Le cri d’alarme de 15.000 scientifiques sur l’état de la planète – ou la prophétie du dernier homme de Nietzsche, par Cédric Chevalier

Billet invité. Ouvert aux commentaires.

« Après avoir tenté d’enseigner le Surhomme aux hommes, Zarathoustra, constatant son échec, veut leur montrer la figure humaine la plus méprisable, afin de susciter en eux le désir de créer la figure nouvelle de l’humanité qu’il est venu leur annoncer :

‘Il est temps que l’homme se fixe à lui-même son but. Il est temps que l’homme plante le germe de sa plus haute espérance.

Maintenant son sol est encore assez riche. Mais ce sol un jour sera pauvre et stérile et aucun grand arbre ne pourra plus y croître.

Malheur ! Les temps sont proches où l’homme ne jettera plus par-dessus les hommes la flèche de son désir, où les cordes de son arc ne sauront plus vibrer !

Je vous le dis : il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante. Je vous le dis : vous portez en vous un chaos.

Malheur ! Les temps sont proches où l’homme ne mettra plus d’étoile au monde. Malheur ! Les temps sont proches du plus méprisable des hommes, qui ne sait plus se mépriser lui-même.

Voici ! Je vous montre le dernier homme.’

Alors que la foule a ri de Zarathoustra quand il a parlé du Surhomme, elle lui réclame le dernier homme en entendant ce dernier discours :

‘Fais de nous ces derniers hommes ! Et garde pour toi ton surhumain !’ »[1]

Beaucoup trop inaudible dans le malstrom médiatique qui associe l’essentiel et le dérisoire : les nouvelles sont mauvaises sur le front climatique. Après 3 ans de plafonnement des émissions de gaz à effet de serre et les pompeux cris de joie de l’Agence internationale de l’Energie sur un inespéré « découplage de la croissance économique par rapport à ces émissions »[2], les rejets de CO2 sont repartis à la hausse. L’Organisation météorologique mondiale a annoncé le 30 octobre 2017 que nous avions franchi en 2016, pour la première fois depuis 800.000 ans –huit cent mille ans–, le seuil de concentration de 403 parties par million de CO2 dans l’atmosphère.[3] Jusqu’à preuve du contraire, l’Humanité n’a donc pas infléchi sa course folle vers un climat que nulle civilisation n’a connu.

Mais le front climatique, bien qu’important, n’est qu’un des nombreux fronts sur lesquels l’Humanité a déclaré la guerre à la Biosphère, et donc à elle-même. Malheureusement, sur l’essentiel de ces fronts, et à l’exception à peine réconfortante du rétablissement de la couche d’ozone, Humanité et Biosphère sont en train de perdre conjointement ce conflit.

Le Monde a publié ce lundi 13 novembre 2017 en français[4] un manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, paru lundi en anglais dans la revue scientifique internationale BioScience.[5] Oui, vous avez bien lu : quinze mille trois cent soixante-quatre scientifiques de cent quatre-vingt-quatre pays ont signé ce manifeste ! C’est de facto l’article scientifique le plus signé de toute l’histoire de l’Humanité.

Ce manifeste est un cri d’alarme sur l’évolution et l’état désastreux de la planète. Encore un ! diront les lecteurs désabusés. Qu’est-ce que cela nous apporte de neuf ? Rien !

Je pense le contraire et je vais expliquer pourquoi.

Il y a 25 ans, les scientifiques nous avertissaient que l’Humanité était sur une trajectoire de collision avec le monde naturel, comme le rappellent les auteurs du manifeste de cette semaine :

« Il y a vingt-cinq ans, en 1992, l’Union of Concerned Scientists et plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences alors en vie, signaient le « World Scientists’ Warning to Humanity ».[6] Ces scientifiques exhortaient l’humanité à freiner la destruction de l’environnement et avertissaient : « Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle. » Dans leur manifeste, les signataires montraient que les êtres humains se trouvaient sur une trajectoire de collision avec le monde naturel. Ils faisaient part de leur inquiétude sur les dégâts actuels, imminents ou potentiels, causés à la planète Terre, parmi lesquels la diminution de la couche d’ozone, la raréfaction de l’eau douce, le dépérissement de la vie marine, les zones mortes des océans, la déforestation, la destruction de la biodiversité, le changement climatique et la croissance continue de la population humaine. Ils affirmaient qu’il fallait procéder d’urgence à des changements fondamentaux afin d’éviter les conséquences qu’aurait fatalement la poursuite de notre comportement actuel.

