Passons maintenant à Harari. L’historien nous dit dans Homo Deus que notre sort était jusqu’à récemment déterminé par la combinaison de trois fléaux : la famine, les épidémies et la guerre. Ils ont tous trois disparu mais nous continuons de nous comporter comme si leur menace planait encore sur nous. Réveillons-nous alors au monde tel qu’il est vraiment et qui est véritablement le nôtre !
Soit, mais rien, absolument rien, n’interdit à ces fléaux d’être de retour demain. Quant à l’argent, dont Harari nous assure qu’il s’agit de simples paroles auxquelles nous accordons foi, de la même nature mais sans plus que ces récits autobiographiques dont nous régalons autrui à notre propre sujet, s’il peut avancer cela, c’est seulement parce que nos monnaies sont aujourd’hui fiduciaires : fondées sur la confiance, or si la famine, les épidémies et la guerre devaient revenir en force, gageons que la confiance s’évanouirait aussitôt et que seul l’or sonnant et trébuchant vaudrait encore, renvoyant aux oubliettes les anciennes monnaies qui ne se fondaient sur rien de plus que des mots prononcés.
(à suivre…)
Tant qu’on mettra la liberté avant l’égalité, on ne sortira pas du cadre!