Un grand projet européen
Trends – Tendances : Appel à une vaste consultation des citoyens de l’Union européenne, le 22 février 2018
*Godot est mort !*
Un grand projet européen
Trends – Tendances : Appel à une vaste consultation des citoyens de l’Union européenne, le 22 février 2018
(suite) (« À tout seigneur tout honneur ») PJ : « il n’est pas exclu du tout que je me retrouve dans la…
Quelques infos OpenAI o3 est un modèle de transformateur génératif pré-entraîné développé par OpenAI en tant que successeur du modèle…
Franchement, au risque de passer pour un homme de cromagnon, ta question (Quel sera le sens de la vie, quand…
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@Khanard, J’ai été surpris d’être sur la liste alors que personne ne m’avait sollicité. Probablement mes travaux sur l’intrication quantique…
@Minibox ah ça pour être classique! elle en est même devenue conservatrice ! On soupoudre cette liste de noms soi…
@Vincent Rey bonjour, ne vous êtes vous jamais posé la question comment en présence d’une IA et dorénavant une IAG…
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Je m’attends à des progrès concrets et utiles, comme un traducteur en temps réel vocal dans un premier temps par…
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91 réponses à “Européens, Européennes, je vous ai compris ! ;-)”
Vers un nouveau monde (2017)
Le monde tel qu’il est
15. Le projet européen
Créé pour donner à la paix et à la civilisation un nouveau souffle, après une période de déshumanisation radicale, le projet européen n’a pas pu répondre à cette demande légitime des peuples épuisés par l’horreur et se fond lui aussi dans la grande tourmente du marché. Il a fallu que notre pays s’oppose in extremis à l’acceptation générale du risque de voir les transnationales gérer sans retenue les États. C’est dire si la volonté actuelle est vraiment celle de protéger notre dignité citoyenne et humaine ! Parfois, ces transnationales ont pu même profiter des avantages offerts par le marché européen pour enrichir leur propre firme au détriment de la décence des conditions de travail de ceux qu’elles embauchent.
Cette volonté de puissance éhontée dirigée contre autrui conduit à l’affaiblissement de la solidarité entre les pays, que ce soit envers les nations appauvries telle la Grèce, face auxquelles nous avons adopté un comportement de prédateur au vu des rentes exigées d’elles comme rançon de leur survie, ou que ce soit par la difficulté que nous avons manifestée d’accueillir ceux qui fuient la misère et la guerre, monnayant leur survie (le mot « accueil » étant injustifié) avec un pays dont la préoccupation première est loin d’être l’instauration de la démocratie. La situation se retourne contre nous, puisque nous n’avons guère de défense commune, certains pays virant à l’extrême droite en l’assurant par eux-mêmes.
Guère de solidarité donc, pas davantage de démocratie. La France et l’Allemagne tiennent les rênes de ce convoi dont nous aurions tort d’être fiers : de hauts représentants des institutions européennes n’hésitent pas à se faire engager par des banques responsables de la crise planétaire, alors que d’autres cachent leurs avoirs dans des paradis fiscaux. Ce n’est pas non plus la lourdeur des institutions qui nous permettra de prendre davantage la parole.
Préoccupée qu’elle est par sa rentabilité économique, l’Europe ne se soucie guère de nous défendre par rapport aux grands enjeux de notre temps, la destruction de notre moyen de vivre, notre travail, et de celui de survivre, notre environnement.
Le projet européen est à revoir, à corriger, à poursuivre, à compléter, mais en l’éloignant de la seule préoccupation qui a été véritablement la sienne jusqu’ici : être un marché. Le moment est venu que l’Europe devienne plus que la seule Europe des marchands, qu’elle soit désormais l’Europe de l’État de bien-être : celle que veulent ses citoyens, celle que veulent les peuples qui la composent.
Je t encourage et suis à tes côtés
Les faucheurs-ses d Ariège et de France ont leurs procès a la cour européenne de justice dans un proche avenir on lâche rien! Merci frère de lumière belle journée
One love namaste
Made in Pyrénées
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Vers un nouveau monde (2017)
Le monde tel qu’il devrait être
10. Relancer sur de nouvelles bases le projet européen
La construction européenne, initiée après la Seconde Guerre mondiale pour redonner un souffle nouveau à notre civilisation – ou plutôt à ce qu’il en restait – n’a pas rempli cet engagement à l’heure qu’il est. Bien au contraire, en concentrant son seul effort sur la constitution d’un marché, elle a, dans une dérive tragique, consacré le pouvoir de la finance comme valeur suprême. Symptôme de son indifférence à un souci de justice, les taux d’intérêt – d’un niveau confinant à l’extorsion – qu’elle a exigés pour des prêts à ses partenaires désargentés, telle la Grèce.
Comment invoquer l’idée européenne comme un idéal alors que l’on rejette, comme le font nos dirigeants actuels, le projet d’une fiscalité unifiée à l’échelle de la zone euro ? Comment parler d’une Europe unifiée face au monde extérieur alors que l’on pousse dans les capitales de hauts cris à l’idée de mutualiser la dette des pays européens pour que s’établisse une véritable égalité à l’intérieur des frontières de l’Europe et pour redonner une vraie chance à chaque pays de l’Union ?
Quant aux malheureux réfugiés venant mourir en masse à nos portes, leur calvaire constitue un scandale et une faute dont nous aurons bien du mal à nous déculpabiliser un jour, car ils sont la preuve aveuglante de notre égoïsme, de notre mésentente et du caractère creux en réalité de nos déclarations pompeuses d’allégeance à des valeurs universelles.
Chaque réfugié a quitté son pays au prix d’un déchirement dont la plupart d’entre nous auraient bien du mal à concevoir l’horreur même. Il mérite d’être traité comme une personne ayant une histoire individuelle, une identité propre, méritant le respect et non comme un grain de sable au sein d’un tas à l’existence négligeable. Tout réfugié doit être déclaré à l’abri de marchandages indignes entre nations européennes plus pleutres les unes que les autres, suscitant la honte en nous, leurs citoyens.
