Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Aujourd’hui, c’est décidé, je déclare une guerre totale et à vie au « complexe automobile » et à la voiture.
*Godot est mort !*
Billet invité. Ouvert aux commentaires.
Aujourd’hui, c’est décidé, je déclare une guerre totale et à vie au « complexe automobile » et à la voiture.
L’avocat du diable :
« Moyen de transport » = fausse excuse ?
L’avocat du diable :
« La haine du cycliste pour le piéton est bien plus considérable que celle de l’automobiliste ».
Mon métier m’a appris que l’automobile a surtout le défaut d’être encombrante tant au roulage qu’en stationnement………Hier de passage à Toulouse pour faire des achats de Noel, ayant roulé 80 kms de ma cambrouse Ariègoise, j’ai confié ma voiture à un parking souterrain de la maison Vinci et j’ai pu apprécier le récent Métro Toulousain………… une voirie rendue il est vrai aux marcheurs aux pédaleurs et patineurs
En lisant la déclaration de guerre en objet, moi qui mange à tous les râteliers du transport y compris le train ou l’avion, j’ai pensé en marchant dans ma ville natale, a New-york et sa foultitude de yellow-cabs, en me disant que ma voiture devait me rendre quelques services eu égard à ce qu’elle me coûte, madame Laget que j’ai conduite récemment à l »hôpital intercommunal de Foix pour y passer un IRM abondera mon propos…….Il y a déjà un temps que j’ai passé lâchement un armistice avec ma voiture et cette paix vaut mieux q’une mauvais procès………
Oui et depuis que les bobos prennent les trottoirs pour des pistes cyclables ,moi piéton ,je hais encore plus le vélo que la voiture !
Réponse d’un cycliste à mon indignation : « Moi sur le trottoir, ou brûlant un feu rouge, je ne risque pas de vous tuer, une voiture qui vous heurte vous tuera toujours ». Je n’ai pas trouvé ça très convaincant.
Il y’a des cyclistes sauvages c’est vrai, mais il me semble que le problème vient beaucoup du fait que la route n’est pas adaptée aux vélos, c’est dangereux. Pour que les cyclistes n’aillent pas sur les trottoirs il faut un vrai réseau cycliste, donc un partage du réseau. Les automobiles dont la taille ne cesse de grandir (SUV mais pas seulement), ainsi que le coût de ces infrastructures font que ne va pas assez dans ce sens. Du coup petits cyclistes et piétons se crêpent le chignon alors que l’ogre automobile raffle tout. Tient ca me rappelle un truc…
J’ai travaillé à la direction de la voirie de la Mairie de Paris à une époque ou les élus prônaient à corps et à cri des pistes cyclables, réalisées il est vrai à peu de frais sur trottoir par un coup de peinture. Par la suite à l’époque ou B.Delanoe succéda à la droite je suis passé à la mission tramway sans qu’il y eut un lien causal entre les deux……..
En ce qui concerne le pistes cyclables, les enquêtes avaient démontrées que les scooters et autres 2 roues motorisés se développérent et non pas la fréquentation des cyclistes dont l’incivilité fut accidentogène tant pour eux que pour les piétons, incivilité et infractions, souvent, mortifères au code de la route.
L’archétype du cycliste étant celle en général d’un jeune qui ne voulait pas mettre un pied à terre fonçant à travers les carrefours et sur les trottoirs………..
Les pics de pollution, les distances à franchir , le froid et la pluie ont engendré un report de fréquentation sur les transports en commun (Paris ayant un excellent maillage Bus-Métro) et les deux roues motorisés, les pistes cyclables restèrent désespérément vides.
Cette situation contre productive, fut aggravée lorsque on s’avisa de créer des pistes cyclables sur chaussée en lieu et place d’une file de stationnement. …….
Le vrai bénéficiaire de ces errements cyclistes fut le « Vélib » , trouvaille juteuse de la société J.C. Decaux…….. ….
En ce qui concerne les tramways et sourire un peu, les contrôleurs de la RATP durent avaler leur chapeau en acceptant l’accès aux rames du cycliste et de son vélo, l’accessibilté handicapée nécessite en effet un plain pied entre le quai et la rame……..
La rue doit rester un partage de tous les possibles cela est vrai aussi pour les déplacements aussi. On constate dans les pays nordiques que, le bon sens, et le sens civique acceptent ce partage sans en faire un terrain de lutte idéologique………
Une ville qui choisit de privilégier un mode de déplacement , choisit une clientèle sociétale, se prive des autres et des brassages induits…………..
Elle devient une ville spécialisée……….pour le pire ou le meilleur ?
Un malotru en voiture qui enfourche son vélo reste un malotru.
Les cyclistes que je fréquente (et ils sont nombreux) ne haïssent pas les piétons. Ils craignent les piétons qui traversent « à l’oreille » sans regarter (hé, non, tous les déplacements ne sont pas bruyants). Ils attendent que les piétons des régions francophones réalisent qu’un cycliste (65cm de large) peut toujours éviter un piéton sauf si celui-ci panique à sa vue et fasse des marches avant et arrière désordonnées. La solidarité des modes de déplacements doux (et faibles) est encore à développer. Dans une ville multinationale comme Bruxelles, cela avance pas mal et même sur le piétonnier (densément fréquenté), je peux slalomer entre les piétons sans qu’ils ne prennent peur. Paul, où avez-vous rencontré le diable auto-soliste? En Bretagne?
