre réaction du 2 juillet. J’ai fait exprès: attendre un petit peu en vous renvoyant ma réponse, surtout parce que j’aimais voir ce qui se passerait à Washington le 4 juillet.
2. Ce n’est pas mon intention de blesser ‘tout un peuple’ ou d’autres ‘regroupements’ entiers, c’était plutôt une manière de provocation, ou de chatouillement. Vous avez entièrement raison que ce n’est et ne sera pas juste d’assimiler un regroupement entier aux décisions précises prises par un ou par des individu.s connu.s nommément.
Je ferai mon mieux de ne plus vous irriter, promis.
3. Rentrons aux actes de Emmanuel Macron. Il y a, depuis hier, une preuve d’une liaison CAUSALE et DIRECTE entre ses décisions et une forme de les copier de coté du président MINORITAIRE des EEUU, DT aux EEUU
Parce que, c’est tout à fait clair, que c’était tout d’abord Emmanuel M, et très probablement son épouse Brigitte T, qui ont provoqué dans la tète de DT le plan de répéter la folie du 14 juillet à un futur July 4.
Et, comme nous le savons, ce n’est pas la première fois que, ok…. laisse-moi penser… qui… qui… qui … prend l’initiative, sans aucune critique (au moins connue de ma part…) du coté de la population francaise… de ¨contaminer¨, ¨empoisoner¨ des décisions politiques ¨ailleurs¨.
4. Là, mon cher Jacques, nous rentrons dans une étape difficile de la relation entre vous et moi… parce que… OÙ, OÙ se trouve ce secret, cette clé, au grand secret de cette admiration secrète, silencieuse, profonde, noire, dure, autoritaire du coté de ce silence en France devant ce monstre de cette contamination, de cet empoisonnement?
Et les conséquences sont graves, TRES graves…
https://www.youtube.com/watch?v=lE3rNWYvkRg
Alors. OUI vous avez toute la raison Jacques, c’était bien sûr Macron et sa femme qui ont ‘organisé’ l’empoisonnement, mais OÙ se trouvait, OÙ se trouvait le ‘frein’ en France?
https://www.youtube.com/watch?v=VE772okVcXc
5. Dans les années 1965 – 1966 – 1968, on a fait beaucoup, mondialment, pour chercher un changement de font, en ce qui concerne la démocratie (directe, participative), la transparence, la paix, et, certainement, quant aux droits de toutes et tous (minorités ou majorités, du respect).
C’était toujours TRES dur d’expliquer en ‘France’ (je n’écrirais plus: au public francais..) ce qui voulait dire vraiment le changement non-autoritaire, paisible, démocratique que les gens du Nord de l’Europe cherchaient.
Une ‘barrière’, presque socio-psychologique entre la réalité en France et la réalité ailleurs…
Presque un syndrôme de Stockholm, qui ‘paralisait’ la possibilité d’échanger des idées, des changements en France… et, vraiment, pour moi personnellement une déception.
Je n’arrivais pas à comprendre d’où venait cette presque addiction à l’attitude autoritaire, à la reduction de tout, de toute une culture dans son propre fief.
Exemple: tandisque des représentants des appelés se rencontraient pour la toute première fois à Malmö, Suède, nous étions TOUS d’accord sur la tâche urgente de copier les exemples anti-autoritaires, anti cérémonies militaires de la Scandinavie dans TOUTE l’Europe.
Ce qu’on a pu réaliser jusqu’en Espagne et le Portugal, sauf…. pardonnez moi… sauf… en France…
Cet égarement, cette ‘fièvre’ nationaliste, militairiste, punitive, dure, macho, super macho, nucléairiste… cette attitude DURE, aussi du cotés des femmes, cela c’est UNIQUE en Europe et se présente qu’une seule fois par année: le 14 juillet en France, notamment la folie de la cérémonie militaire des Champs Elysées.
Ok ok, avec une seule exception en Europe élargie… la Russie.
6. Comment démanteler ce ‘complexe’ psycho-macho-militairiste, comment dégonfler toute cette folie irresponsable, cette démonstration de l’irresponsabilité, cette démonstration de la faiblesse psychologique, qui est, au fond, le coeur de la cérémonie militaire du 14 juillet au centre de Paris?