Les auteurs de la déclaration de 1992 craignaient que l’humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. Ils soulignaient que nous nous rapprochions rapidement des limites de ce que la biosphère est capable de tolérer sans dommages graves et irréversibles. Les scientifiques signataires plaidaient pour une stabilisation de la population humaine, et expliquaient que le vaste nombre d’êtres humains – grossi de 2 milliards de personnes supplémentaires depuis 1992, soit une augmentation de 35 % – exerce sur la Terre des pressions susceptibles de réduire à néant les efforts déployés par ailleurs pour lui assurer un avenir durable. »

Or le constat mis à jour des scientifiques dans ce nouveau manifeste se résume en peu de mots : l’Humanité est toujours sur une trajectoire de collision avec le monde naturel. 25 ans après l’avertissement de 1992, la situation de la planète a empiré sur quasiment tous les fronts environnementaux, à l’exception de la couche d’ozone qui s’est rétablie. Il n’y a eu aucune inflexion significative. Leur conclusion est donc inchangée :

« Pour prévenir une misère générale et une perte catastrophique de biodiversité, l’humanité doit substituer au « business as usual » une alternative plus environnementalement soutenable. Cette recommandation fût bien exprimée il y a 25 ans par les plus grands scientifiques du monde entier, mais pour l’essentiel, nous n’avons pas tenu compte de leur avertissement. Bientôt, il sera trop tard pour s’écarter de notre trajectoire d’échec, et le temps joue contre nous. Nous devons prendre conscience, aussi bien dans notre vie quotidienne que dans nos institutions gouvernementales, que la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer. »

Et toujours selon ces scientifiques, les solutions éprouvées, à mettre en œuvre immédiatement, sont connues depuis longtemps.

« Parmi les multiples mesures efficaces que l’humanité peut prendre pour la transition vers la soutenabilité, on peut inclure les exemples suivants :

(a) prioriser la création de réserves bien connectées, financées et gérées couvrant une proportion significative des habitats terrestres, marins, d’eau douce et aériens ;

(b) maintenir les services écosystémiques fournis par la nature en mettant fin à l’artificialisation et la conversion des forêts, praires et autres habitats naturels ;

(c) restaurer à large échelle les communautés naturelles de plantes, particulièrement les paysages forestiers ;

(d) réimplanter les espèces indigènes dans leurs habitats, en particulier les super-prédateurs, pour restaurer les processus et dynamiques écologiques ;

(e) développer et adopter des instruments politiques adéquats pour remédier à la défaunation, la crise du braconnage, et l’exploitation et le commerce d’espèces menacées ;

(f) réduire le gaspillage alimentaire via l’éducation et une meilleure infrastructure ;

(g) promouvoir une transition vers un régime alimentaire composé principalement d’aliments végétaux ;

(h) réduire davantage les taux de fertilité en s’assurant que les femmes et les hommes ont accès à l’éducation et aux services de planning familial volontaire, en particulier quand ces ressources manquent ;

(i) augmenter l’éducation extérieure en pleine nature pour les enfants, ainsi que l’engagement général de la société en faveur de la nature ;

(j) canaliser les investissements financiers et les achats pour encourager un changement environnemental positif ;

(k) mettre au point et promouvoir les nouvelles technologies vertes et adopter massivement les énergies renouvelables tout en supprimant progressivement les subsides à la production d’énergie issue des combustibles fossiles ;

(l) réviser notre économie pour réduire les inégalités de richesse et s’assurer que les prix, la taxation et les incitants prennent en compte les coûts réels que nos modes de consommation imposent à notre environnement ;

(m) estimer, d’une manière scientifique légitime, une taille de population humaine soutenable pour le long terme tout en forgeant un consensus entre nations et chefs d’Etat pour défendre cet objectif vital. »

