J’ai pris l’habitude de vous signaler les périodes où je n’écris pas parce que je lis en vue de vous proposer des analyses ensuite.
Deux études tombées quasi simultanément, de sources indépendantes, c’est-à-dire non-gouvernementales, l’une de l’Université d’Oxford, l’autre d’une compagnie de sécurité numérique américaine, New Knowledge, nous apportent une quantité d’information considérable sur les ingérences russes durant la campagne présidentielle américaine de 2016 et dans la période qui suivit.
La première étude s’intitule The IRA (Internet Research Agency), Social Media and Political Polarization in the United States, 2012-2018, elle émane du Computational Propaganda Research Project de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni, elle compte 47 pages. La seconde étude s’intitule The Tactics and Tropes of the Internet Research Agency, elle émane de New Knowledge en coordination avec Columbia University à New York, et compte 101 pages. Toutes deux s’intéressent aux activités de l’Agence de Recherche sur l’Internet, un organisme civil de guerre numérique ayant son siège à Saint-Pétersbourg, et dont les dirigeants furent inculpés par la commission Mueller en février de cette année.
Pour que nous puissions lire de concert, voici où les trouver : étude d’Oxford et étude de New Knowledge. Je vous reviens personnellement aussitôt ma lecture terminée.
« En période de récession économique ou de crise politique, l’extrême gauche devient souvent l’extrême droite…! » Il faut changer de lunettes…