Comment, Jacques, comment c’est possible qu’en France il n’y a pas un rejet TOTAL, comme dans le reste de l’Europe de ces démonstrations futiles des faiblesses de l’ètre humain?
Je n’arrive pas à le comprendre, et je peux vous assurer, que les appelés francais que j’ai (bien) connu dans le passé, y compris aussi des officiers comme le sous-admiral Sanguinetti, étaient TOTALEMENT opposés à leur ‘usage’ leur ’emploi’ par les …. tiens… par QUI, Jacques? Aidez moi svp… QUI en France composent cet enfer, cette prison, qui en France, créent ce ¨Stockholm permanent en France¨???
7. Alors. comment ‘casser’ le mythe, ce mythe d’idôlatrie?
Basée dans un mensonge! Parce que, M. le petit Italien a BIEN perdu à Waterloo, et il ne voulait PAS du tout un enterrement aux Invalides.. au contraire.. et vous le savez mieux que moi: il voulait sa tombe à l’îsle même. C’était ¨La France¨ qui l’a sorti de sa tombe, et qui l’a donné cet endroit totalement non-mérité à Paris.
Bon, restons calmes… vous voyez ce qui se passe de nos jours dans le Valle des Caidos en Espagne..
(https://elpais.com/tag/valle_caidos/a … )
Cela serait un bon exemple à suivre?
Pourquoi PAS? Pourquoi PAS casser drastiquement le mythe, et faire sortir NB de sa tombe et le renvoyer où il la voulait lui même: https://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%A9e_du_Tombeau
8. Alors: comment ‘reconstruire’ une France humaine, humaniste, inclusive?
Pour moi, aussi considérant l’attitude SCANDALEUSE de Marie Josephe Rose Tascher (de Pagerie), et son influence desastreuse sur Napillo quant à la réintroduction de l’esclavage, il nous faut nous concentrer sur les héros, les hériones oubliées et oubliés de la France.
Un homme SYMBOLIQUE est, sans doute: Mathieu Louisy.
Quel SUPER héro, quel super héro de la France, oublié.. là, tout près d’ici: au Guadeloupe..
http://une-autre-histoire.org/louisy-mathieu-biographie/
Moi, de ma part, je dirais:
* réorganisation TOTALE de la conscience de la France, comparable aux processus de nettoyage en Belgique (Congo), les Pays-Bas (Indonésie), Allemagne (Nazi), Espagne (Franco), Italie (Mussolini), Grece (les Colonels), Portugal (Salazar), et rinser pour toujours la mémoire de la France
* destruction totale de la tombe absurde aux Invalides, remplacer ce monstre par un monument MODESTE pour honorer la lutte du tres grand citoyen et homme politique francais: Mathieu Louisy
* débat et processus révolutionaire politique et constitutionnel en France: demanter totalement la structure bonapartiste, abolition du systeme d’elections indirectes, abolition du sénat, reduction de la presidence aux séances de thé avec des ambassadrices/deurs entrants et sortants, et introduction d’un système politique decentralisé et démocratisé, style Suisse / Allemagne / Finlande
* réintroduction en toute Europe (y compris la Turquie et la Russie, alors le conseil de l’Europe) d’un service social obligatoire, pour toutes et tous, entre 18 et au maximum 24 années. Jamais dans votre ‘propre’ pays, toujours dans un autre pays, ou dans les tropiques.
Contre poids: un système très fort de syndicalisation laboral et de coopératives/mutualités, pour garantir dès le début la dominance des DROITS des appelé.e.s sociales et sociaux, avec un système SOLIDE des droits sociaux et économiques, et avec des rénumérations fortes et exemplaires… ainsi guarantissant la formation des jeunesses bien conscientes de ses droits, de la CO-responsabilité, de la liberté, de la solidarité et de l’égalité et créant des opportunités pour des filles et garcons conscient.e.s et responsables et plein d’autoestime.