Ce cri qui retentit à nouveau est donc un signe qu’il faut prendre le temps d’interpréter. Le signe de cette intolérable et incompréhensible apathie et tétanie de l’Humanité face aux menaces les plus avérées. Je vais un cran plus loin, en faisant référence à Nietzsche : ce phénomène que nous observons nous révèle-t-il en fait le nihilisme assumé de l’Humanité face à la perspective d’une vie misérable, de l’effondrement de la civilisation, voire de l’extinction de l’espèce ? Il nous faut concentrer toute nos pensées sur cette hypothèse ahurissante. Car nous vivons une tragédie absurde dans laquelle, avec des différences mineures, les scientifiques expriment le même message alarmant que celui poussé par leurs prédécesseurs il y a une génération : l’Humanité est sur une trajectoire de collision avec le monde naturel. Les gens, maintenant bien au courant, acceptent-ils placidement une sorte d’apocalypse prévisible ? L’Humanité a-t-elle seulement la volonté qu’il en soit autrement ? Pire, l’Humanité a-t-elle le désir secret et inavouable d’en finir avec elle-même ? Avons-nous touché le fond du nihilisme ? Sommes-nous arrivés au stade du « dernier homme » décrit par un philosophe souvent décrié car incompris ?

On ne pourra pas dire que nous n’étions pas prévenus. On ne pourra donc pas dire que nous ne savions pas ce qu’il fallait faire concrètement. Tout est clair « désormais ». En réalité cela fait au moins 50 ans –cinquante ans !– que la situation de l’Humanité est claire pour ceux qui veulent bien regarder autour d’eux avec leurs propres yeux. L’appel précédent de la communauté scientifique a été publié il y a 25 ans –vingt-cinq ans !–. On ne pourra ni dire que nous n’étions pas prévenus, ni dire que nous ne savions pas quoi faire concrètement. Mais pourra-t-on dire que nous avons tout essayé ?

Qu’est-ce qui n’a pas encore été essayé ? Extraits du manifeste :

« Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates car il s’agit là d’un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. Grâce à un raz-de-marée d’initiatives organisées à la base, il est possible de vaincre n’importe quelle opposition, aussi acharnée soit-elle, et d’obliger les dirigeants politiques à agir. »

[…]

« Les transitions vers la durabilité peuvent s’effectuer sous différentes formes, mais toutes exigent une pression de la société civile, des campagnes d’explications fondées sur des preuves, un leadership politique et une solide compréhension des instruments politiques, des marchés et d’autres facteurs. »

Peut-on dès lors encore penser que la vitesse de la réforme actuelle face aux intérêts établis et à l’inertie de la population est satisfaisante ? Que l’action humaine porte ses fruits ?

Doit-on poursuivre docilement, sans trop d’esclandre, cette action politique matinée d’écologie, au moins formellement, en se convainquant que nous sommes à la frontière des possibles politiques ? Qu’on ne peut être plus radical au risque d’engendrer encore moins d’avancées ? Jusqu’où une minorité consciente doit-elle attendre le réveil d’une majorité inerte en jouant le jeu de la démocratie ? Parce que des votes démocratiques ont sanctionné l’inertie, voire le recul, avec le consentement par défaut de populations entières, des minorités pensantes et agissantes doivent-elles se résigner, dans le respect formel des règles ?

N’y a-t-il pas un devoir moral de rébellion face à cette trajectoire inacceptable ?

Avons-nous tout essayé tant que nous n’observons pas les citoyens, étudiants, parents, enseignants, fonctionnaires, entrepreneurs, scientifiques, ouvriers et employés, chômeurs et pensionnés dans la rue ? Tant que les chercheurs ne refusent pas de travailler sur autre chose que la transition vers la durabilité ? Tant que les enseignants ne refusent pas d’enseigner à leurs élèves autre chose que la situation actuelle et les solutions à mettre en œuvre ? Tant que les élus, les journalistes et les intellectuels ne refusent pas d’aborder le moindre sujet politique moins important que celui-là dans les médias et les travées des assemblées ? Tant qu’il n’y a pas de gigantesques manifestations citoyennes, des grèves, des boycotts, des tribunes, des conférences, des pétitions, des actions de désobéissance civile, pouvons-nous penser que nous avons tout essayé ?