Un autre danger menace l’Europe : la montée en puissance de l’extrême droite en réaction au sentiment d’insécurité qu’ont causé les attentats fomentés par des intégristes musulmans et aux difficultés de mettre en place une riposte à cela et une défense communes. Ainsi, les vieux démons qui ont suscité pour les exorciser le vœu d’une Europe reconstituée par-delà ses dérives fascistes sont hélas de retour, preuve tangible de l’échec de notre continent à s’en débarrasser. Ni le matérialisme, ni le consumérisme à tout crin, ni la mise en place d’une religion féroce ayant pour seuls dieux le « marché » et le Veau d’Or n’ont pu exorciser – et pour cause ! – ces démons.
La « troïka » constituée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international, par son indifférence bureaucratique, par sa philosophie écœurante du « Malheur aux vaincus ! », par la mauvaise foi répugnante de ses représentants, suant sous le poids des mensonges que je les ai vus proférer sous mes propres yeux au Parlement européen, traitant le peuple grec comme des chiens en utilisant des tactiques déloyales et perfides, incarne pleinement le naufrage d’une Europe ayant été capable seulement de mettre en œuvre l’antithèse même du message dont elle aurait dû être le véhicule pour conjurer les spectres de la Seconde Guerre mondiale.
L’esprit de la démocratie a fui l’Europe, tant au niveau des relations de l’État envers les citoyens qu’à celui des relations internationales. La Commission européenne par exemple s’arroge seule le droit de négocier de grands traités commerciaux comme le TTIP, et dans le secret granguignolesque de conspirateurs masqués, le ridicule ayant cessé de tuer parmi les marchands auxquels nous avons concédé le pouvoir de décider de nos vies. Pour que l’Europe renaisse de ses cendres, il est impératif de redynamiser la démocratie par le biais de consultations citoyennes et de mécanismes de démocratie directe.
Enfin, à l’heure où un pays comme les États-Unis, jusqu’à très récemment première puissance mondiale, opère un véritable repli sur lui-même et renonce aux lois de protection de l’environnement, une chance est donnée à l’Europe de se redéfinir en se démarquant de telles pratiques et en donnant l’exemple de l’ouverture et de la protection de notre habitat tout autant que de notre santé.
Faire de l’euro l’embryon d’un nouveau système monétaire international, en remplacement de celui né à Bretton Woods dans le New Hampshire en 1944 et mort en 1971 dans les soubresauts d’une guerre du Vietnam excédant les capacités budgétaires des États-Unis, est un devoir pressant. Depuis 1971, le monde vit dans un dés-ordre monétaire international, que l’invention des produits financiers « dérivés » pour le pallier n’est pas parvenue à corriger, et de très loin.
Les éléments de la transition indispensable vers une Europe unifiée, ayant secoué le joug du dogme ultralibéral, doivent être les suivants :
• Mettre en place un système fiscal unique pour les dix-neuf pays de la zone euro. Non pas sous la forme grotesque prônée par M. Moscovici, commissaire européen, d’un « calcul » unique mais qui autorise toujours chacune des nations à saboter les efforts des autres en matière de justice fiscale en pratiquant de son côté le moins-disant fiscal, mais sous celle d’un système fiscal appliquant les mêmes taux d’imposition à tous et à toutes les firmes à l’intérieur de ses frontières.
• Clore les systèmes nationaux d’émission de dette souveraine et mutualiser la dette, pour éliminer de cette façon le facteur déséquilibrant la zone euro dans son ensemble que sont les primes de risque de crédit et de risque de retour à l’ancienne monnaie incluses dans le coupon des obligations émises aujourd’hui par chacune des nations membres.
• Transformer le système européen Target 2 de paiements interbancaires en un authentique système de règlement incluant un rééquilibrage annuel entre nations, à l’instar de l’Interdistrict Settlement Account (ISA) américain qui a servi de modèle mais dont il n’a reproduit qu’incomplètement la fonctionnalité : retenant sa logique comptable mais ignorant sa capacité au rééquilibrage par une remise périodique des compteurs nationaux à zéro.
• Aider les économies nationales à l’intérieur de la zone euro à réaliser un équilibre de leurs échanges pour qu’elles ne soient ni importateur net (c’est-à-dire important davantage qu’elles n’exportent) ni exportateur net (c’est-à-dire exportant davantage qu’elles n’importent) par un système d’encouragement et éventuellement de désincitation, à l’instar de ce que John Maynard Keynes préconisait pour le système monétaire international adossé au bancor dans la proposition qu’il fit au nom de la Grande-Bretagne en 1944 à Bretton Woods. Dans ce cadre, les déshonorants échanges d’invectives entre l’Allemagne et la Grèce, tels ceux dont nous avons été les témoins de 2010 à 2013, auraient perdu toute justification.
• Interdire le mouvement des capitaux spéculatifs à l’intérieur de la zone euro et à ses frontières par un contrôle des changes opéré par une chambre de compensation multilatérale regroupant les pays membres de la zone euro.
Proposition : Faisons de l’euro l’embryon d’un nouveau système monétaire international, en remplacement de celui mort en 1971.
Prenons pour modèle de ce nouvel euro – au service des peuples plutôt que des marchands exclusivement – celui du bancor, la monnaie de compte internationale au cœur de la proposition de John Maynard Keynes, rejetée à Bretton Woods en 1944, modèle fondé sur une chambre de compensation multilatérale dont la mise en œuvre opérerait une pacification des relations économiques entre nations, une solidarité apaisée venant prendre la place de la rivalité belliqueuse prônée comme notre idéal par l’ultralibéralisme qui règne aujourd’hui en maître pour notre malheur à tous.