9. Jacques: Tâches?
9.1. promouvoir la paix, participer a la prevention de la violence dans quelconque forme
9.2. promouvoir le sauvetage de la nature: suivre les conseils de l’ETH, Zürich, reforestation impressionante, mondiale: https://ethz.ch/en/news-and-events/eth-news/news/2019/07/how-trees-could-save-the-climate.html
9.3. promouvoir la solidarité pratique: formation des ‘peer-groups’ pour sauver les ‘drop-outs’, les oublié.e.es, les victimes jeunes, dans toutes ces formes, en les sortant des syndrômes de Stockholm de la drogue, de la violence, des bandes criminelles, des fanatismes de n’importe quelle origine
9.4. promouvoir la RESTAURATION et la MAINTENANCE des diverses formes de patrimoine: dans la nature, dans l’architecture, dans les arts, dans la science etc.
10. Re-ouvrir le débat sur une AUTRE société, dans laquelle la réalisation simulatanée de la liberté, de l’égalité et de la solidarité finalement sera ¨à la portée¨… sachant que l’déal restera toujours un rêve.
b.à.v. JL
@ Jacques Seignan..
Et probablement mon ‘oubli’ cache quelque chose effrayante.. non, plus fort: mon ‘oubli’ cache certainement ¨una cosa terrible…¨… l’héritage tellement affreux de la décision ‘clandestine’
(source: https://www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_1993_num_31_1_404097 ).
Suivre l’Allemagne: Francois Leclerc nous en peut écrire et dire beaucoup plus, et j’espère le lire beaucoup plus souvent ici sur les pages de Paul Jorion.
Il nous faudra une Mutualité Jorion: dans laquelle nous capitalisons d’une manière associative, coopérative, les résultats de nos échanges ici au Blog et dans les travaux de Paul Jorion et de Francois Leclerc.
A bas la dictature du nucléaire! A bas la dictature du nucléaire! A bas!
En avant la transition rapide, de choque, vers une société d’hydrogène basée sur des sources d’énergie renouvelables – non-nucléaires.
Les trains ‘francais’ AUSSI en France, pas seulement en Allemagne!
b.à.v. JL
@Johan Leestemaker
5 JUILLET 2019 À 22 H 15 MIN
Gracias tambien ! 😉
Bzz bzzz bzzz , planter des arbres , mouti bene, et prendre soin de nos belles abeilles pourvoyeuses de Vie, de Beauté et d’Energie, et d’une si belle intelligence naturelle, d’un miel savoureux (entre autres…), nourrissant et parfumé, yepa , c’est encore mieux.
L’agriculture biologique améliore les performances des colonies d’abeilles mellifères
Publié par Adrien le 05/07/2019 à 08:00
Source: CNRS INEE
« Les abeilles ne sont pas seulement utiles aux humains en tant que productrices de miel, mais aussi en tant que pollinisatrices de fleurs sauvages et de cultures. Elles se nourrissent exclusivement de nectar et de pollen et souffrent donc de la faible disponibilité en fleurs en mai et juin entre les périodes de floraison du colza et du tournesol, comme cela est typique dans les paysages agricoles très intensifs. Au cours de cette période, la collecte de pollen, la production de miel et la croissance des colonies diminuent. »
« Une étude qui vient d’être publiée dansJournal of Applied Ecology montre que l’agriculture biologique peut atténuer ce déclin. Les parcelles cultivées en agriculture biologique offriraient en effet aux abeilles domestiques plus de ressources, notamment par la présence d’adventices (que l’on appelle à tort « mauvaise herbe »), notamment. Les chercheurs ont trouvé jusqu’à 37% de couvain, 20% d’abeilles adultes et 53% de miel supplémentaire dans les colonies entourées de parcelles agricoles biologiques par rapport aux colonies situées dans des paysages agricoles conventionnels en examinant durant six ans près de 180 ruches dans le centre-ouest de la France. »
https://www.techno-science.net/actualite/agriculture-biologique-ameliore-performances-colonies-abeilles-melliferes-N18628.html
Découverte d’un nouveau mécanisme d’apprentissage social chez l’abeille
abeille apprentissage social nectar Publié par Adrien le 17/05/2019 à 08:00
Source: CNRS INEE
