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Une discussion ayant démarré au sein de Place Publique – Morbihan sur l’opportunité de consacrer ou non un débat aux lobbies, j’ai répondu ceci à mes petits camarades :
En 2 mots, quand je dis que la question des « lobbies » est plus complexe que « nous contre les lobbies ».
Autrefois il y avait déjà « nous contre l’État ». L’État était très fort et pouvait à la fois exercer sa force sur nous et assurer notre protection. Les États devaient composer entre eux. Quand ça ratait, il y avait la guerre.
Maintenant il y a des firmes qui sont aussi fortes que des États et peuvent exercer leur force sur nous et assurer notre protection. Les États doivent toujours composer entre eux ET maintenant aussi avec les firmes. Quand ça rate, il y a la guerre.
Je crois que quand nous parlons de « lobbies » nous cherchons maladroitement à dire qu’il y a la guerre entre une firme et nous.
Disons : « M…o (B…r) nous a déclaré la guerre. Défendons-nous, organisons la résistance et arrêtons les collabos et les profiteurs de guerre parmi nous ».
C’est plus clair que de parler de « lobbies ». Les lobbies sont le corps diplomatique : les ambassadeurs, les consuls, des firmes. Le problème n’est pas que les firmes aient un corps diplomatique, c’est que certaines nous aient déclaré la guerre et qu’il y ait des collabos et des profiteurs de guerre parmi nous.
Dis comme ça je crois que tout le monde comprend. On découvre malheureusement aussitôt que le problème n’est pas l’existence d’un corps diplomatique des firmes mais le nombre parmi nous de collabos et de profiteurs de guerre des firmes nous ayant déclaré la guerre.
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