 
Je trouve qu’il manque: durée de l’école obligatoire + droits au chômage + droits à la retraites et âge de départ identiques pour tous les Européens.
En fait j’ai toujours espéré qu’on reprenne le projet européen par là. Je ne le verrai pas de mon vivant (je viens d’avoir 55 ans).
Cool !
Ne pas perdre de vue l’objectif d’un référendum citoyen pour le programme ?
Désolé pour vous ,mais les Européens ca n’existe pas !
C’est un totalitarisme atlantiste et neo libéral imposé par des apparatchiks soumis a l’empire ( voyou ) Américain !
Merci Vladimir, je n’en attendais pas moins de vous. Mais au moins c’est dit franchement, et je connais ainsi du même coup l’opinion de votre petit camarade Donald, puisque vous vous consultez sur tout.
Bien vu !
Il faut y aller! Il y a déjà DiEM25 qui essaye de faire bouger les choses au niveau européen.
Enfin un candidat pour qui voter ! Ça nous manque terriblement !
Oui, je reçois régulièrement des mails de l’actualité de Diem25, ils viennent de fonder un parti, avec élaboration d’une plateforme électorale pour chaque pays. Vos propositions ne sont pas complètement identiques mais l’esprit et les idées, le fond , sont les mêmes notamment en ce qui concerne l’expression démocratique.
https://diem25.org/home-fr/
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1091502/grece-yanis-varoufakis-ministre-finances-dette-mera25-diem25
https://www.opendemocracy.net/can-europe-make-it/paola-pietrandrea/first-transnational-european-list-diem25-initiative
un psychanalyste au parlement européen ? Why not !
les lobbyistes mangeront leur chapeau…
J’aurais choisi un autre titre pour le billet …
Faites attention si vous passez par le Petit Clamart !
Je passerai entre les balles, moi aussi !
Surtout que les adeptes de Bastien-Thiry se réveillent … et ont célébré une messe en « son honneur » le 20 mars dernier en la cathédrale de Fréjus (ce qu’on appelle l’effet Rachline dans le midi …)
« seul effort sur la constitution d’un marché………… »
L’Europe fut un idée et initiative politique à l’origine, avec comme base les échanges économiques/industriels (communauté de l’acier et du charbon). C’était une initiative géniale (ce que n’arrive pratiquement jamais dans l’univers politique). Le problème, comme vous notez, c’est que l’économie s’est approprié le projet européen, avec la complicité de la classe politique. C’est l’une des raison pour laquelle le fameux « projet européen » est devenu si impopulaire en Europe. Les gens se rendent compte qu’on leur raconte des bobards au sujet d’une future « Europe Unie ».
Pour détourner l’attention du public des véritables enjeux économiques (souvent réalisés avec une forte dose de Machiavellisme mis en oeuvre par les états nationaux), on raconte aux gens l’histoire fantasque d’un futur « Etats Unis d’Europe » – qui n’existerai jamais, on le sait, même à Bruxelles. On sait aussi qu’un group qui s’est fondé uniquement sur des principes mercantils ne tient jamais durablement. On voit aujourd’hui que l’Europe est bien un continent, une communauté économique, mais pas un projet politique. Et je doute que cela changerait un jour.
Mais il y a toujours des euromantiques, des eurocrates aussi qui non seulement bâtissent des châteaux en Espagne, ils y habitent même. Cependant je constate que cet espèce est en voie de disparition.
Bonjour,
Je vous encourage.
Vous pourriez prendre langue avec http://www.philippelamberts.eu/ qui me semble compatible.
Ceci dit, vous sous-estimez les causes principales en vous en prenant uniquement (et avec raison) à la finance.
La cause essentielle de la catastrophe environnementale est la physique.
La cause essentielle de la catastrophe européenne est le nationalisme.
A propos , comment va -t-on voter en Belgique pour ce scrutin de Mai 2019 ? Liste nationale et représentation proportionnelle et plus forte moyenne , comme on devrait y revenir en France ?
Quid de la réalisation en Belgique des « consultations citoyennes » que 23 des pays membres semblaient prêts à accepter ?
Si l’on est immodeste , pourquoi ne pas imaginer que l’influence potentielle à venir , si elle vient , dispose d’un créneau plus immédiat au travers des propositions développées ici , qui , si elles font tilt , peuvent soit être adoptées , soit être contredites , par d’autres qui préparent cette élection tant en Belgique qu’en France
( ou ailleurs ) ?
Sur le fond , j’adhère à l’idée que cette échéance sera une bouée de sauvetage ou le tomber final de rideau pour un avenir libre , dans un monde qui devra résoudre toutes les composantes du soliton .
C’est une excellente décision que de porter vos idées au PE. Pourquoi le faire sur la Belgique et pas sur la France? Il y a probablement plusieurs partis qui devraient comprendre l’intérêt de vous soutenir. (Ecolo, PS, CDH…)
On se présente sur la base de son passeport. C’est la règle.
Julien me dit que ce n’est pas vrai, que je pourrais me présenter n’importe où en Europe. Ça me paraît bizarre, mais je n’y connais apparemment pas grand-chose.
À Arnaud qui dit : « Il y a probablement plusieurs partis qui devraient comprendre l’intérêt de vous soutenir. (Ecolo, PS, CDH…) », je lui rappelle 2009 : « Il y a probablement plusieurs universités qui devraient comprendre l’intérêt de vous confier un enseignement ».
Julien Alexandre a raison :
http://www.europarl.europa.eu/ftu/pdf/fr/FTU_1.3.4.pdf
Paul Jorion,
Oui, vous êtes éligible en France : extrait du texte mis en ligne par Juannessy : « En vertu de l’article 22, paragraphe 2, du traité FUE, «tout citoyen de l’Union résidant dans un État membre dont il n’est pas ressortissant a le droit de vote et d’éligibilité aux élections au Parlement européen dans l’État membre où il réside». Les modalités d’exercice de ce droit ont été arrêtées par la directive 93/109/CE du Conseil. »
Je n’ai pas été voir la directive en question.
