J’ai écrit hier soir que le général Michael Flynn, éphémère conseiller de Trump sur les questions de sécurité nationale, était inculpé pour « avoir menti au FBI » en suivant « les instructions d’un membre au plus niveau de l’équipe de transition [présidentielle] ». L’agence Bloomberg a annoncé dans les minutes qui suivirent que ce dernier n’était autre que Jared Kushner, gendre et conseiller en chef du Président.
On connaît ainsi le prochain pion à tomber. Toutefois Trump, qui a mené son enquête il y a de nombreux mois sur la possibilité de s’accorder la grâce présidentielle à lui-même et a jugé que la chose était parfaitement possible puisqu’aucun texte ne l’interdit formellement, n’hésitera pas une seconde à gracier son beau-fils, avant de se gracier lui-même par anticipation, précipitant une crise institutionnelle aux États-Unis, à défaut de la guerre civile qui n’est pas à exclure pour autant.
Pendant ce temps-là – grande victoire de Trump – le Sénat américain à majorité républicaine a voté une réforme fiscale qui accélérera massivement la concentration de la richesse dans le pays et créera un trou dans le budget de la nation de 1,4 mille milliards de dollars.
À chaque minute qui passe les États-Unis s’enfoncent davantage dans le marasme et se rapprochent de l’abîme, tandis que la Chine apparaît plus digne de confiance, non pas parce qu’elle gagnerait en sagesse pendant ce temps mais simplement par contraste avec une grande puissance déboussolée en déclin accéléré.
Grâce à la médiation numérique, les petits métiers restent une source de revenus (livreurs urbains, etc.) et peuvent, du fait…