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Tu vois, ça c’est un « t » et quand tu le prononces, ça fait « te ». Et la lettre suivante, c’est un « r », et ça se prononce « rre ». Et avec les deux ensemble, ça fait déjà « tre ». Et maintenant c’est un « e », mais avec un petit signe au-dessus qui va vers la gauche – une « crolle » comme on dit en bruxellois – un « accent aigu », et le « e », avec sa boucle, ça se prononce « é », et donc maintenant, on a « tré ».
Alors là, c’est un « s », qu’on prononce normalement « se », mais comme il y a un « o » après, ici on le prononce « ze », comme si c’était un « z ». Et donc on a « trézo ». Et il reste une dernière lettre, une qu’on connaît déjà, le « r », ce qui fait que l’ensemble ça fait « trézor ».
Et c’est bien là le miracle de l’écriture et de la lecture, qui fait surgir de pattes de mouches sur un fond blanc, non seulement des objets qu’on connaît déjà, mais parfois, parfois même, d’authentiques trésors !
À A. qui se souviendra de cette expérience miraculeuse, ce jour-là.
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