C’est pourquoi j’utilisai le conditionnel.
Eh puis augmenter l’offre pour un économiste ça ne devrait pas se refuser!
Il y a en Belgique 3 circonscriptions électorales: une nl qui envoie 12 députés au PE, une fr qui envoie 8 députés au PE et une germanophone qui envoie 1 député au PE, à la proportionnelle dans chaque. Donc, devinant que Paul souhaite se présenter sur la liste du PS (Solidaris faisant indice), il sera une liste qui enverra au mieux 3 députés au PE. Donc chance d’être élu, même s’il passe la primaire interne au parti, quasi nulle.
Maintenant, quel est le but d’une telle candidature? Faire avancer des idées ou espérer un poste à responsabilité. Dans le premier cas (ce que je préférerais), cela veut dire aussi se faire beaucoup d’ennemis, notamment chez tous ceux qui connaissent les idées de Paul et qui détestent le PS belge, notamment parce qu’il va dans les actes (pas dans tous les discours) à l’exact opposé de ce qui se dit majoritairement sur ce blog.
Je suggérerais donc amicalement à Paul de se présenter en France ou, d’ici mai 2019, il va se créer une bonne demi-douzaines de listes qui n’auront pas le programme déjà tout écrit du parti social-libéral qu’est le PS belge (sauf si le clan Magnette parvient à déboulonner les baronnies antiques privilégiées par Di Rupo.
Je réalise que mes propos pragmatiques indiquent clairement que cela va être compliqué le virage de « lanceur provocateur d’idées » à « magouilleur pro aux mains dans le cambouis »…
21 postes, et donc des chances quasiment nulles ? Alain, réfléchis au programme, et confie-moi plutôt les maths.
Je suis ravi de votre reprise , en forme d’espoir , de la prestation des Waka Stars qu’Octobre avait bien heureusement mise en avant .
Il y a des choses qui réchauffent effectivement le cœur et nous rendent hommes et femmes . La joie créative de ces gamins en fait partie .
L’attitude et l’engagement d’un lieutenant colonel aussi , que mes anciennes amitiés du côté de la gendarmerie m’encouragent à lui , et leur, dédier ce petit texte rédigé il y a quelques décennies , et que j’avai déjà proposé ici :
» Si tu peux , à vingt ans ,
Choisir , sans nostalgie ,
De servir , en tout temps ,
Tous ceux de ton pays ,
Si tu peux résister aux tentations tenaces
De l’argent , dont partout tu sentiras la trace ,
Si tu peux dire non en dépit de ta peur ,
Si tu peux faire fi des ambitieux menteurs ,
Si tu peux , insulté , honté budgétivore ,
Faire ton travail encore , point trop sur de ton sort ,
Si tu peux croire qu’envie et jalousie ne sont
Que des péripéties indignes d’attention ,
Si tu peux garder propre cette image abusive ,
De l’Etat confondu avec la force vive
D’une nation vivante ainsi qu’aux premiers jours,
Et qui te détruira pour nourrir son cours ,
Si tu peux au delà de tout opportunisme ,
Croire que ton choix est bon car désintéressé,
Si tu peux échapper à cet immobilisme
Où l’aigreur conduit ceux qui vivent du passé,
Si tu peux enrichir tous les dons qu’en dépôt
La nature a pu mettre en tes bras ou ta tête,
Si tu peux avouer au moment du grand saut ,
J’ai fait sans certitude l’ange et souvent la bête,
Et si auprès des tiens tu peux rester aimable ,
Eviter injustice et faiblesse haïssables ,
Alors tous les héros te salueront pour frère ,
car tu mériteras ton rang de fonctionnaire,
Mon fils .
Et si tu es déçu ,
N’en veux pas à ton père,
Qui en fut un longtemps ,
Modeste mais sincère .
Pour que tu sois un homme ,
Simplement ,
Infiniment . »
( à la manière de Rudyard Kipling , Décembre 1973 .)
Ayant une nouvelle fois relu , persiste et signe comme valant feuille de route d’un idéal européen .
Pensée pour une mère , une épouse , une famille et la joie d’enfants .
Dans l’une de vos interventions – écrite ou filmée, je ne me souviens plus – vous souligniez la triste réalité suivante : l’humanité consomme chaque année 1,7 planète ; et vous ajoutiez qu’il était nécessaire qu’elle se donne pour objectif de ne dépenser que 0,8 planète chaque année.
Votre projet ne m’intéresse que si votre objectif est de faire reculer chaque année davantage la journée du dépassement ( vers la mi-août en 2017. Tout le reste est secondaire, Paul, et vous le savez !
Vous prétextez du fait que vous me donnez raison pour … me donner tort !
Champion du monde du trollisme 2018 !
Et alors, sur le fond ? Quel nouveau cadre ? Quel territoire nouveau défendre pour paraphraser Bruno Lacour ?
Je ne vois pas ce que le « trollisme » a avoir avec l’effondrement environnemental dont vous parliez (le soliton) et que Peska rappelle.
Ou, abandonnez vous ce thème, obnubilé par la haine du capitalisme ?
Peska écrit :
1) Vous êtes le seul à parler de ce sujet
2) Mais vous cesserez d’en parler demain
Qu’est-ce qu’il en sait, ce nullard ? Ce n’est pas une analyse, c’est une malédiction : c’est la manière des Trolls
Je propose une reformulation de la question. Je ne sais pas si elle conviendra à ce que voulait dire Peska mais de toute façon la question me semble intéressante.
