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Je suppose que comme moi vous vous posez parfois de ces questions hypothétiques, dont on est surtout friand quand on est une jeune personne : « Et si … nous étions en mai 40, aurais-je sauté, comme le frère de ma mère, sur mon vélo au coeur de Bruxelles et pédalé sans quasiment m’arrêter les 74 km me séparant de Quiévrain ? »
Ce sont des fictions bien entendu mais il me semble que les réponses qu’on y donne contribuent quand même à forger la personne que l’on deviendra, à travers l’image qui se compose petit à petit à partir de la mosaïque des réponses que l’on se donne à ces questions hypothétiques.
La question que je me posais ainsi ce matin était celle-ci : « Et si… j’errais depuis six semaines dans la forêt charbonnière et que je tombe au coin d’un bois sur une personne du sexe opposé de l’espèce Néandertal, perdue comme moi dans la nature, me serais-je interrogé : « femme » ou « femelle » ? Aurais-je été le Sapiens qui, une fois toutes les 77 générations, aurait pensé : « Au bénéfice du doute, disons ‘femme’ ! » ?
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Wikipedia en français : Dans les populations humaines modernes, au moins les populations est-asiatiques et européennes, le total de l’introgression d’ADN néandertalien trouvé correspond à 20 % du génome néandertalien.
Wikipedia en anglais : As shown in an interbreeding model produced by Neves and Serva (2012), the Neanderthal admixture in modern humans may have been caused by a very low rate of interbreeding between modern humans and Neanderthals, with the exchange of one pair of individuals between the two populations in about every 77 generations.
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