Et si on s’en tenait à des usages basiques…….., citoyens comme le dit notre hôte……….
Savoir que les trottoirs sont fait pour les piétons, les personnes agées, les mamans et leurs enfants, parfois avec poussette, les mal voyants pour le sort desquels on a prévu des dispositifs tactiles ou sonores car le trottoir est pour eux un pénible parcours d’obstacles. ………en tous genres
Ils ne sont évidemment pas fait pour le stationnement des voitures, mais les choses étant ce qu’elles sont, il faut cependant pouvoir accrocher son vélo sur trottoir …….pour ne pas se le faire piquer.
La propreté, le balayage, l’écoulement des eaux de pluie ou de lavage font qu’une bordure séparatrice des usages forme un caniveau qui de surcroît à l’heureuse idée de conduire les eaux et les déchets aux égouts.
Le vélo , on le constate quasiment partout sauf dans les pays nordiques , Hollande Danemark et Suède (J’ignore ce qui passe chez nos amis Bretons) s’arroge le droit pour ne pas dire le devoir au dire des cyclistes eux mêmes de se faufiler partout, les plus civilisés d’entre eux ayant l’amabilité de prévenir par une sonnette . ……….. L’arrivée d’un vélo compte tenu de sa vitesse n’est pas rassurante pour le piéton, lequel , messieurs les cyclistes peut avoir le droit de musarder, de flâner et s’arrêter à sa guise. bref d’être imprévisible ………….A contrario , du point de vue du cycliste la chaussée peut s’avérer risquée……..
Il semble que cet état de guerre voiture-vélo soit exacerbé dans les grandes villes Ou le partage et la tolérance ne règnent pas en maître mot………ce n’est pas toujours le cas, J’avais été frappé à Barcelone du respect des trottoirs par les autos et d’un sens civique inattendu dans une métropole du Sud………
P Jorion :
Réponse d’un cycliste à mon indignation : « Moi sur le trottoir, ou brûlant un feu rouge, je ne risque pas de vous tuer, une voiture qui vous heurte vous tuera toujours ». Je n’ai pas trouvé ça très convaincant.
Sûrement parce que vous n’avez aucun sens pratique. Moi je trouve cela convaincant.
@ Norbert A , vous avez dit : »Sûrement parce que vous n’avez aucun sens pratique. Moi je trouve cela convaincant. »
Je ne trouve pas votre commentaire convaincant , mais plutôt un brin insolent, j’ai l’age de P.J et à nos ages il nous reste encore un peu de sens pratique
………….Et des os fragiles à défendre contre des pédaliers……..
C’est sûr que le bellâtre déguisé en camé du tour de France sur son cadre en matériaux composites à trois mille euros ne risque pas grand-chose dans une collision à dix kilomètres à l’heure avec une gosse de trois ans. C’est ça, le sens pratique. Et quand il descend de son cadre à trois mille, le bellâtre monte dans son 4×4 à trois tonnes où il ne risque rien face à une Clio.
Whah !
Ce n’est pas moi qui vais vous contredire sur ce point évidemment. J’en avais tellement marre des embouteillages que le code de la route me devenait une horreur : à moi les sens interdits et autres incivilités.
Heureusement pour tout un chacun, j’ai troqué ma voiture pour un vélo et deux cadenas en 2000. Voilà donc 17 ans que je pédale et, je dois l’avouer, même si je me débrouille, beaucoup de trajets ne sont pas faciles par manque de transports en commun.
Dernièrement, « mon » train de nuit préféré pour le sud, autant qu’usuel, a disparu et bientôt celui pour Gap, enfin aux alentours. Idem, les bus en région mis en place pour se rendre dans quelque coin perdu en campagne n’est pas sans inconvénient.
Plus quotidiennement et proche du domicile, le temps que je passe (trop souvent) à aller en banlieue en transport équivaut largement aux temps jadis perdus dans les embouteillages… Outre le temps, le manque de confort et la fatigue représentent un effort non négligeable.
J’ai beau m’accrocher aux considérations environnementales, un p’tit quatre roues avec chauffage me trotte dans la tête !
Mais, je ne regrette pas cette mue vers le 2 roues, que j’ai agrémenté depuis 17 ans, des options deux béquilles, d’une poire klaxon pour faire peur, et de deux super sacoches ! J’ai tenté les rétroviseurs (bien pratiques) mais on me les pique à chaque fois.
En roulant, à vélo, ou en marchan(d)t:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Marchand_(cyclisme)
Bonne santé à toutes et à tous 😉
Oui, c’est exact !
Il y a peu, j’ai failli me faire renverser par un cycliste qui ne respectait pas la signalisation lumineuse et le marquage au sol ‘priorité piétons’ boulevard Magenta. Ils déboulent tous à toute allure ce boulevard vers République, s’imaginant détenir une priorité absolue sur les autres usagers de ces voies !
Conclusion, le comportement du cycliste peut également susciter la haine du piéton….
Pour une raison qui m’échappe, je constate qu’une majorité des cyclistes considère que le respect des signalisations ne s’applique pas à eux. Quelqu’un a une explication ?
Oui c’est vrai. Il y a parfois des raisons et parfois non, enfin, en ce qui me concerne.
Quand je rentre la nuit, tard le soir, je préfère le trottoir car je ne me sens pas en sécurité sur les voies avec des fangios.