En quoi la survie de l’Union européenne pourrait-elle contribuer à ce que l’humanité ramène ses activités dans les limites de ce que peut supporter la biosphère sans commencer à s’effondrer, sachant :
– que nous sommes aujourd’hui bien au-delà de ces limites
– que la chose est certifiée répétée voire claironnée par de nombreux scientifiques et depuis assez longtemps maintenant
– que poursuivre ces dégradations finirait à terme, et un terme pas nécessairement très lointain, à condamner une partie de la biosphère à l’effondrement, avec impact catastrophique aussi sur nous les humains du niveau d’un effondrement civilisationnel généralisé
– qu’il s’agit là sans doute de la question la plus cruciale à laquelle l’humanité est aujourd’hui confrontée
– que nous n’avons cependant même pas commencé sérieusement à réduire l’impact de nos activités
– et que nous ne semblons même pas être en train de nous préparer à le faire
Je souligne que cette question n’est PAS une tentative de trollage. La réponse n’est pas forcément « rien ».
En revanche, clarifier la réponse, faire le lien entre un objectif de court ou moyen terme qui est de l’ordre des moyens – la survie de l’UE – et un objectif de long terme qui est de l’ordre des fins – la survie de l’essentiel de la biosphère et de la civilisation humaine qui va avec – me semble très souhaitable.
Imaginons que l’Europe s’aligne sur la politique que je préconise de « gratuité pour l’indispensable ». Ne diviserait-on pas déjà par 20 la dégradation actuelle de l’environnement, et par 6 (chiffre calculé par University College London) celle que produirait un Revenu universel de base ?
P Jorion : » « gratuité pour l’indispensable ». Ne diviserait-on pas déjà par 20 la dégradation actuelle de l’environnement »
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Démonstration SVP.
Il n’y a que 2 types de payeurs:
– Les clients qui payent ce qui n’est pas gratuit;
– Les contribuables qui payent ce qui est gratuit.
Un pain gratuit nécessite autant de ressources qu’un pain vendu. Pire: gratuit il risque plus d’être gaspillé.
Faites un effort. Si vous n’y arrivez vraiment pas – mais je ne pourrai pas m’empêcher de soupçonner la mauvaise volonté ! – je viendrai donner un coup de main.
Je n’ai pas souvenir que le système des food stamps aux États-Unis est jamais été décrit comme une source de « gaspillage » pour les 40 millions d’Américains qui en bénéficient et ne crèvent pas la dalle grâce à ça…
Vous êtes veinards, les Belges!
Je ne pourrai pas voter pour vous mais je vous encourage aussi très fort!
D’ici là, j’espère que nous entendrons des politiques français nous dire de qui ils sont proches pour les élections au Parlement européen. Et peut-être entendrons nous votre nom prononcé par l’un d’eux?!!
Un(e) candidat(e) écologiste ? Socialiste ? Communiste ? Bref, l’union fait la force.
Bon courage ! Je suis sûre que nous sommes nombreux à attendre cette cohérence, une vision commune qui va bien au delà de notre monnaie commune.
Excellente initiative Paul.
La vidéo est très convaincante, c’est autant la raison que le coeur qui parlent, et c’est exactement ce qu’il faut pour toucher le plus grand nombre.
Quant au programme, il est réellement socialiste. Que demander de plus !
Je soutiens !
Bravo Paul, c’est une excellente initiative. Vous avez mon soutien.
Je suis ravi que Bruno Colmant vous ait encouragé (didn’t he?).
Pourquoi ne pas créer votre propre parti ? L’entreprise sera plus difficile mais vous laissera une bonne part de votre liberté d’expression.
Entourez-vous rapidement des bonnes personnes. C’est le plus important.
Est-ce qu’Eric Toussaint souhaite partager l’aventure avec vous ?
Je pense très sincèrement que vous pouvez être élu député européen et que votre voix aura du poids. Nous avons urgemment besoin de vous à Bruxelles.
Sachez que dans les institutions européennes, parmi les fonctionnaires, une minorité éclairée rejette les pans malheureux de la politique qui est menée. Par ailleurs, l’Union Européenne n’est pas le vrai problème : ce sont les Etats qui ne veulent pas avancer !!!
Je rêve depuis 15 ou 20 ans d’une Europe fédérale. Nous en sommes très loin.
Bon courage à vous. Je vous le dis très fort et du fond du coeur.
Stéphane
Merci !
Bonsoir Paul,
Je viens d’apprendre avec beaucoup d’intérêt que vous vouliez vous présenter aux élections européennes : Bravo, allez-y, je ne peux que vous y encourager !
Et pour quelle raison ? Parce-que vous voulez instituer la possibilité, pour les citoyens européens, d’être consultés sur les grandes questions qui les concernent. Autrement dit, pour faire avancer la démocratie en Europe. C’est la meilleure des motivations !
Votre ami (le fonctionnaire européen dont j’ai oublié le nom) vous a parlé de l’initiative citoyenne européenne, qui nécessite 1 million de signatures provenant d’au moins 25 % des pays membres, et qui ne sert à rien du tout puisqu’elle permet seulement de soumettre une proposition à la commission européenne… qui en fait ce qu’elle veut, la transmettre au parlement ou la jeter à la poubelle !
D’où votre idée de devenir député européen pour tenter de transformer le système de l’intérieur.
Fort bien.
Mais ne vous fatiguez pas à élaborer un programme complet et complexe que les électeurs ne liront de toutes façons pas, et s’ils le lisent, voteront pour vous en vertu de votre notoriété et non de votre programme.
Si je peux me permettre un conseil : ne mettez en avant qu’une seule idée, celle que vous avez eue au départ et qui a motivé votre candidature : la nécessité de construire une Europe démocratique. Et il existe un outil pour ça, vous le connaissez, car je n’oublie pas que vous êtes un des signataires de la pétition de l’association « Article 3 » (www.article3.fr/petition) dont je suis membre : le référendum d’initiative citoyenne.
