… toujours là pour vous tenir au courant de l’histoire en train de se faire…
[j’écoute Mme Theresa May religieusement avant de vous dire ce que j’ai cru entendre]
Une chose pourra être dite à propos de cette dame : elle ne manque pas de courage.
Elle attaque violemment et très ironiquement Corbyn sur les contradictions du Labour et les siennes en particulier : pour ET contre le Brexit, pour ET contre un second referendum.
Voici sur quoi le vote va se faire :
Que cette Assemblée approuve, aux fins de l’article 13, paragraphe 1, point b), de la loi de 2018 sur le retrait de l’Union européenne, l’accord de retrait négocié déposé devant l’Assemblée le lundi 26 novembre 2018 sous le titre « Accord sur le retrait du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord de l’Union européenne et de la Communauté européenne de l’énergie atomique » et le cadre pour les relations futures présenté à l’Assemblée le lundi 26 novembre 2018, intitulé « Déclaration politique établissant le cadre des relations futures entre l’Union européenne et le Royaume-Uni ».
La déroute prévue – et redoutée par May : MPs reject May’s Brexit plan by 432 by 202 – a majority of 230
Theresa May demandera la confiance demain. Quoi qu’il en soit elle est renvoyée à la case zéro.
Jeremy Corbyn au nom du Labour souligne qu’aucun gouvernement britannique n’a jamais subi une telle défaite. Il refusera la confiance demain à un gouvernement ayant fait la preuve de « son incompétence flagrante », en présentant une motion de censure.
Le Parti National Écossais (SNP) refusera lui aussi la confiance.
Le président de la chambre, John Bercow, réprimande l’un des présents, exprimant sa consternation qu’un « ministre de la Couronne » hurle pour empêcher de parler la députée Travailliste Yvette Cooper.
If a deal is impossible, and no one wants no deal, then who will finally have the courage to say what the only positive solution is?
– Donald Tusk (@eucopresident) January 15, 2019
Donald Tusk, Président du Conseil européen
Traduction : « Si un accord est impossible, et que personne ne veuille d’une absence d’accord, qui aura finalement le courage de dire quelle est la seule solution positive ? »
Une question tout de même par rapport au titre : En finir avec l’orgueil du genre humain. En a-t-on véritablement…