Je brûle parfois les feux rouges sans autre raison que la volonté d’aller plus vite. Mais parfois c’est parce qu’après un feu rouge, la route se rétrécit, et, immanquablement lorsque dans ce cas je respecte le feu, les voitures derrière doublent en me rasant plutôt que d’attendre la fin du rétrécissement. Ils ne se rendent pas compte que c’est dangereux car les vélos roulent en bord de trottoir, cette partie étant souvent mal entretenue, truffée de trous.
De plus, se coller à droite d’une rue peu large comporte toujours le risque de se prendre une portière en cadeau. En brûlant le feu, on a le temps de rouler au milieu de la route, tranquillement, sans que les voitures derrière ne s’énervent et ne vous colle au train.
Un peu pour les mêmes raisons qui font qu’en ville (au moins dans la moitié sud de la France) il y a un grand nombre de piétons qui ne respectent pas les feux tricolores et les passages piétons.
Parmis ces raisons:
– le fait qu’il est beaucoup plus facile de s’arrêter ou au contraire de s’élancer (les voitures ont une bien plus grande inertie)
– le fait qu’on surveille plus facilement toutes les directions à la fois (au-moins autant avec l’ouïe qu’avec le regard.)
– le fait que les aménagements urbains ont longtemps été conçus pour faciliter la circulation des voitures tout en évitant qu’elles n’écrabouillent trop de piétons mais en ne tenant pratiquement aucun compte des quelques marginaux qui persistaient à se déplacer en vélo.
Quand, circulant beaucoup à vélo et à pied, j’ai constaté que ma mauvaise audition rendait la chose dangereuse je me suis mis à respecter très scrupuleusement la signalisation et j’ai pu en effet constater que ce n’est pas du tout un comportement « normal ».
Le plus bête dans tout ça est qu’au lieu de se battre entre eux, piétons et cyclistes auraient avantage à être solidaires pour exiger que la priorité ne soit plus de faciliter la circulation automobile à leurs dépends…
L’explication la voici: quelle ivresse de brûler la politesse a tous ces coinces dans leur caisse à savon ou leur SUV Corbillards, inaptes pas profiter de la fraîcheur de l’hiver, des caresses de la pluie, de l’envol des feuilles mortes! Stimulant le système cardiovasculaire des piétons effrayes nous leur offrons ainsi gratuitement un surcroît d’activité synaptique et physique dont la vie sédentaire lobotomisée sur écran les a éloignés. OU encore un avant du choc que sera pour nous tous le grand collapse. Sans compter le bénéfice écologique d’une captation accrue des particules fines dont nous remplissons nos alvéoles pulmonaire dilatées par l’effort d’un pédalage continu, se riant des signaux lumineux contraires et de tous les constructeurs de petites reines, fussent ils polymathes !
Je voulais dire constructeurs de petites reines!
Dans le sens d’Armelle, la signalisation/règle pour les cyclistes est souvent inadaptée (=est pensée par des automobilistes). Par exemple l’interdiction de brûler le feu quand on tourne à droite alors que là pour le coup on ne croise réellement la route de personne, et surtout pas des voitures. Il y a d’autres exemples: des routes à sens unique, mais où il y toute la place pour mettre un vélo et une voiture. Tout ça donne pour le cycliste une impression générale que le code de la route n’est pas fait/adapté pour lui.
Il faudrait voir si là où les cyclistes sont très nombreux (Flandre belge, Pays-Bas) et où la signalisation cycliste est très bien adaptée, on constate encore que les cyclistes respectent souvent peu les règles.
Parce qu’il est clair que mon explication ci-dessus ne recouvre évidemment qu’une partie des cas…
@Mathieu et Arnaud. Quand la signalisation s’adapte aux cyclistes (signaux B22 et B23 en Belgique) , cela se passe bien mieux. Pour les craintifs, regardez ce que se passe à Gronigen quand on fait confiance à des cyclistes (qui, il est vrai) apprennent à rouler à vélo en même temps qu’apprendre à marcher: https://www.gracq.org/actualites-du-velo/un-vert-integral-pour-cyclistes
Pour beaucoup de cyclistes, il y a sans doute un sentiment de liberté (hérité de mai ‘68? « il est interdit d’interdire ») concrétisé par le fait qu’ils sont seuls à la manœuvre, fournissant l’énergie motrice capable de se propulser pratiquement à la même vitesse que les voitures engluées dans les embouteillages parisiens.
Il convient aussi de remarquer que la mairie de Paris a sa responsabilité dans la négation des règles habituelles du code de la route en permettant de circuler à bicyclette à contresens dans beaucoup de rues à sens unique.
Quant aux voitures, Cuba se lance depuis 2014 dans une option assez particulière : la vente et l’achat de véhicules a été ‘libéralisé’, ainsi, une Peugeot moyenne gamme est vendue par la société d’État à~100.000€.
La justification de ce prix est à plusieurs branches : éviter de faire grandir de manière démesurée un parc automobile, ce qui aura des répercussions concernant la consommation globale de carburants.
La taxe perçue par l’État (~100 % du HT) sera affectée à l’amélioration du réseau routier.
Par ailleurs, ce prix exorbitant est destiné aussi à récupérer des devises qui ont pu être accumulées par certains sans que l’État ne puisse ‘les coincer’ sur leur enrichissement !
