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Ce que les marchés n’aiment pas chez Trump, ce ne sont pas ses opinions qui, vu l’amour qu’il porte au profit, seraient plutôt leur genre, mais l’incertitude qui accompagne sa course erratique de poulet à la tête tranchée.
Facebook en paie ces jours-ci les conséquences : l’opinion se répand en effet qu’en permettant
1° à des trolls russes – moyennant roubles sonnants et trébuchants – de promouvoir Trump à grands renforts de désinformation durant la campagne des présidentielles américaines de 2016,
2° à Cambridge Analytica de cibler les électeurs américains susceptibles de succomber aux sirènes du populisme d’extrême-droite,
le réseau social américain a joué un rôle clé dans le torpillage des valeurs démocratiques.
On se rappelle du coup le film « The Social Network » (2010), de David Fincher, où le fondateur de Facebook : Mark Zuckerberg, est présenté comme un homme pressé, prenant de nombreux raccourcis par rapport à la loyauté, l’honnêteté, les bonnes manières, etc. pour promouvoir son image de génie, graine lui aussi de présidentiable sans foi ni loi.
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