Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Plusieurs villes et régions de France ‘dans le gaz’ aux particules en suspension PM10 (µm) depuis hier 21 février, comme Paris, Orléans, Bourges, Tours, Le Havre, Caen, Rouen, Amiens, Lille, tout comme la Belgique, les Pays-Bas ou Cologne en Allemagne, Milan et Turin en Italie ne sont pas mieux loties, mais c’est malheureusement souvent le cas pour ces deux grandes aires urbaines et la plaine du Pô en général.
C’est apparemment pire pour les particules fines PM 2,5 (µm), et les prévisions ne sont pas fameuses pour les trois jours à venir, un vent de nord-est un peu plus soutenu viendra peut-être diluer ces pointes de concentrations, loin d’être toutes d’origine naturelle, à partir de dimanche.
Sur recommandation de l’OMS, les normes des seuils d’information et d’alerte ont été abaissées en 2012, par exemple pour les PM10 respectivement de 125 à 80 µg/m3 et 80 à 50 µg/m3, en moyenne sur 24h. Ce qu’on appelle donc les ‘pics de pollution particulaire’ ont eu tendance à légèrement augmenter, mais il ne faut pas oublier que la pollution chronique quotidienne, de fond ou de proximité, reste la plus dommageable sur la santé publique, et nous avons encore d’énormes progrès à faire.
Mais cela est-il réellement bien compatible avec ce ‘modèle’ économique pour le moins débridé, et à même à l’agonie d’après un anthropologue, économiste et essayiste bien connu… ? 😉
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