L’action non-violente a été suffisamment théorisée et expérimentée au cours du XXe siècle et ceux qui connaissent la situation de l’Humanité sont encore loin d’avoir utilisé l’ensemble de sa boîte à outils. Tant reste à faire. Peut-on se résigner à l’idée que, 100 ans après la révolution d’octobre, certains intellectuels et tribuns nous conduisent à nouveau dans le chaos et la mort de dizaines de millions de personnes, parce que leur pensée est amorale, que leur principe théorique est « la fin justifie les moyens » et que leur stratégie favorite est celle « du fait accompli et du coup de force » ? Faute d’un sursaut citoyen, démocratique et non-violent, faute d’un engagement sans faille des élites altruistes pour neutraliser les élites démagogiques et ploutocratiques, c’est pourtant dans cette direction que penchera la population aliénée lorsque le chaos climatique ne pourra plus être nié. Alors nous serons mûrs pour être cueillis par le premier apprenti dictateur sans scrupule venu. Cette tendance n’est-elle pas déjà observable y compris dans les plus grandes démocraties du monde ?

Ce qu’il manque encore pour une transition démocratique vers une Anthropo-Biosphère pacifiée, c’est le courage d’un nombre suffisant d’exposer son propre corps, sa propre réputation, sa propre carrière, sa propre volonté, son propre avenir, dans l’arène publique, pour dénoncer ceux qui veulent endormir la population et maintenir le statu quo et pour dire les choses telles qu’elles sont, afin de réveiller les citoyens endormis. Il faut une révolution des consciences pour mener la métamorphose sociétale.

Comme le firent nos illustres prédécesseurs, militants, activistes, résistants, leaders des droits civiques, écrivains engagés, députés et tribuns à la pointe des combats humains, ils nous faut descendre dans l’arène pour y mener ce combat en apparence désespéré.

Aucun nation n’a obtenu son indépendance et sa liberté, aucune ethnie la reconnaissance de ses droits, les femmes le droit de vote, les homosexuels le droit de leurs choix privés, les travailleurs leurs droits sociaux, etc. sans sortir en masse dans la rue, sans leadership d’une intelligentsia influençant jusqu’aux cercles de pouvoir les plus élevés, sans une stratégie commune et déterminée de tous les secteurs de la société, sans un engagement total. La puissance d’une foule pacifique pour renverser une politique détestable n’a aucun équivalent en termes de succès à long terme dans l’Histoire.

Nous n’y sommes pas encore.

Pendant que vous lisez ces lignes, les unes de la presse et réseaux sociaux sont fort occupées : star-système, résultats du football et « trumpitreries grotesques » d’une part, crise catalane, harcèlement et violences contre les femmes, tueries et guerres. Le dérisoire côtoie l’essentiel. Le tout entrecoupé de publicités vantant l’automobile, les city-trips en avion, un bon morceau de viande et le dernier gadget high-tech à la mode. Mais l’essentiel de l’essentiel, qui prédétermine tous les autres sujets, essentiels ou dérisoires, on en parle si peu. On parle si peu de la COP23 à Bonn, de l’état général de notre planète. Qu’y a-t-il de pire que ce quasi-silence ? Il faut le briser !

Il faut je crois lire et relire ce manifeste, court et bien écrit. Il faut le partager sur les réseaux, l’imprimer, l’afficher, le lire à nos enfants, nos amis, nos élèves et nos collègues. Ce n’est pas tous les jours que paraît un texte signé par 15.000 scientifiques –quinze mille scientifiques–. Tout s’y trouve, un résumé de la situation catastrophique de l’Humanité et de ce que nous devons faire.

Les signataires de cet avertissement scientifique ont été surpris de rassembler si rapidement 15.000 signatures. Nous serions peut-être également surpris du nombre de signatures et de citoyens que nous pourrions rassembler dans nos pays !

