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Et voilà des effondrements sur des cultures céréalières et sur certains élevages en Europe du Nord cet été.
On ne va plus pouvoir se permettre de gâcher la nourriture longtemps…
À 17 ans j’avais jeté une croûte de pain rassis devant mon grand-père. Il avait été fait prisonnier en Allemagne entre 1940 et 1943 (soldat sur le front emprisonné puis envoyé pour travailler dans une ferme, pour ce qu’il a bien voulu en dire). Ce jour-là je me suis pris la seule engueulade de ma vie de sa part. Je ne l’oublierai jamais, ce que j’ai eu honte de ce que j’avais fait. Et aussi de l’avoir déçu, car je les aimais beaucoup lui et ma grand-mère.
Il m’arrive parfois de me dire, avec un comportement un peu lâche de survivaliste, car je vois autour de moi une indifférence qui me désole : « Où aller ? » pour favoriser les conditions de vie de mes enfants et petits-enfants éventuels ? » (j’ai 43 ans)?
Avant cet été je pensais à nos montagnes grenobloises ou à l’Europe du Nord et à la Suède par rapport à leur politique environnementale et leur modèle de société (probablement avec pas mal de clichés). Et en vacances dans le Vercors je me suis dit… toutes ces belles forêts de résineux à 50%, qu’arrivera-t-il en cas d’été très très chaud et très sec…? le Carr Fire ?
Je réalise aussi en lisant les analyses récentes du climat estival 2018 que celui-ci change mais pas par translation des températures, comme je le « pensais » intuitivement (toutes choses étant égales par ailleurs). Non pas justement se décaler vers des températures supérieures (ex : ce qui était pas très chaud sera 2,5° C plus chaud).
Et donc qu’il n’y a pas forcément de havre plus qu’un autre et qu’il faut faire là où on est.
Je repense à mes grands-parents et je me dis…. qu’on verra bien.
Ça avait un peu brûlé en Chartreuse en 2003 sur quelques endroits très escarpés (accessibles que par hélico).
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