« Les abeilles domestiques, comme d’autres insectes sociaux, dépendent de manière critique de la transmission sociale de l’information pour réussir leur recherche de nourriture et parvenir à un bon fonctionnement de leurs colonies. Ainsi, à leur retour à la ruche d’un vol de butinage, les abeilles communiquent à leurs congénères des informations sur la source de nourriture butinée. Ces informations portent sur son emplacement par la réalisation d’une danse frétillante (découverte par Karl von Frisch, Prix Nobel de Physiologie ou Médecine 1973), tandis que sa nature est renseignée par l’odeur de la plante visitée qu’elles portent sur leurs corps et par le nectar distribué par un échange de nourriture appelé trophallaxie. Ainsi informées, d’autres abeilles vont alors quitter la ruche pour aller butiner cette plante, sans passer de temps à chercher d’autres ressources, optimisant ainsi fortement la récolte de nourriture de la colonie. »
« Pendant longtemps, on a considéré que l’échange de nectar sucré par trophallaxie était nécessaire pour informer les abeilles de la ruche quant à l’odeur de la source, les abeilles apprenant une association odeur-renforcement alimentaire. Cependant, récemment des chercheurs ont observé que ce n’était pas forcément le cas, et qu’un simple contact corporel entre les butineuses pouvait être suffisant. Mais alors quelle est la nature précise du mécanisme impliqué ? La réponse à cette question vient d’être apportée par des analyses comportementales réalisées par le laboratoire Evolution, Génomes, Comportement et Ecologie (EGCE – CNRS/ Université Paris Sud/ IRD) couplées à des enregistrements des mouvements antennaires des abeilles. »
https://www.techno-science.net/actualite/decouverte-nouveau-mecanisme-apprentissage-social-chez-abeille-N18473.html
@ Dundee muchas gracias!
Très util, un apport considérable!
Pour vous: https://www.youtube.com/watch?v=RAKCzcX1420
(C’est ESSENTIEL de réforester les plantations de café, où l’on avait coupé presque tout, après la crise des maladies de 1982/1983, et l’introduction des variétés ‘qui n’avaient pas besoin de l’ombre..’… on a payé TRES TRES cher ici au pays pour cette erreur fondamentale… une érosion immense, une perte des abeilles impressionante, et, alors, une perte de productivité des cafetales grande..
Un abrazo,
JL
Nous n’avons plus guère de temps, l’écocide est en marche. Nous n’agissons pas, car nous avons le cerveau lessivé par les mensonges volontaires des élites qui ne visent qu’à conserver leur position. Désormais notre seul moyen de lutte est la vérité. Il nous faut réapprendre à penser à fond, quitter la facilité des pensées slogan et chacun, à tout moment, a tout niveau participer à la reconstruction du vrai, à commencer par vérifier les faits.
Par exemple, Johan Leestemaker, cite l’article de la prestigieuse École Polytechique de Zurich, lequel propose la reforestation planétaire massive, mais à l’analyse, ce papier n’est qu’une vaccine (voyez comme nous avons des solutions) destinée à nous faire croire que les transnationales maitrisent les problèmes et ont déjà les solutions. C’est faux.
En effet cet article ne va pas au fond du problème, il se contente de fixer notre imagination sur le fait qu’une forêt qui pousse fixe le carbone atmosphérique, le séquestre dans un puits, mais avoue aussitôt ne pas savoir mesurer l’impact
“We all knew that restoring forests could play a part in tackling climate change, but we didn’t really know how big the impact would be. Our study shows clearly that forest restoration is the best climate change solution available today. But we must act quickly, as new forests will take decades to mature and achieve their full potential as a source of natural carbon storage.”
L’article, participe à l’instaurer le spectacle de la bataille pour les puits de carbone, mais en adorant un modèle bancal qui ne prend pas prend en considération le fait avoir fixé le carbone, la foret le restitue.