Autre signal concernant les transports en commun, La Havane teste en ce moment un bus tout électrique, si ces tests sont satisfaisants, il y aura à terme le remplacement des bus diesels qui sont une engeance sous les tropiques.
Dans des villes de moindre importance, des transports en commun sont assurés par des carrioles tractées par des chevaux.
Les révélations concernant la possession de 6 véhicules à moteur par le ministre en charge de l’écologie ne sont peut-être pas étrangères à ton annonce. C’est effectivement la goutte de carburant qui fait déborder le jerrican !
Hulot se défend : ah oui mais le 4⤬4 c’est pour aller dans ma résidence en Corse à ….. 1000 m d’altitude. Ah bon ? Faut vraiment un quatre quatre pour aller si haut Nicolas ? Ta deuche suffisait pas amplement. Bref, c’est très moyen comme réponse. J’appelle ça être pris la main dans le pot de confiture.
Vends tout ce fatras Nicolas, et fais-nous de l’écologie au gouvernement !
Cédric Chevalier à raison, les bagnoles ça suffit. Pompidou voulait adapter la ville à l’automobile, mais c’était en 1974. A Paris Mme Hidalgo ferme une voie sur berge, mais la pollution va se concentrer plus loin, c’est du grand n’importe quoi. Et ce n’est pas avec les JO que cela va s’arranger.
Pierre Jules Boulanger PDG de Citroën en gros de 1935 à 1950 réclamait dans le cahier des charges de la deux chevaux :
« Faites étudier par vos services une voiture pouvant transporter deux cultivateurs en sabots, cinquante kilos de pommes de terre ou un tonnelet à une vitesse maximum de 60 km/h pour une consommation de tois litres d’essence aux cent. En outre, ce véhicule doit pouvoir passer dans les plus mauvais chemins, il doit être suffisamment léger pour être manié sans problèmes par une conductrice débutante. Son confort doit être irréprochable car les paniers d’œufs transportés à l’arrière doivent arriver intacts. Son prix devra être bien inférieur à celui de notre Traction Avant »
En ce début de 21 ème siècle nous pensons que des bagnoles ( oui bagnoles ) de plus d’une tonne sont nécessaires pour transporter des personnes souvent seules et pesant environ 70 kg à des vitesses nominales que le code de la route interdit d’atteindre.
Réduire la place des bagnoles dans nos vies c’est accepter de facto la réduction du monde dans lequel nous accepterions de vivre. C’est définir de nouveaux territoires matériels et immatériels.
Vieux sujet. Une crise d’urticaire, sans doute. Parisien, peut-être ?
Ici, à 600 m d’altitude et à 4 km du moindre service, la bagnole est nécessaire.
Rien n’oblige à un gros truc, une mécanique agricole fait le travail…
Proscrire le moteur individuel suppose une autre organisation des territoires et c’est pas demain la veille. La bagnole ? mauvaise pioche.
Quelle est la contribution de chaque type de besoin dans les modes de transports?
Quelle est la part des transports en voiture aisément substituable par du transport en commun?
Avant de supprimer massivement la bagnole il faut reconstruire les villes et revoir l’organisation du travail. Quoi que pour ce second point l’automatisation le logiciel et l’IA vont faire le « travail ».
« Je n’aurai de cesse de combattre le complexe automobile, en m’associant avec tout qui mène déjà ce combat ou souhaite le mener. »
Un combat qui si il veut être efficace doit se mener à l’échelle de la planète.
Achète de bonnes chaussures camarades, la route va être longue.
Mais au fait, dans ta diatribe d’enfant colérique, tu ne nous parles pas des avions de chasse, des jeeps et des chars d’assaut, des porte-avions et des sous marins nucléaires. On interdit aussi la production de ces force motorisées destructrices, ou au nom de la défense de nos libertés, de la défense nationale, on fait une exception ?
L’enfant adorait jouer à la guerre avec ses petits avions, jeeps et chars d’assaut mais l’adulte colérique est d’accord qu’on peut les jeter dans le même sac poubelle que les voitures.
Le gaspillage de ressources dû au complexe militaro-industriel mérite aussi toute notre indignation.
@ Cédric Chevalier.
Alors mon camarade (et non camarades comme écris tout à l’heure), de deux chose l’une, où tu t’inscris dans un cours d’apprentissage du russe (je ne suis pas sûr que Poutine fasse le même blocage que toi sur le moteur à explosion, comme d’ailleurs sur les explosifs), où tu apprends le syrien, parce qu’ils sont quelques millions à attendre à la frontière, maintenant que nos gouvernements leurs ont méthodiquement déglingué leur pays.
Parce que ta politique mène fatalement à l’abrogation des frontières.
Cela ne me dérange pas en soi, mais ces infâmes irrespectueux malheureux syriens, sont tout à fait capable d’exiger de pouvoir avoir le droit de passer leur permis de conduire, et de rouler en automobiles, tellement leurs pieds sont ravagés par cette longue migration qu’ils viennent d’effectuer.
Pas sûr qu’ils se joignent à toi si tu veux les remettre à pied !
Ah c’est compliqué la politique lorsque l’on met la charrue avant les bœufs !
A cheval Cédric !
Je n’aurai de cesse de combattre le complexe automobile, en m’associant avec tout qui mène déjà ce combat ou souhaite le mener. »
réfléchir un peu au lieu de crier avec la meute ne peut pas faire de mal.
Quand tout me monde pense la même chose, c’est que personne ne réfléchit.
on ne mange pas avec le diable même avec une cuillère à long manche.
