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Un article en anglais défend une taxe sur la richesse créée par les robots : « SHOULD ROBOTS PAY TAXES? TAX POLICY IN THE AGE OF AUTOMATION » par RYAN ABBOTT et BRET BOGENSCHNEIDER.
C’est la première fois que je vois un article en anglais à ce sujet. Si vous en connaissez d’autres (ou dans d’autres langues), soyez gentils de le signaler dans la discussion ici.
Résumé : Les technologies existantes peuvent déjà automatiser la plupart des fonctions de travail, et le coût de ces technologies diminue alors que le coût de la main-d’œuvre humaine augmente. Ceci, combiné aux progrès continus de l’informatique, de l’intelligence artificielle et de la robotique, a conduit les experts à prédire que l’automation entraînerait d’importantes pertes d’emplois et aggraverait l’inégalité des revenus. Les décideurs politiques débattent activement de la manière de traiter ces problèmes, la plupart des propositions se concentrant sur l’investissement dans la formation les travailleurs à de nouveaux types d’emplois, ou sur l’investissement dans les prestations sociales pour redistribuer les gains de l’automation.
L’importance de la politique fiscale a été négligée dans ce débat, ce qui est malheureux parce que ces politiques sont d’une importance capitale. Le système fiscal encourage l’automation même dans les cas où elle n’est pas efficace sous d’autres aspects. C’est parce que la grande majorité des recettes fiscales provient maintenant des revenus du travail, de sorte que les entreprises évitent l’impôt en éliminant les employés. Plus essentiel encore, lorsqu’une machine remplace une personne, le gouvernement perd un montant substantiel de recettes fiscales – potentiellement des milliards de dollars par an globalement. Tout cela est le résultat involontaire d’un système conçu pour taxer le travail plutôt que le capital. Un tel système ne fonctionne plus une fois que le travail est mécanisé. Les robots ne sont pas de bons contribuables.
Nous soutenons que les politiques fiscales actuelles doivent être modifiées. Le système devrait être au moins « neutre » entre le robot et les travailleurs humains, et l’automation ne devrait pas réduire les recettes fiscales. On pourrait y parvenir en supprimant les déductions de l’impôt sur les sociétés pour les travailleurs remplacés par la machine, en créant un « impôt sur l’automation » qui reflète les régimes de chômage existants, en accordant des avantages fiscaux compensatoires aux travailleurs humains, en prélevant un impôt sur le travail indépendant des entreprises ou en augmentant le taux de l’impôt des sociétés. Nous soutenons que la solution idéale pourrait être une combinaison de ces propositions.
Traduit avec (l’aide de) www.DeepL.com/Translator
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