Les arbres meurent, les champignons décomposent et libère le carbone : les forêts actuelles ne transformeront pas en charbon. Même si certains arbres vivront cinq-cents ans, c’est qu’autour de ces géants bien de jeunes baliveaux seront retournés en carbone. Bruler du bois à grande échelle comme énergie renouvelable est une illusion, et ne fera que modifier les quantités entrées sorties du flux carboné, rien ne nous assure que le stock aérien de carbone finisse par s’équilibrer au stock terrestre, et à un niveau supérieur! Plus immédiat, le slogan de la neutralité carbone du bois combustible fait l’ Autriche est le pays le plus avancé dans les technologies et l’équipement domestique pour l’utilisation des pellets et du bois déchiqueté, mais c’est aussi, pour cette raison, un pays noyé dans les particules fines. (L’emploi de l’énergie nucléaire est constitutionnellement interdit en Autriche, ce e qui n’est reine en comparaison de l’effroyable déglingue technofinancière du nucléaire civil français, ce dont nous devrions tous discuter très sérieusement à chaque déjeuner )
Bien entendu, il nous faut reboiser, pour préserver les sols et réalimenter les nappes phréatiques, et bien entendu il faut stocker du carbone dans le bois d’oeuvre et des meubles pérennes, peut être, aller vérifier pour savoir, en évitant peut-etre de les badigeonner les forets de Notre Dame par des solvants carbonés, l’identification du produit est aisée, il projeter sous forme de mousse avant de pénétrer
https://www.youtube.com/watch?v=EDzd9vFkAcc
Les papis font de la résistance.
@ Jean – Luce Morlie
Medellín, le 6 juillet 2019
Merci de votre réponse, de votre critique, de votre analyse, de vos conclusions et, si vous me le permettez, le manque de vos alternatives.
Veuillez me corriger si je ne le vois pas bien, mais votre critique (des éléments) de l’étude de la ETH à Zürich, me paraît au fond, le type de la logique de critique: ¨cet article ne touche pas aux éléments non-traités, mais si parle des éléments si-traités¨.. (l’impact des produits des bilans de la photo-synthèse et son opposée).
Si on veut lire un article traitant de vos préférences, alors,je vous propose: écrivez-le, ou donnez-nous les références des études d’impact désirées par vous?
Votre conclusion ¨bien entendu, il nous faut reboiser etc¨, résume PARFAITEMENT l’essentiel de l’étude de la ETH, et j’estime que cette conclusion est urgente, nécessaire et plus qu’utile, dans un environnement dans lequel pas mal des gens, par exemple ici en Colombie, se demandent quoi faire et dans lequel ni le drame de la DE-forestation ni l’urgence de la RE-forestation sont claires ou connu.e.s.
Oui, je peux m’imaginer que cela vous paraît absurde, mais veuillez me croire // me donner un peu de crédit (de toutes facons, c’est ma profession…), la PLUPART, c.a.d. plus que 50 %, des populations en Amerique Latine ont d’autres choses pour s’en préoccuper, par exemple: comment je vais survivre jusqu’à ce soir.
(veuillez le demander aussi à Francois Leclerc, connaisseur des Favelas au Brésil.¨
Pour vous présenter le contraste: moi, de ma part, je ne peux pas m’imaginer un Jean-Luce Morlie nous écrivant un billet ici au BLOG, nous proposant de couper toutes les forêts et les bois de la Colombie, du Vénézuela, du Brésil, de l’Ecuador et du Pérou.
Et, veuillez me donner un petit peu de crédit Jean-Luce, malheureusement c’est EXACTÉMENT ce qui fait actuellement le brigand que se trouve au sommet de l’état brésilien! Et ne l’oubie surtout pas: ce ‘sieur’ a ‘gagné’ les élections… ce n’est pas un dictateur..
Veuillez, alors, comprendre, qu’une étude comme celle de la ETH est PLUS que bienvenue, non, au contraire: est URGENTE et INDISPENSABLE.
Et, évidemment, des études ADDITIONNELLES sur les impacts, les risques, les meilleures stratégies de reforestations sont aussi urgentes et indispensables. Mais cela c’est un pas suivant.
Je suis heureux de lire que vous nous proposez de devoir ¨tous discuter très sérieusement à chaque déjeuner¨ l’effoyable déglingue technofinancière du nucléaire civil francais.
Quand même, veuillez me permettre, s.v.p., deux questions à vous:
a. et le déglingue technofinancière, (et géopolitque!) du nucléaire MILITAIR francais?
b. que faire après les déjeuners? simplement continuer avec les déglingues?
