Les robots décideront si on vous embauche ou non pour un des quelques boulots qui restent

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Si vous êtes chercheur d’emploi : à éviter si vous voulez dormir cette nuit (si vous ne comprenez pas l’anglais, vous êtes sauvé : c’est en anglais).

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© The Wall Street Journal

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11 réponses à “Les robots décideront si on vous embauche ou non pour un des quelques boulots qui restent”

  1. Avatar de un lecteur
    un lecteur

    Cette technique va donner naissance à des écoles, aux tarifs exorbitant au début, équipé avec le même logiciel, pour apprendre à le leurrer. Plus tard, d’autres logiciels pourront reproduire en 3D votre avatar plus vrai que nature qui fera la même chose pour un prix dérisoire (puisque piraté) alors que vous prendrez votre apéro  » À la Brasserie du Parc. »
    Santé !

  2. Avatar de Juannessy
    Juannessy

    Là où il y a encore un chouïa de boulot , ça fait belle lurette que les syndicats ont le sentiment de discuter avec un ordinateur , quand ils demandent à négocier .

    J’avais d’ailleurs en intro de mon agenda , en 1988 , un dessin représentant l’arrivée d’une délégation syndicale dans le bureau d’un PDG , environné de diagrammes et d’ordinateurs ( déjà , oui , mais sans doute plus Olivetti ou IBM que Apple ou Sun ) , lequel leur racontait , hilare :

     » le plus simple est que vous discutiez avec l’ordinateur directement  » .

    30 ans plus tard , c’est le potentiel salarié qui en est au même point .

    Sur notre asservissement démentiel ,au sens propre , à l’appréciation des robots et des soit disant évidences , bien aimé les fulgurances , au détour de certains de ses sketchs , de Blanche Gardin repérée à juste titre comme l’héritière de Desproges .

    1. Avatar de bernadette
      bernadette

      @juhannessy,
      Et oui les syndicats ne negocient pas les travaux realises parce qu’ils ne connaissent pas ces travaux. Les syndicats ne connaissent pas tous les travaux realises dans l’entreprise.
      Il devient democratique que tous les salaries participent a la negociation

      1. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        Ils se fatigueront avant le robot .

    2. Avatar de arkao
      arkao

      Oui, ce qui est dramatique c’est qu’aux salariés qui restent on demande de se comporter comme des robots.
      Leurs souffrances viennent en grande partie de là, la négation de l’humanité dans le travail.
      L’effondrement viendra de là aussi.

  3. Avatar de Juannessy
    Juannessy

    En fait le salarié est devenu la propriété de l’employeur le jour où le libéralisme philosophique est mort , c’est à dire quand le capital a phagocyté le libéralisme, conduisant « l’actionnaire » a devenir « propriétaire » du résultat du travail puis des salariés eux même .

    Le robot reste selon moi le seul « vecteur » de cette relation maitre- esclave sans vraiment en changer les acteurs .

    Juste le décor .

    1. Avatar de arkao
      arkao

      Belle synthèse en quelques lignes percutantes de l’œuvre de Paul. Chapeau!
      Un sale décor, c’est pas bon pour le moral, mais heureusement il y a des Chief Happiness Officer
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Responsable_du_bonheur

  4. Avatar de Jack
    Jack

    J’ai l’impression d’être dans Le meilleur des mondes, d’Huxley. La finalité, dans le cadre qui est le nôtre, fait peur. Après le marché du travail, les écoles maternelles ? les foyers familiaux ? On sélectionnera notre partenaire, nos collègues, voire nos enfants à l’aide de logiciels ?

    L’éthique doit être présente en robotique et en IA. L’autorégulation serait une blague…

  5. Avatar de bernadette
    bernadette

    Je suis retraitee et n’ai pas la meme vue pour le bien etre au travail. Le PDG et ses sous fifres, les collegues doivent respecter l’environnement humain qui existe dans l’entreprise. Passer plus de 8h sur les nerfs a entendre des critiques malveillantes va deboucher sur le burn out et le travail ne sera pas bon.

  6. Avatar de Arnould
    Arnould

    C’est complètement con. Et ce qui est con, on peut le refuser. Ou on peut y aller pour rigoler un bon coup, si on n’a rien de mieux à faire.

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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