A méditer …………………………………….
« culte de la vitesse (compteurs à 200 km/h), arme sociopathe (BMW), (…), promotion de l’incivilité et de la transgression des limites (moteurs puissants et haine du radar) ».
On touche là à un point qui m’a toujours laissé perplexe : quelle est la logique qui guide l’autorisation de construire et mettre sur le marché des véhicules pouvant atteindre des vitesses qui dépassent largement les limitations en vigueur un peu partout dans le monde?
En cette époque de judiciarisation extrême, je suis vraiment étonné que personne (à ma connaissance) n’ait encore songé à appliquer aux constructeurs automobiles la même stratégie judiciaire qui fut appliquée aux cigarettiers et leur réclamer des dommages et intérêts pour chaque accident causé par des véhicules circulant au-delà de toute limitation de vitesse (et il y en a beaucoup).
Car, de fait, il y a bien venant de l’industrie automobile un puissant message de promotion de la transgression (illégale au-delà d’un certain seuil, très vite franchi) des limites ; et elle fournit allégrement l’instrument pour ce faire…
« … appliquer aux constructeurs automobiles la même stratégie judiciaire qui fut appliquée aux cigarettiers et leur réclamer des dommages et intérêts pour chaque accident causé par des véhicules circulant au-delà de toute limitation de vitesse »
Oui ! Pourquoi la même logique n’est-elle pas appliquée ?
« promotion de la transgression des limites »
…
C’est cela: débordement de la planète, prélèvement de plus de ressources que de disponible, promotion de la croissance…
En deux mots: inversion des valeurs,
et dans la relation dirigeants/peuple, toujours en deux mots:
inversion accusatoire.
Le problème c’est la voiture où ceux qui la veulent à tout prix?
Ce ne sont pas les constructeurs automobiles qui nous obligent à acheter leurs camelotes…..Et quand bien même, on me rétorquerait que bien souvent on est obligé d’en acheter une parce qu’on a pas d’autre choix (pas de TC, boulot loin, etc, etc…). Mais enfin, cette société sans alternative du tout voiture, elle n’est pas apparu comme çà un beau matin. Elle est le reflet d’une succession de politiques que NOUS AVONS VALIDE…on peut me rappeler le score des écolos depuis 40 ans….Allez, j’attends…..
Comme toujours, arrêtons de chercher un bouc émissaire! Regardons nous dans le miroir! Commençons d’abord à regarder ce qui se cache dans notre bide et ensuite on pourra actionner les bons ressorts pour changer cette société.
Demain, je sens qu’on va avoir droit au slogan : « il faut casser les robots, ils piquent notre boulot!!!!!Brûlons les!!!Houuuu à mort les robots!!! »
PS:
A Noël, un miroir pour l’humanité….Vite, c’est urgent!
Tiens, mais c’est Alfred !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alfred_Jarry#/media/File:Jarry_velo.jpg
« Jarry jouant Ubu, non plus sur scène mais à la ville, tend ainsi un terrible miroir aux imbéciles, il leur montre le monstre qu’ils sont. Il dit « Merdre aux assis ». »
Mais par quoi remplacera-t-on les road movies ?
« … road movies ? »
…
par leurs archives façon INA 2.0 dans le cloud !
Quel que soit le degré de dévastation subie, il y a toujours deux choses qui fonctionnent encore dans la plupart des films post-apocalyptiques américains : les armes à feu et les véhicules à moteur (Mad Max étant l’extrême puisqu’on n’y trouve pratiquement aucune autre technologie).
C’est dire à quel point ces armes et ces véhicules sont ancrés dans la psyché américaine voire occidentale, indissociables de l’existence sociale, au point qu’on les considère comme « invulnérables » au pire effondrement sociétal.
Je ne crois même pas qu’il y ait une volonté des pouvoirs de l’argent de rayer du paysage mental voitures et armes, eux aussi sont inféodés à ce dogme inconscient.
Héritage de la conquête de l’Ouest, où cheval et arme étaient la garantie de la survie ?
La route est longue pour en finir avec le complexe automobile !
Exact 😉
Dans la série The Walking Dead, la question de l’épuisement des stocks de carburant et de munitions apparait dans quelques épisodes, mais cela ne dure jamais bien longtemps. A défaut, le cheval mythique de la conquête de l’ouest fait son retour.
https://leschroniquesducanapeintergalactique.files.wordpress.com/2011/12/the-walking-dead.jpg
Bien que je comprenne, Cedric Chevalier, une certaine exaspération, toute légitime, à se sentir obliger de continuer à cautionner le consumérisme de la « liberté de circulation individualisée » via la voiture, et son symbole, avec les testes truqués, les « externalités négatives », etc et la manne financière que cela représente en taxes, à la « raison d’Etat d’urgence de vendre des armes… », aux « secrets défenses et d’affaires » copulant ensemble, etc, etc, manne bénéficiant aux Etats, à des oligarques, à la corruption, aux clientélismes, aux carriérismes, aux conflits d’intérêts, etc… comment des familles comme la mienne (4 dans un foyer bien modeste) vivant en milieu rural feraient pour aller faire leurs courses à plus de 25 klm du domicile (quand bien des biens et produits de consommation courante, ont parcouru le globe sans être étiqueté comme tel, avec des armateurs pollueurs)… ?