Où est-ce que la France a urgemment besoin d’une femme comme Angela Merkel, en plus, une spécialiste dans un des sous-domaines, comme nous peut confirmer le dr. Francois Leclerc, phycicien-nucléaire.
Troixièmement, j’aimerais revenir à une ‘généralisation’ que vous nous présentez ici, et que je ne peux pas bien inserrer dans mon impression de votre approche sérieuse et précise et scientifique.
Vous parlez des ¨transnationales¨.
Alors, tout d’abord un constat: a priori, je ne suis ni juriste, ni avocat, ni ‘défenseur commun’ des transnationales, ou des autres formes des entreprises, bienque je suis entrepreneur moi-même, et bienque j’ai gagné mon pain presque toute ma vie dans les entreprises, bien entendues, des entreprises privées, des entreprises étatiques, et des entreprises mixtes: ¨étatiques-privées¨.
Dans ma (relativement, longue) ‘vie’ dans cette diversité de formes d’entreprises, j’ai rencontré des escrots, des femmes et hommes dédiqué.e.s, et des anges, mais aussi des idiots et idiotes pur sang. Un peu de tout, un tuti fruti.
Ca va de même pour des acteurs et des actrices dans la vie politique et publique, mais j’avoue que j’ai une petite préférence pour les femmes et les hommes travaillant dans les entreprises. (Le pourquoi mérite un billet, veuillez me croire, après mes ‘expériences’ en Indonésie, en Afrique et en Amérique Latine.)
Ce que je n’arrive pas comprendre de votre remarque, c’est le niveau ‘généraliste’ de votre critique vis-à-vis des transnationales.
Quelle est votre appréciation du billet récent de Paul Jorion, faisant référence au travail des frères Solvay, Ernest et Alexandre?
Solvay, appartient au groupe des transnationales auquel vous vous référez dans votre critique?
Et pourquoi?
(https://www.juniorprogramme.be/fr/content/solvay-fair-impact
https://www.solvay.com/en/what-is-solvay )
b.à.v. JL
@Johan Leestemaker
Merci de vos questions,
Partons de ma réponse dans le fil du billet « solvay » , je l’ai postée le 29 juin à12h13. je vous la recopie ci-dessous pour plus de facilté, elle n’avait fait l’objet d’aucun commentaire. (je découperai couperai ma réponse en deux posts)
Jean-Luce Morlie
29 juin 2019 à 12 h 13 min
En effet, ayant habité longtemps près de l’UT, appris à nager dans le beau bassin Solvay de Couillet, ayant étudié et travaillé (brièvement) dans son Institut, je sais qu’Ernest Solvay agissait localement en apportant les conditions de l’accroissement des facultés productives des travailleurs, par une plus grande connaissance des métiers, plus de sécurité d’existence, plus de bien -être. Cette « Solvay way » est toujours l’esprit du groupe Solvay pour l‘organisation du travail de ses employés et les relations de ses entreprises à leur environnement immédiat.
Toutefois l’esprit ingénieur d’Ernest Solvay voyait plus large encore : il concevait la nécessité de repenser le cadre conceptuel de circulation de la valeur économique. Trop en avance, le comptabilisme ne fut guère écouté. Un siècle a passé et nous nous trouvons devant le même défi : avoir à changer le cadre du rapport de l’économie à l’équilibre social global. Il y va, chacun le sait, de la pérennité de notre espèce.
Depuis plus de dix ans l’intelligence collective de ce bloque a mis en évidence quelques leviers essentiels permettant de construire le cadre économique qui nous est, par la force de l’histoire, impérieusement nécessaire. La Belgique dispose toujours d’une formidable capacité d’entreprendre. Pour ses capitaines d’industrie il s’agit, aujourd’hui de reprendre, rationnellement et radicalement, comme le pensait Solvay, la question de l’encastrement des mécanismes économiques dans l’organisation sociale du futur de l’humanité : d’assurer bien au-delà de la survie, une large la couverture des besoins de nécessaires à ce que chacun développe son humanité, et que ces conditions de sécurité d’existence concourent, par la participation autonome de chacun, au bien être commun, à la justice sociale et à la liberté individuelle.
