De demain 6 décembre au 18 décembre, la commission Mueller – chargée d’enquêter sur une éventuelle collusion entre l’équipe Trump et la Russie – nous fera connaître tout ce qu’elle a appris de Michael Cohen (avocat de Trump de 2006 à mai 2018), Paul Manafort (chef de sa campagne présidentielle du 20 juin au 19 août 2016) et Michael Flynn (conseiller en matière de sécurité nationale à la Maison-Blanche du 20 janvier au 13 février 2017), forcés par la justice de se mettre à table.
Ce qu’ils ont fait 1° en trichant et en étant puni pour avoir triché (Paul Manafort, qui ne bénéficiera pas du coup de la réduction de peine escomptée), 2° en mentant mais en effectuant un rétablissement spectaculaire en fin de parcours (Michael Cohen, qui n’a pas même négocié sa réduction de peine, faisant confiance à la justice de son pays sur ce point – beau témoignage de confiance dans les institutions !), 3° avec les félicitations du jury pour être allé au devant même de tous les désirs du ministère de la Justice (Michael Flynn).
Il ne restera donc, au matin du 19 décembre, que très peu de choses que nous ne saurons pas, mais que nous aurions aimé savoir sur la relation Trump – Poutine, parce que nous n’avions jamais osé demander.
Je vous informerai d’ici là des progrès dans notre compréhension des événements.
» Il va maintenant jouer sur la terreur, la perte de repères, l’identification à lui seulement, la mise en scène…