Comment faire pour aller travailler ou chercher du travail dans un rayon allant au delà de50 klm, alors que le travail s’enfuit plus vite… ? Comment se rendre dans n’importe quels services publics, qu’une petite commune de 1500 habitant.e.s, n’occupent pas, manquent, se digitalisent certes, mais se déshumanisent, désensibilisent au fur et à mesure qu’ils se privatisent de manière rampante… ? Comment se rendre aux réunions familiales de fin d’année (au moins une fois de l’an donc), avec femme, enfants, et bagages pour 4 et une semaine (et cadeaux), par des transports en commun, qui ne passent pas plus dans votre village, qu’il vous semble vivre une aventure de plus d’une journée, pour faire seulement 300 klm… ? Et on ne parle pas d’aller vers des lieux plus culturels (cinéma, musés, etc), qu’autant le manque de moyen (transports en commun, horaires, etc, mais aussi au sens pécuniaire de la définition au second degré) que de véhicule, ne serait justifier aux salles de ciné, aux musés, etc, de s’implanter à proximité des milieux ruraux… ?
Je ne conduis pas et n’ai jamais conduit cela reste une croix pour le travail (on paye plus mal les gens qui ne « participent pas » et qui ne « se compromettent pas » comme les autres et cela me vaut de plus 2/3 de refus a priori pour des postes qui ne nécessitent aucun déplacement), mais j’avais déjà compris il y a 30 ans ! Une immense majorité des employeurs demandent pour des postes de bureau d’aller au bureau (42 km/jour en moyenne et plus d’une heure soit des années de votre vie) derrière un ordinateur qui est souvent moins puissant que celui avec lequel on joue à la maison sous prétexte de surveillance voire de contention ou de justification pour le statut social du petit chef qui peut arguer de la présence des personnes qu’il encadre plutôt que de laisser les gens en télétravail.
Tout a fait d’accord. Mais pour combattre la voiture qui pue, il faut mener de front sa suppression (et/ou remplacement par un moyen de transport propre) avec le combat pour la réorganisation du travail (moins de déplacements, lutte contre les bouchons). En face il y a tous les lobbies puissants qui se servent des politiques. Oui c’est bien une transformation profonde du mode de fonctionnement de la société qui est nécessaire!
Le véhicule individuel est au XXIème siècle ce que la voiture à porteur était il y a de nombreux siècles.
La seule solution, économique, de sécurité, comme écologique, ce sont les transports en commun, et leur limitation rigoureuse.
Le leurre des capitalistes pour faire encore plus de fric et détruire plus vite la planète, c’est la voiture électrique.
A diffuser d’urgence: La voiture électrique, mirage escrologique
https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/blog/011217/la-voiture-electrique-mirage-escrologique
C’est le discours classique du bobo égoïste – largement relayé par pressabobo- qui a les moyens (non négligeables, dans un pays dont le salaire médian plafonne à 1600 euros mensuels) de vivre dans un centre ville, au hasard Paris, très bien doté en transports publics et en entreprises pourvoyeuses d’emplois qualifiés, de qualité et bien payés (tout se tient). Quand on a les moyens de pouvoir vivre et travailler au même endroit, c’est chouette la vie. Tant pis pour les autres (la majorité, en fait) qui sont obligés de vivre, faute d’en avoir les moyens, dans des lieux très excentrés de leur lieu de travail et mal desservis en transports publics. Vae victis: ceux-là yzonka se débrouiller pour ne plus polluer. Je ne serais même pas étonné d’apprendre qu’à l’occasion, M. Cédric Chevalier ne dédaigne pas prendre l’avion pour un WE à Venise ou Florence ou une semaine découverte à New-York ou San Francisco: c’est bien connu, l’avion, c’est super propre et super écolo.
Vous faites une lecture erronée du billet de Cédric Chevalier, pourtant tous les aspects ou presque sont abordés.
C’est bien le « complexe automobile » et donc le mode de vie qui y est associé qu’il désigne de sa juste vindicte et non pas un mode de transport simplement comme tel.
Il ne s’agit pas du jour au lendemain de laisser à leur sort les habitants des campagnes et des zone suburbaines avant d’avoir développé les transports collectifs et d’avoir conçu et fabriqué les véhicules dont l’empreinte carbone serait compatible avec notre survie et dont les pièces de rechange seraient les éléments biodégradables d’un « mécano » facile à réparer. Cela suppose aussi de repenser tout l’aménagement du territoire.
Mais avant de mettre en œuvre ce programme indispensable encore faut-il faire le constat des nuisances multiples provoquées par ce complexe automobile.
L’auto-critique c’est vraiment pas le fort de l’industrie automobile, alors elle ne peut être que combattue.
A ce propos, je serais curieux de lire une étude sur les évolutions de la distance moyenne domicile-travail, et plus généralement, les déplacements professionnels, disons sur les 40 dernières années : je crois qu’on aurait une belle courbe bien pentue…. vive la mobilité, qu’ils disent !
