Courrier reçu à l’instant (qui me rappelle ceux que je recevais en 2006 : « Mais il y a toujours eu des gens qui ne pouvaient pas payer leurs traites… ») :
J’ai du mal à comprendre votre acharnement contre Trump qui occupe maintenant une belle part de votre blog.
Dans le meilleur des cas il sera destitué ; d’autres l’ont été. Bien. Et après ? L’un poussera l’autre et la terre tournera toujours dans le même sens …
Ma réponse :
Vous ne semblez pas vous rendre compte des dégâts irréparables que Trump est en train de causer.
C’est un très grand mystère pour moi pourquoi des tas de gens ne voient pas une chose qui crève à ce point les yeux. C’est peut-être l’« instinct de mort » dont parle Freud.
Mais le fait est que je n’ai jamais cru à cette histoire d’« instinct de mort » (Thanatos) chez Freud. Ce dont il s’agit c’est d’une prédisposition à penser que quoi qu’il arrive, la situation est à peu de choses près business as usual. Et je suis convaincu que c’est là la source de nos plus grands malheurs.
Ce qui nous conduit à l’extinction, ce n’est pas l’« instinct de mort », c’est l’optimisme béat : c’est l’« instinct du tout va très bien, Madame la Marquise ».
(suite) (« À tout seigneur tout honneur ») PJ : « il n’est pas exclu du tout que je me retrouve dans la…