Alors voilà, entre nous, entre congénères, l’équation est simple et ses résultats connus d’avance. Nous avons le choix : participer au silence assourdissant et au nihilisme béat du dernier homme décrit par Nietzsche, ou nous associer au cri de ces scientifiques pour défendre le dépassement et l’élévation de soi et de la société, nous indigner et nous engager !

Pour que l’Humanité vive, il faudra bien qu’elle en ait la Volonté.

______________________

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Dernier_homme : Le dernier homme est une expression utilisée par le philosophe allemand Friedrich Nietzsche, dans Ainsi parlait Zarathoustra, pour désigner l’extinction à venir du dépassement de soi de l’homme. Il représente l’état passif du nihilisme, dans lequel l’homme ne désirera plus rien que le bien-être et la sécurité, et se réjouira de son absence d’ambition. Il s’oppose ainsi à l’affirmation de la Volonté de puissance et à l’élévation de l’homme, dont le symbole est la figure à venir du Surhomme.

[2] https://www.iea.org/newsroom/news/2016/march/decoupling-of-global-emissions-and-economic-growth-confirmed.html Je suis de ceux qui pensent qu’on ne peut pas découpler au niveau global croissance économique, consommation de ressources et émissions de polluants, pour des raisons liées aux principes de la thermodynamique, et que donc la croissance économique prendra fin, de gré humain ou de force naturelle.

[3] https://public.wmo.int/fr/medias/communiqu%C3%A9s-de-presse/mont%C3%A9e-en-fl%C3%A8che-des-concentrations-de-gaz-%C3%A0-effet-de-serre-nouveau (l’Organisation météorologique mondiale est une institution spécialisée des Nations Unies)

[4] https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/13/le-cri-d-alarme-de-quinze-mille-scientifiques-sur-l-etat-de-la-planete_5214185_3244.html

[5] https://academic.oup.com/bioscience/article/4605229

[6] http://www.ucsusa.org/about/1992-world-scientists.html#.WgwRg9LiYdU

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264 réponses à “Le cri d’alarme de 15.000 scientifiques sur l’état de la planète – ou la prophétie du dernier homme de Nietzsche, par Cédric Chevalier”

  1. Avatar de jicé
    jicé

    Cher tous : laissez tomber les appels à ce que vous vous représentez comme « raison », verbalisme impuissant dans tous les cas (on peut les examiner un par un si vous voulez) = il n’y a que nécessité qui fasse vertu, le nécessaire = le bon. Le reste, la « morale », les appels au « bon sens », à « la bonne volonté de tous les gars du monde » etc c’est la littérature de la conscience, ie de l’impuissance. Donc : ce sera bien évidemment acculé que les décideurs décideront, et rien n’empêche chacun d’agir plutôt que de pianoter sa belle âme.

    1. Avatar de Thomas
      Thomas

      Certes. …

      Et puis n’est-ce pas même un brin hypocrite de passer tant de temps à imaginer  » comment  » tout pourrait changer, alors qu’au fond de nous, nous savons bien toute l’inertie embarquée consciente et inconsciente, dont nous sommes le véhicule. …..

    2. Avatar de Lucas
      Lucas

      Faire faire faire

  2. Avatar de pascal
    pascal

    Dans un monde dominé par les chiffres, le taux hommes/arbres ou arbres/hommes aurait-il son mot à dire ?

    1. Avatar de pascal
      pascal

      Le taux « masse végétale fossilisée brûlée / hommes » aurait-elle aussi son mot à dire ?
      Un chercheur aurait-il le loisir de dessiner la courbe d’évolution de chacun de ces deux taux ?
      Pourrait-il aussi évaluer un seuil critique malthusien à une combinaison de ces deux courbes ?

      Cela serait sans doute plus pertinent que le PIB.

      Tout cela ne serait-il pas qu’une incompréhension entre l’homme moderne et l’arbre ?

      Y aurait-il un druide dans la salle pour rallumer la lumière ?

  3. Avatar de pascal
    pascal

    De grâce, monsieur le promoteur …

    Ah, ces sacrés bâtisseurs et leur symbolique dualiste du toujours plus !