Vous soulevez un problème sérieux : celui du « faites ce que je dis pas ce que je fais ». C’est vrai, j’ai déjà pris l’avion plusieurs fois dans ma vie depuis ma naissance, sans doute plus que beaucoup de gens. Pour le Canada et l’Indonésie, je suis resté assez longtemps sur place pour dire de rentabiliser mon empreinte climatique. Pour la Bulgarie, vu la piètre qualité du séjour, je l’ai regretté. Deux séjours en Italie par avion, je l’avoue. Pour le reste, Paris, Londres, Amsterdam et bien d’autres belles villes sont accessibles en train ou en covoiturage. Inutile et criminel d’aller à New York pour 2 jours. Depuis plusieurs années, j’effectue ma transition par rapport à l’avion et son usage touristique effréné. Par ailleurs nous partageons une seule voiture familiale et je prends le vélo, le train et mes pieds. Difficile quand on a les moyens et quand toute la culture vous incite à une grosse berline. Ainsi, contrairement aux recommandations de mon employeur pour les trajets supérieurs à 600km (employeur actif dans l’environnement), j’ai aiguillonné la compta pour aller à un séminaire à Berlin en train, à partir de Bruxelles. 10 heures aller, 10 heures retour. Ce qui m’a permis d’émettre très peu de CO2 et de lire les 2/3 de Condition de l’homme moderne d’Hannah Ardent. Preuve que non seulement c’est possible, mais aussi que ce rapport différent au temps permet d’édifier son esprit.
Le pire n’est pas la réduction fantasmée du bonheur individuel qu’impliquerait la limitation des vols en avion (un quota par citoyen par vie ?), c’est le sentiment de décalage psychologique par rapport à une culture qui voudrait faire du city trip en avion un standard désirable. Un sentiment de privation complètement artificiel et socio-produit. Parmi mes meilleurs souvenirs de vacances, des camps de mouvement de jeunesse dans les Ardennes belges, en train, à pied et en vélo. Mes grands-parents firent leur voyage de noce au Luxembourg, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.
Faut-il donc être fou avec les fous ?
Beaucoup crient à l’impossibilité de changer ! Et bien un individu et une civilisation peuvent disparaître en continuant à crier cette complainte… question de volonté finalement : que voulons-nous ?
Il n’y a pas un mois, sur Lille où j’habite, où je ne lis dans le journal qu’un cycliste a été tué par un auto-mobiliste. J’aimerai prendre le vélo plus souvent, mais c’est trop risqué, donc je prends mes jambes et le métro. J’ai fais le trajet domicile-boulot en vélo, et c’est 2 fois plus rapide – mais combien de fois plus dangereux ? En voiture, je n’ai pas eu un seul accident depuis 2002, année où j’ai eu mon permis. Et rouler à vélo, c’est ventiler plus et donc absorber plus la pollution des voitures… Bref on n’est pas sorti de l’auberge malheureusement. C’est un cancer cette société du pétrole.
@ancestral. Selon une étude scientifique anglaise sérieuse, le fait de se déplacer quotidiennement à vélo fait perdre un an de vie par accidents et en gagner 3 par meilleure santé globale. Bilan: + 2 ans de vie. Et on peut améliorer le score en aménageant les voiries et les règles de circulation, en diminuant les particules fines (d’ailleurs plus concentrés dans l’habitacle d’une voiture que dans l’air à 1,4 m là où respire le cycliste) et en disciplinant les plus déchaînés des conducteurs.
L’automobile est la conséquence et l’un des symboles de notre organisation sociale actuelle.
Après les catastrophes et effondrements qui arrivent, on en reparlera.
Faut pas désespérer Billancourt !
Je trouve la réaction actuelle de l’industrie automobile intéressante à observer: les constructeurs semblent tout à fait décidés à se reconvertir pour produire des voitures électriques et à conduite automatique.
Les voitures électriques et/ou à conduite (plus ou moins) automatiques disponibles actuellement (par exemple Tesla aux US, mais presque toutes les marques US, chinoises, européennes existantes en proposent) sont des modèles de grand luxe, beaucoup plus chères que celles à essence ou diesel malgré les importantes
subventions à l’achat.
Les gouvernements des pays industriels accompagnent la manoeuvre en imposant des normes de pollution, en finançant une partie de la différence de prix et l’implantation des bornes de recharge pour les batteries.
Pour ma part j’aurais trouvé plus logique de commencer par le matériel agricole et de transport (comment labourer, moissonner et distribuer la nourriture si on a plus de pétrole? ) mais vu l’attachement des populations à leurs bagnoles…
Aux US tout le monde semble faire comme si la conduite automatique était pour bientôt (on arrete pas le progrès et même Apple compte en profiter), en Europe et en Chine on fait quelques petits efforts en faveur du vélo.
Puisque certains parlent du cheval, il faut se souvenir qu’en ville comme à la campagne ce moyen de déplacement était forcément réservé à un petit nombre de gens: même si le pays était entièrement couvert de prairies ça ne suffirait pas à nourrir les dizaines de millions de chevaux équivalant à nos dizaines de millions de bagnoles.
Avant Ford l’automobile était réservée (à cause de son mode de production donc de son coût) à ceux qui précédemment se déplaçaient à cheval ou en carrosse et je suis persuadé que si l’Amérique du Nord ñ’avait pas montré la voie les européens ñ’ auraient jamais envisagé que chaque famille dispose d’une ou plusieurs voitures.
Il se pourrait bien qu’on se dirige à nouveau vers une situation de ce type et que la plupart ne puissent plus accéder à l’automobile
et doivent se contenter d’un vélo ou des transports en commun (l’un et l’autre étant d’ailleurs complémentaires.)