Au moment ou la Belgique semble éclater en particularisme, les Flamands et Wallons soutiendront d’un commun accord, la construction d’une organisation sociale qui enraiera la paupérisation mondialiste et répondra à la même aspiration populaire d’émancipation, laquelle à la même vigueur dans les deux langues. Il est nécessaire, pour la Belgique et pour l’Europe, que les capitaines industriels et politiques de ce petit pays assument ce que nous sommes, et qui prend racine dans le fait d’avoir été à moment de l’Histoire, l’avant-garde mondiale l’industrie. Parmi ces décideurs et décideuses, il en est aujourd’hui qui conduiront l’industrie des Belges à l’avant-garde des réponses à la question sociale mondiale, l’Histoire à l’ironie subtile.
suite
Ma critique des transnationales ne porte pas sur la nécessité de construire les « gros outils technologiques» en s’appuyant sur un réseau de production mondialisé, elle porte sur la déviance financière qui l’accompagne et qui en perverti le sens et ravage la planète.et la vie des individus jetables.interchanges.
Nous vivons heureusement la fin du technologisme, c’est-à-dire l’alliance entre la technique, l’hydre financière et la pègre régnant dans la pègre qui manœuvre l’appareil politique judiciaire, et policier.
L’échec total du renouvèlement de la technologie militaire US est aujourd’hui patent et défini.
Boing est désormais cloué définitivement au sol, pour des économies de ronds de carotte, et dissimulation d’information, et le plus sérieux est la manœuvre Boeing FFA décrédibilise radicalement la FFA, ce qui ouvre la porte à « l’incertitude de la certification » à la multiplication des certificateurs et plus d’opportunité encore de commander la certification qui vous est nécessaire au certificateur qui vous l’attribuera, comme pour la multiplication des certificateurs en matière de normes européennes.
Les centrales nucléaires françaises sont dans la même spirale descendante, et il n’y a plus de solution dans le cadre du capitalisme actuel, la messe est dite.
Ma critique de l’article de École Polytechique de Zurich, porte sur le fait qu’elle s’appuie sur un modèle statique de là quantité de carbone qu’il faudrait fixer dans la reforestation. Cette approche est radicalement fausse, puisque le niveau de co2 est réglé par un flux entrant et un flux sortant.
Le rôle idéologique et politique d’une telle simplification (à l’insu de leurs auteurs) est une opération tendant à faire croire que les « scientifiques » ont la solution, mais à condition d’être soutenu par « une croisade verte mondiale » décidée par les grands décideurs », c’est-à-dire en faisant un pas un pas de plus vers la dépossession de la capacité des peuples à réinventer radicalement, dans la quotidienneté pratique, les formes d’organisations de la vie collective assurant la pérennité de l’espèce dans son écosystème.
Il est bien entendu parfaitement légitime et souhaitable que nous utilisions l’étude de l’ETH dans l’urgence qu’il y a de lutter contre l’aggravation du pillage et de ladestruction de la foret amazonienne et des populations qui y vivent, mais avoir raison par des arguments tronqués, légitimiste ceux qui les ont produits de cette façon, je crois utile de préparer la suite en les rectifiant dans le même mouvement que nous les utilisons.
Un autre aspect de la fin du technologisme est que nos dirigeans n’en n’on plus la capacité de maitrise intellectuelle, et ce ci est rassurant car nous pour nous réunir , nous infrrmer, et prendre la parole à leur place.
(je ne connais pas la situation du nucléaire militaire français, nous avons seulement appris que son budget va doubler ?) Par contre le niveau d’analyse stratégique baisse partout (je me souviens d’un opposant à la stratégie de dissuasion qui déclarait : la dissuasion est un leurre voyez les Malouine , l’Argentine savait que le Royaune-Uni avait la bombe atomique et cela ne les pas dissuadé). Je viens de lire le rapport officiel US présentant les règles de la gestion de guerres nucléaires localisées. Nous sommes gouvernés par des fous, qui ne comprennent plus rien aux accords MAD, mais qui ont bien envie de gagner des sous en faisant tourner le stock de mininuke. Ce qui inévitablement entrainera des dérapages, puis l’escalade et, passé un certain seuil, la frappe du mort. L’enclenchement est automatique, car ce sont des algorithmes qui décident, le temps de réponse est trop court et le système de la double clé, un mythème qui court dans ce qui prend le risque de devenir il était une fois Hollywood .