Je vous propose donc d’axer votre campagne sur une proposition simple : transformer la glace en riz ! ( l’ICE : Initiative Citoyenne Européenne, en RICE : Référendum d’Initiative Citoyenne Européen) de sorte que les propositions portées par un certain nombre (1 million, 2 millions, 5 millions, peu importe) de citoyens européens soient soumises à l’ensemble des citoyens de l’UE dans le cadre de votations décisionnelles (comme en Suisse) et non de simples référendums consultatifs (comme cela se pratiquait aux Pays Bas, mais la procédure vient d’être supprimée !).
Pour le reste, TOUT le reste, (la protection de l’environnement, la justice fiscale, la sécurité, la régulation de la finance, etc.) ne vous embêtez pas avec ça, faites confiance aux citoyens, ils sauront s’en occuper !
Si je peux vous être d’un quelconque secours dans votre campagne, ce sera avec plaisir ! (mais je suis français, alsacien plus précisément, pas belge…)
Bon courage dans cette aventure !
Patrice.
Oui c’est vrai.
Merci !
On attend les encouragements de Michel Onfray .
https://occitanie-europe.eu/vers-une-nouvelle-composition-du-parlement-europeen-en-2019/
Bon courage.Vous semblez connaître le milieu…http://www.dailymotion.com/video/xbl82a Il faut toujour garder l’espoir La bataille du lac Kruger.
Une sorte d’illustration des limites de la rage devant la solidarité .
Merci beaucoup pour cette initiative…. à l’assaut de la forteresse Europe (du moins ce qu’elle est malheureusement devenue aujourd’hui, un peu comme le Château de Kafka). Et comme on dit, les combats qu’on ne mène pas sont ceux qu’on est sûr de perdre…Et en tout cas, avec toutes les idées discutées ici, vous avez le plein de munitions (pacifiques, bien sûr !). Une nouvelle aventure passionnante…
La dette, la dette, tout tourne autour d’elle, les milliards, les milliards, tout tourne autour d’eux. J’ai longtemps appris à vouloir avoir jusqu’à me rendre compte que si je n’ai rien on ne peut rien me prendre. Entre les deux mon raisonnable et fabuleux bonheur flotte encore déjà.
C’est bien d’un encouragement dont il s’agit !
Au sortir de la plus désastreuse de toutes les tentatives d’unifier l’Europe par la contrainte militaire, menée par Adolf Hitler, il a d’abord été décidé de regrouper la plupart des armées de ses différents pays dans l’OTAN, dans le but de contenir l’URSS dont la puissance militaire était considérée comme une grave menace par le reste de l’Europe.
Cet effort d’unification s’est poursuivi par la libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes entre un nombre croissant de pays participant au Marché commun. C’est souvent les entreprises transnationales, européennes à l’origine ou pas, qui en ont le plus profité.
Après l’éclatement du bloc de l’est puis de l’URSS, l’effort d’unification est devenu nettement plus politique et s’est traduit par une série de traités (Maastricht, etc) qui ont fortement réduit les pouvoirs des gouvernements nationaux sans que le contrôle démocratique par les citoyens ne puisse s’exercer sur les institutions européennes (exemple: le Brexit).
La mise en place de l’euro fait que la contrainte monétaire s’est substituée à la contrainte militaire (exemple: la Grèce.)
La plupart des partis politiques – qu’ils soient favorables à l’UE ou pas – jugent qu’il n’y a pas d’alternative possible à l’Europe telle qu’elle est. Pourtant les crises politiques auxquelles on assiste dans pratiquement tous les pays qui la composent (Allemagne inclue) et l’incapacité de l’UE à résoudre les multiples problèmes qu’elle a à affronter (exemple: les réfugiés) font que la situation de tous est de plus en plus intenable.
Tout effort visant à mettre en évidence et à résoudre les problèmes de l’UE d’une manière démocratique et basée sur la solidarité mérite d’être soutenu, quand bien même y parvenir avant que tout s’effondre risque d’être difficile.
Euhhh… N’est-ce pas un peu précipité comme décision ?
J’ai du mal à comprendre comment il est possible de prendre une décision aussi rapide (s’engager dans le long périple vers le parlement européen) alors que :
1) l’idée est vraiment toute fraîche
2) l’idée reste pour moi assez « farfelue »: investir le parlement européen de l’intérieur parce qu’il n’y a pas de structure/voie autre pour faire entendre la voix des citoyens sur le devenir de l’UE
3) c’est un parcours extrêmement long et complexe pour devenir député
4) sans garantie de succès de pouvoir faire passer le message que vous voulez passer et encore moins de pouvoir changer quoi que ce soit
5) vous avez atteint un âge qui n’est plus vraiment propice pour ce genre d’activité (sans vouloir vous manquer de respect)
La meilleure comparaison qui me vient à l’esprit est celle d’une personne qui se réveille un jour, se fait souffler à l’oreille combien il serait agréable de vivre dans un beau château sur 50 hectares, puis après avoir pris conseil auprès d’un agent immobilier spécialisé dans les biens haut de gamme, se dit qu’il serait opportun de s’atteler immédiatement à la tâche d’acquisition du château et se met en route vers cet objectif. Le tout dans un délai de quelques jours.
Les institutions européennes n’ont rien à envier à leurs équivalents de l’époque communiste et sont aussi manoeuvrables qu’un paquebot du genre Titanic. Et croire qu’un passager lambda à bord pourra changer quelque chose à son destin tragique est soit de l’inconscience, soit de la folie.
Enfin, ce n’est que mon avis. Sans vouloir casser l’ambiance ni me montrer irrespectueux.
Voulez-vous vraiment passer les dernières années de votre vie empêtré dans ce « monde » ???
un député européen touche environ 13 000 € par mois , c’est pas rien , ça doit se bousculer au portillon , bon courage et bonne chance
… et en plus de porter une cravate tous les jours, je deviendrais millionnaire 😉 Mais il n’y a peut-être qu’à nous que des chiffres comme ça donnent le vertige, au sein des zélites – à qui on a du coup le droit de parler – c’est peut-être de la roupie de sansonnet.