C’est le genre de guerre dont le goût ne peut venir que dans l’esprit d’un urbain. Les campagnards ne peuvent pour leur part pas se payer le luxe de bannir à peu près le seul moyen de transport moderne dont ils disposent pour accéder à des services qui ont d’ores et déjà déserté leur commune de résidence.
Souhaiter l’abolition de la voiture sans discernement revient en substance à vouloir marginaliser à peu près 20% de la population, et à promouvoir la vie en mégalopoles concentrationnaires. Très peu pour moi, merci bien.
« concentrationnaire », c’est bien le mot, le mode d’existence et de pensée du système libéralo-capitaliste. On le constate tous les jours.
Et donc tant pis, arrêtons de réfléchir, le génie humain doit s’accommoder de ma liste de tragédies à la condition humaine ?
On ne dispose pas de gens au QI assez élevé pour imaginer un aménagement du territoire qui permette de se passer de 90% de la mobilité automobile ?
Les citoyens ne peuvent pas voter pour des partis qui proposent cela ? Pas réaliste ? Pas faisable ?
Mourrons joyeusement dans les gaz d’échappement ?
Je ne nie pas l’aliénation individuelle face à un système qui enferme les gens dans la mobilité automobile (culture, infrastructure, budgets publics, alternatives défaillantes, etc.), je signale que mon ménage dispose encore d’une voiture, dont j’aimerais me débarrasser sincèrement.
Mais doit-on forcément baisser les bras et se résigner.
Si la majorité décide cette attitude, alors nous sommes vraiment dans le dernier homme de Nietzsche, le nihilisme le plus désolant.
J’espère que vous vous révolterez contre votre sort !
Tel que j’ai pu l’observer, l’aménagement du territoire se planifie sur des décennies, particulièrement quand il s’agit de projets de l’ampleur que supposerait une mise en oeuvre juste de votre proposition.
Faisable? Pourquoi pas, encore faut-il que nous disposions du temps nécessaire, et que le paradigme capitaliste s’évanouisse du jour au lendemain pour ne pas en freiner l’initiative.
Ainsi, une lettre au père noël et un cierge à l’église sont probablement des pistes à ne pas négliger dans la poursuite de vos objectifs. Quant à la référence au nihilisme, elle me semble tout à fait hors-sujet ici.
Le cheval doit vous manquer .
La voiture encore un symptôme.
Il y en aura bientôt plus que de permis obtenus .
Il s’en vend encore beaucoup alors que la place manque dans les villes.
Bonjour monsieur le Soliton, les solutions que vous allez apporter semblent être les seuls possibles! Mince alors
La voiture est un concept religieux.
La voiture est une fin en soit.
le complexe automobile ne peut que croître.
@Cédric Chevalier
Si on était en 1817, remplacez « complexe automobile » par « triste vie d’une bête de somme au xixème siècle ». A Paris, plus personne ne supporterait la vue des bêtes malades rue des petites écuries.
Le seul moyen de locomotion qui ait la classe, est la vidéo du new york times postée par Paul qui nous montre l’aura d’une soucoupe volante ! Le reste est définitivement trop sapiens sapiens.
Pardon , mais je trouve vraiment curieux que ce pamphlet soit » ouvert aux commentaires « …
@Otromeros
C’est…
l’objet d’une étude 😉
Les villes devraient maintenant, effectivement, interdire la voiture en centre urbain. Mais elles devraient aussi baisser les lumières sur les voies qui éclairent les premiers et deuxièmes étages en plus de la chaussée. Le clignotant vert des pharmacies dont profitent tous les voisins devrait être proscrit…
On en a plein le nez, les oreilles et les yeux. Et avant que les orifices restants ne soient squattés, eux aussi, il faut réagir.
@ Armelle.
« On en a plein le nez, les oreilles et les yeux. Et avant que les orifices restants ne soient squattés, eux aussi, il faut réagir. »
Surtout, ne croyez pas à un acharnement de ma part !
Mais je me pose des questions quant aux ‘orifices restants’, surtout après vous avoir vous avoir vu éliminer le nez, les oreilles et les yeux…
A toute fin utile, je me dois de préciser que je suis opposé à toute manifestations à tendance scatologique même lointaine. La bonne tenue du blog a de ces exigences. Élargir le sujet, qui est et devrait rester la malfaisance de la bagnole, à des trucs innommables est très osé. Trop, à mon avis.
Sachant que nous ne sommes pas exactement en phase dans nos réflexions, je vous prierais, le cas échéant, de bien vouloir m’excuser si je me suis trompé.
Sur le fond – supprimer tout ce qui fait le charme, douteux j’en conviens, de la vie en ville-, comment comptez-vous procéder ou plutôt ‘réagir’ ?
J’ai une alternative à vous proposer : soit la ville déménage de vous, soit vous déménagez.
Et ce faisant vous me rejoignez, par l’esprit seulement, dans mon HLM-thébaïde, loin de tout. La puissance publique (locale) en reconnait les inconvénients: les impôts et taxes locaux sont modiques. Ça fait réfléchir…
Dragée fuca a sans doute besoin d’un petit coup d’pouce daniel !
A ce sujet, l’exemple de la ville de Copenhague est très intéressante, où la moitié des personnes qui vont au travail prennent le vélo (toutes catégories socio-professionnelles confondues, ou presque). Dans les villes de France, on en est très loin ! (industrie automobile oblige ?)
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Je le crains aussi, c’est le pendant à l’invasion de Taiwan. Cuba va connaître de nouveau « ses années ’30 » :…
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