En espérant avoir éclairci mon obscurité
Bien à vous
J-L M
@ Jean-Luce Morlie (deux fois.. le 7 juillet passé)
Medellín, le 10 juillet 2019
Cher Jean-Luce,
1. Tout d’abord un (grand) merci pour vos deux réactions subtiles, bien réfléchies, et défiantes.
Veuillez me pardonner ma réaction retardée, causée par un agenda bien rempli de ce coté.
2. Je suis heureux d’identifier dans votre approche une ¨actor oriented¨ analyse (une analyse axées sur les acteurs).
Je viens d’une ‘école’ de Latino Americanistas, où ¨l’ensemble des outils scientifiques¨ d’une approche plutôt structurelle, se combine toujours avec un oeil attentif, précis, subtil et ¨bien réveillé¨ pour les actions individuelles des acteurs au sein des structures décrites et analysées.
Exemple: la personne de Paul Jorion dedans le secteur des services financiers, par exemple IndyMac (re: https://www.pauljorion.com/blog_en/a-propos/).
3. Dans votre plaidoyer pour des actions du coté des capitains d’industrie belge, j’estime que nous n’allons pas voir grande chose. Je dirais: il nous faut un petit peu plus de détail.
Mais j’apprécie beaucoup votre remarque, qui réflet aussi des ‘soupirs’ que j’ai entendu mille et mille fois, notamment des ex-capitains d’industrie: c.a.d., lorsque (surtout: ils) quittent les industries, et rentrent dans la vie des pensionnés.
Combien de fois j’ai entendu: ¨non, je ne pourrais plus y rentrer, je déteste le fait que tout est devenu argent là-bas, la science, la technologie, le progrès ne compte plus, cette entreprise X ou Y s’est transformé en ‘usine de vente de patentes’, ou, un variant: cette entreprise ne gère que les courants ¨d’inputs¨, luttant pour gagner encore plus des marges (absurdes) sur les PME produisant ces inputs.
4. Je supporte votre idée de l’identification des ‘change agents’ au sein des groupements d’entrepreneurs, et j’aimerais y ajouter aussi le https://www.csreurope.org/, ajoutant quelque chose qui très souvent est restée sousdéveloppée: la surveillance du public.
Les BLOGs Jorion / Leclerc y jouent un rôle fondamental, et il faut faire tout pourque la continuité structurelle du BLOG soit garanti.
5. En ce qui concerce vos caveats sur les bilans des flux d’entrée et de sortie de CO2 dans les forêts: oui, bien sûr, vous avez tout à fait raison que la situation est complexe, et que le message de triomphe de l’ETH mérite et nécessite des remarques d’avertissements.
En même temps; ne l’oublions pas la nécessité urgente de trouver de moyens de mobilisation pour arrêter les destructions provoquées par la déforestation, dont les conséquences ne se trouvent pas seulement au niveau des perturbations des flux de CO2, mais également sur les terrains de la gestion de sols, d’eaux, de particles fines, de températures, et de la contribution aux formations des pluies entre autres.
Bien à vous, JL
@Juillot Pierre Est il normal que des personnes qui bossent vraiment sans compter leurs heures aux cul des vaches ou…
@Garorock C’est effectivement le choix fait par Zelensky (après avoir courageusement résisté à l’agression militaire initiale pour sauver son régime)…
@Hervey « Le principe est un concept philosophique polysémique qui désigne ou bien une source, un fondement, une vérité première d’idées…
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…
On utilise pas des bombes nucléaires pour détruire des abris souterrains! Détruire des abris souterrains où seraient en fabrication des…
« Vladimir Poutine montre qu’il cherche à évoluer dans un cadre légaliste écrit normatif » Mais oui bien sûr ! Louis XIV…
C’est un missile balistique de portée intercontinentale, destinée uniquement à transporter des armes nucléaires. Qui n’a jamais été utilisée lors…
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