Fuck Work !… Et puis ? par Hubert Guillaud sur internetactu.net
Un extrait :
Sur le fond, Livingston pose des questions qui ne laissent pas indifférent, mais n’y apporte aucune réponse nouvelle. Il a beau répéter Fuck Work en boucle, ça fait un slogan, pas une réponse. En appeler à un revenu universel, à l’heure où les allocations de toutes sortes sont plutôt en péril et à l’heure où le capital ne cesse de s’expatrier, me paraît proposer une solution guère opérante, qui pourrait être remplacée par bien d’autres solutions, comme la gratuité à l’indispensable que propose Paul Jorion (@pauljorion) dans la préface à l’édition française de Fuck Work (et dans l’un de ses derniers livres, Vers un nouveau monde).
Oui, le travail aujourd’hui mène de plus souvent et trop souvent à la pauvreté. Mais son absence mène à encore plus de pauvreté, pas seulement de revenus, mais plus encore de sens. L’enjeu qui demeure, me semble-t-il, n’est pas tant de ne plus travailler que de partager l’activité et de mieux partager la richesse. Et je demeure convaincu que ce n’est pas en abandonnant le sens du travail et de l’activité que nous pourrons travailler justement à réaliser cet objectif. En tout cas, ce ne sont pas les machines qui réaliseront cet objectif à notre place !
@Mango Cette série est née sous l’impulsion d’impératifs simples et quelque peu baroques que n’auraient pas forcément appréciés les adeptes…