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Mon médecin m’a dit il y a un an ou deux : « Vous devriez perdre 5 kilos : à votre âge (aujourd’hui 71 ans… et demi !), du poids en excès pèse énormément sur le coeur ».
Comme la raison alléguée paraissait raisonnable, j’ai fait comme il m’a dit, mais comme je suis comme Trump par ailleurs (vous êtes surpris ?) j’ai aussitôt fait de la surenchère : j’ai perdu dix kilos, en un mois ou deux.
Sans la moindre difficulté ! En ne mangeant plus de féculents et de machins sucrés – comme les îles flottantes (miam !).
« Ça ne marche pas pour tout le monde ! » Je vous entends déjà vous égosiller : « Ça ne marche pas pour tout le monde, lala lalalère ! »
Évidemment que ça ne marche pas pour tout le monde ! Vous connaissez un truc qui marche pour tout le monde… dans ce bas-monde ? Mais vous connaissez un truc qui marcherait seulement pour Paul Jorion ? Ça m’en boucherait un coin si vous en connaissiez un !
Et je vais vous dire quelque chose : ce n’est pas seulement bon pour le coeur, c’est bon pour des tas d’autres choses, dont les jambes et les pieds, et d’autres trucs de tripiers dont ma maman n’aimerait pas que je parle en votre bonne compagnie.
Le risque évidemment quand on écrit ce genre de choses, c’est de mourir d’une crise cardiaque le lendemain ! Et d’avoir l’air du coup très malin (vous me direz qu’alors on s’en fout – oui, mais ça fait négligé vis-à-vis de la postérité).
Les gens vous disent tout de suite, montant sur leurs grands chevaux : « Mon pauvre ami, le poids qu’on perd, on le regagne aussitôt ! » Mais bien entendu ! mais quoi, Alloo ? vous voudriez qu’on perde du poids, et puis qu’on s’empiffre à nouveau comme un cochon, et que ça ne fasse aucune différence ? qu’on reste comme ça au niveau atteint par l’exercice martial de la seule volonté, comme la récompense éternelle d’avoir fait preuve de tant de vertu quand on a fait baisser son poids ? Hélas, non, il n’y a pas plus de justice pour les goinfres que pour tou.te.s les autres !
P.S. Quand je parle d’anthropologie ici sur le Blog, il y a toujours quelqu’un.e pour me dire : « Contentez-vous de parler des choses que vous connaissez vraiment ! » (à savoir si la Bourse monte ou descend), mais quand je parle comme ici de la vie de tous les jours, personne n’a jamais encore essayé, heureusement, de me clouer le bec !
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