Permettez-moi de réfléchir tout haut devant vous.
D’abord, j’entends voter à gauche – par piété filiale envers Edmond Jorion, mon père, et Porphyre Jorion, mon grand-père – même si c’est ce que je ferais de toute manière 😀 .
Ensuite, j’entends voter utile. Une option à gauche se trouve selon les derniers sondages exactement sur le fil du rasoir des 5% d’intentions de vote. Comme elle se trouverait significativement au-dessus de ce seuil si elle avait voulu tenir compte des excellentes propositions sur l’Europe que je lui apportais en dot, mais a préféré superbement les ignorer, je serais fou moi-même de l’encourager dans sa propre folie. Ce qui ne laisse que 2 véritables options.
De ces deux options, l’une défend des positions que j’approuve entièrement, mais dans un cadre flou faute de réflexion politique véritablement approfondie. L’autre défend de temps immémoriaux – comme nul ne l’ignore – des positions quasiment identiques aux miennes. Ce parti s’est malheureusement donné pour chef une personne incapable de conserver son sang-froid – la qualité qui s’avérera la plus essentielle dans les temps troublés qui s’annoncent et sont d’ailleurs déjà là. La tête de liste de ce parti aux européennes sauve cependant la mise, et avec brio. Je voterai donc Manon Aubry.
@Pascal (suite) Mon intérêt pour la renormalisation est venu de la lecture d’un début d’article d’Alain Connes*, où le « moi »…