Notez au passage, que les fonctionnaires européens sont ceux les mieux payés au monde (inclus les divers avantages)….et quand on goûte aux fastes de la condition, pas étonnant qu’après on prenne sérieusement goût à la chose, et qu’on défende le statu quo coûte que coûte et surtout sans vouloir rien changer à cet ordre des choses….
« ça doit se bousculer au portillon ». Exactement ! Si on devait éliminer de la course tous ceux qui sont mus par un quelconque intérêt financier, il ne resterait plus grand monde en lice et Paul Jorion aurait toutes ses chances. Mais ce n’est pas le cas et tous ces adorateurs du dieu argent sont sans pitié ! Jusqu’à présent, Paul Jorion a travaillé principalement « depuis l’extérieur » de tels milieux mais là, ce qu’il veut, c’est sauter les pieds joints en plein dedans. Ce n’est plus la même limonade.
En effet, il semble que l’Impensé de nos représentants politiques soit bien le paradigme aristocrate.
» s’atteler immédiatement à la tâche d’acquisition du château »
C’est une de vos vidéos qui m’a le plus enthousiasmé, un souffle d’optimisme et d’espoir, les fenêtres s’ouvrent, l’air vivifiant entre.
Aucune hésitation, tous mes encouragements et vous pourrez compter sur ma très modeste contribution dès que nécessaire.
Il faut passer outre les structures classiques et boucler la léthargie actuelle, innover, avoir du charisme, croire en l’Europe et aux valeurs profondes des Lumières et des européens.
Cela fait un certain temps que je rêve et plus.
Je suis persuadé qu’il nous faut renverser la pyramide et faire l’Europe des citoyens.
Le point de départ serait de créer des régions TRANS-frontalières.
De part et d’autre du Rhin supérieur on a déjà des structures communes entre ma région et ses voisins du Bade-Wurtenberg par exemple.
Pour les basques c’est tout aussi évident et dans bien d’autres territoires frontaliers de toute l’Europe..
Il y a bien des transnationales.
Cela n’exclut pas d’intégrer les réflexions de Regis Debray sur les frontières :
« France-Etats-Unis, frontières culturelles »
https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/histoire-des-frontieres-44-france-etats-unis-frontieres-culturelles#xtor=EPR-2-%5BLaLettre22032018%5D
Votre candidature n’est pas plus singulière que celle d’un de mes autres hommes phare qui a exercé cette fonction pour défendre ses convictions et celle de sa région : Reinhold Messner.
Alors go et que ça change sur le fond.
Au point ou nous sommes rendus, une harangue politique européenne aura bien du mal à se faire entendre parmi les bruits de bottes qui montent. Tout indique que le défaut sur les dettes et la refonte monétaire et bancaire s’avèrent trop difficiles sans passer par la guerre.
Pour dénoncer les manipulations occidentales actuelles qui la cherchent en tout cas à tout prix, ça va pas forcément être plus facile de l’intérieur!
Et où ça sera plus facile ?
Dans la rue. Sur les réseaux. Dans de nouveaux livres…
Ça se fait pas déjà ? La liste n’est d’ailleurs pas exhaustive ( syndicats , associations , universités ,théâtres ,cinéma, ….)
Pourquoi pas aussi dans un parlement après tout , avec ou sans parti , non ?…
Dans tous les cas , il s’agit de convaincre avant de rassembler , souvent en évoluant dans ses certitudes au fur et à mesure que ça prend et que le rassemblement des « à convaincre » devient celui des « convaincants » .
IL me semble plutôt que les manipulations viennent d’un peu partout ces derniers temps … pas seulement d’Occident. Quand comprendra-t-on que les défis sont planétaires et pas seulement liés à l’existence d’un « camps » en particulier.
La fixation du prix comme un rapport de force : bien vu, et le « ressentiment » dont parle Keynes, semble être l’exact synonyme du « populisme » actuel, tant décrié (bêtement) par certaines de nos « élites » bien pensantes. En fait, il serait grandement causé par ce déséquilibre porté par le système de l’ultralibéralisme. Et le chômage de masse en est un symptôme criant. Car, derrière le chômage de masse (environ une personne sur dix – mais les chiffres sont malheureusement de plus en plus floutés), il y a en plus l’idée que la plupart de ceux même qui travaillent le font avec un arrière fond de peur, celle de risquer de perdre leur emploi et de se retrouver eux-même et leurs proches dans la dèche totale (surendettement, perte du logement, problème de santé, drame familial, isolement, perte de confiance et d’estime de soi, déclassement social, dépression, etc…). Alors que reste-t-il : ressentiment, peur, colère….Et nos « élites » bien pensantes de se pincer le nez, en montrant du doigt le monstre de loin : « populisme, populisme, populisme…! ». Ben oui , of course !
L’on sent bien que vous en avez envie ! Je vous encourage, car moi aussi j’avais rêvé d’une autre Europe !
De toute façon, comme le dit l’adage : « Qui ne tente rien, n’a rien. »
Notre destinée est-elle déjà tout écrite ?
Il y a des tragédies Cornéliennes aussi bien que Raciniennes .
Ce qui m’incline à penser que le tragique , une des marques les plus reconnaissables de nos existences , n’est pas , contrairement à ce qu’on affirme, la marque du « destin » .
Qu’est-ce qui fait avancer, au juste, Paul Jorion ?
N’en déplaise à certains, ce n’est point son égo. La cause est bien plus profonde.
En réponse à cette question, un mot nous est tout de suite apparu : la curiosité.
Et si nous retenons le fait que, la curiosité est à l’origine de toute tragédie ; qu’est-ce qui en constitue donc le moteur ? Autrement dit, en quoi le tragique (que vous citez, Juannessy), peut nous éclairer sur le véritable sens de l’engagement de Paul Jorion pour l’Europe ?
Le tragique est comme le soleil et la vérité : on a du mal à le regarder en face .
Je l’ai d’abord perçu , jeune , au travers de Dostoïevsky ( plus particulièrement « les frères Karamazov » ) et Tolstoï , puis par vécu personnel .
Il est difficile voire impossible ou malsain de rester en permanence dans le tragique , et j’aime bien Molière de ce point de vue , ou Shakespeare bien sur .
Mais il est impossible , quand on s’est cogné à cette …. »révélation » , de faire comme si ça « n’existait pas « et de ne pas en faire un guide pour tenter , selon les tempéraments :
– de l’éviter ,
– de le rendre « supportable »,
– d’essayer de percer les mystères,
– d’^tre fou ,
-…
« Tout est permis » diraient Andréi Karamazov ou Nietsche ( version ananrchiste d ela réponse du corps ) .D’autres seront plus philosophes et de raison .
Je n’ai aucune idée des motivations profondes des engagements de Paul Jorion et de leur pureté . J’ai déjà dit ici comment , onn^tement , je me suis fixé un délai minimum de 15 ans pour comrendre sans trop d’ommissions ou erreurs , les véritables motivations de mes propres choix ou actes .
Je sais par contre , d’instinct et de raison , que l’adhésion durable que l’on peut susciter , avec ou sans résultats , passe d’abord par cette confrontation au tragique qui « ouvre les yeux » , et à laquelle on essaie d’apporter une ou des réponses humaines .
Mon petit poème ( pas paysan !) , asséné ci dessus , avait précisément ce but de dire : Monsieur , on vous a vu , on vous a reconnu et l’on s’est reconnu en vous , car c’est le gage de sourires d’enfants à venir .
C’est le gage d’une humanité .
J’ai pas relu , tout d’un seul jet .
Donc plein de fautes et cuirs . Excusez moi .
@ Sirènes
« Et si nous retenons le fait que, la curiosité est à l’origine de toute tragédie »
Excusez-moi, faut qui en ait un qui se dévoue. Rien de personnel, je vous l’assure.
Je m’inscris en faux et j’ouvre les inscription à ce club.
Comme je philosophe à 1 cents la ligne, quand elle va jusqu’au bout, je vais m’en tenir à mes expériences perso. Après tout c’est ce que je connais le mieux.
Tout ce qui m’ est arrivé de bien, je le dois à la curiosité, pas rien que la curiosité mais elle y figure pour une bonne part. Aller voir ce qu’il y a derrière la colline, au-delà de la difficulté, plus loin que les apparences.
J’imagine qu’il existe au moins un poême célébrant la curiosité. Kipling, peut-être ou Bouddha, le découvreur. A noter, dans les textes Inca (des bandes dessinées) pour l’éducation des jeunes gens, la curiosité était mal vue, une impertinence comme le non-respect dû aux ainés. Un anti-exemple pour nous.
Dans les années 75, j’ai trouvé une maxime écrite dans un garage à Besançon: « Jettes ton cœur par dessus l’obstacle, tu le récupéreras après. » ( après avoir passé l’obstacle). La curiosité, c’est ce qui nous fait jeter notre cœur en avant.
(Ceci dit, cette maxime a peut-être une origine trouble. Mais il ne dépend que de nous d’en faire bonne usage.)
Rien à voir avec le sujet …
Les robots qui nous remplacent sont souvent à l’honneur ici et j’ai trouvé ça dans Aristote et je ne peux m’empêcher de vous en faire part :
Aristote donc , il y a 25 siècles n’est-ce pas : » … si par exemple les navettes des tisserands tissaient d’elles-mêmes , le chef d’atelier n’aurait plus besoin d’aides ni le maître d’esclaves » …
Un brin visionnaire , non ?
Je viens d’obtenir, cette fois en France, le soutien là aussi de la personne dont l’opinion sur ma candidature m’importe le plus.
En mettant en contact à cette occasion mes soutiens Français et Belge, j’ai écrit : « Le fait qu’une dynamique s’enclenche ainsi me remplit de joie et d’espoir. »
P.S. Si je ne mentionne pas le nom de ces personnes, c’est que ce sera à elles de décider du moment opportun d’en parler.
Ce n’est pourtant pas dans les habitudes de Laurent Wauquiez de rester dans l’ombre.
Bravo Arnaud ! Elle est excellente ! Enfin un peu d’humour !
Le soutien de l’auteur d’un livre à succès qualifié de « marxisme de sous-préfecture »…?!
Sinon, on ne soulignera jamais assez l’importance des gares et des troquets ! 🙂
Envions l’historien des temps futurs lorsqu’il nous racontera comment, tel un brasier soudain, un peuple d’intellectuels s’est porté sans calcul auprès des déshérités pour y semer et donner corps à la pensée de Paul Jorion et de ses amis.
Chacun les vit propager la parole : articuler, unifier, expliquer, se dépenser sans compter dans les comités de quartier, les écoles populaires, les collectifs logements, les groupes de coutures d’alphabétisation, de cuisine ménagère. Comme s’enflamme l’amadou, on y discuta solidarité, gratuité, du vrai sens de la monnaie, des paris imbéciles sur les prix et de la création du Nouveau Bien Commun.
Quels beaux moments d’Histoire, l’Université Populaire se retissa sur la toile et avec elle, le Collège et le Lycée universel ; comme un sac de papier vide emporté par le vent, la vieille école fut effacée.
Ainsi éclairé, et sans qu’aucun discours n’y fût nécessaire, le Parlement Européen vota l’abolition des privilèges de la finance.
Ah ! Ah ! Je mets cela en une !
Paul, déjà écrit dans un commentaire précédent, mais je répète : pourquoi pas sous la bannière DIEM25 ? Leur idée maîtresse est le renouveau de la démocratie en Europe. Comme ce qui vous anime.
Il ne suffit pas de se porter candidat, il faut encore se faire élire.