  4. Avatar de Ferdinande
    Ferdinande

    Bonjour,
    Préférant parler en termes de solutions concrètes, ne faudrait-il pas interdire totalement et immédiatement le sommet du court-termisme, à savoir l’obsolescence programmée dans l’espace européen ?J’entends déjà les « oui mais, vous n’avez pas pensé à,.. ». Nous répondons : Nécessité fait Loi !

      1. Avatar de Ferdinande
        Ferdinande

        Votre ironie ne sert à rien.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Disons qu’elle sert autant que votre commentaire alors.

  5. Avatar de pascal
    pascal

    Serait-il possible d’aller visiter Mars sans appliquer la technique de la Terre brûlée ?

  6. Avatar de pascal
    pascal

    La société des loisirs est dans son ensemble une économie de l’obsolescence programmée pour fabriquer artificiellement du PIB obsolescent qui appelle du PIB obsolescent., etc.
    L’obsolescence programmée n’est pas que technique, elle est aussi symbolique.
    Nul besoin de rendre un smartphone techniquement obsolescent, il suffit de produire une nouvelle version pour faire fondre la valeur de la version précédente.
    C’est sur le marketing qu’il faut aussi légiférer et pas seulement sur le process de fabrication.
    L’économie de la surconsommation, c’est avant tout du symbolique.

  7. Avatar de pascal
    pascal

    La distorsion sémantique est révélatrice du malaise culturel :
    on évalue la santé d’une « économie » à son niveau de « consommation ».
    Cherchez l’erreur …

    1. Avatar de Gudule
      Gudule

      Et comme dirait Astérix et Panoramix , les VRAIS créateurs d’Uderzo et Goscinny, amis des sangliers, si si si… :

      In the power of the Holy Cauldron I Trust !
      https://nsnbc.files.wordpress.com/2011/10/asterix-druid.jpg

      Fruit d’hiver, très apprécié en Corse, nourrissant et régénérant.
      http://www.hautcourant.com/IMG/jpg/bnf_3.jpg

      Nos amis pas si bêtes.
      http://vanhoutenn.free.fr/projet/image/sangliers3.jpg

      Et enfin : Distributiondeprix
      http://vanhoutenn.free.fr/projet/image/gaulois/distributiondeprix.jpg

  8. Avatar de Sapristi
    Sapristi

    Face à ce constat chiffré alarmant, le comité scientifique de « salut public » est face à ce dilemme : Quel type de gouvernement mondial adopter pour assurer la frugalité à tout le monde ? Ou comment un Robespierre raisonnable devînt le tyran (Babeuf)

  9. Avatar de vigneron
    vigneron

    https://www.newyorker.com/magazine/2017/11/20/can-carbon-dioxide-removal-save-the-world/amp

    (…) Early last month, the Trump Administration announced its intention to repeal the Clean Power Plan, a set of rules aimed at cutting power plants’ emissions. The plan, which had been approved by the Obama Administration, was eminently achievable. Still, according to the current Administration, the cuts were too onerous. The repeal of the plan is likely to result in hundreds of millions of tons of additional emissions.

    A few weeks later, the United Nations Environment Programme released its annual Emissions Gap Report. The report labelled the difference between the emissions reductions needed to avoid dangerous climate change and those which countries have pledged to achieve as “alarmingly high.” For the first time, this year’s report contains a chapter on negative emissions. “In order to achieve the goals of the Paris Agreement,” it notes, “carbon dioxide removal is likely a necessary step.”

    As a technology of last resort, carbon removal is, almost by its nature, paradoxical. It has become vital without necessarily being viable. It may be impossible to manage and it may also be impossible to manage without. ♦

  10. Avatar de vigneron
    vigneron

    L’ISDA a déclaré la société nationale de pétroles Bolivarienne PDSVA en défaut de paiement.
    https://www.lesechos.fr/monde/ameriques/030890221810-la-compagnie-petroliere-venezuelienne-en-defaut-de-paiement-2131051.php#xtor=CS1-26
    La place se libère pour les prédateurs et charognards russes, chinois, ricains, bolibourgeois…

    1. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
      Pierre-Yves Dambrine

      Si cela pouvait provoquer la retraite (politique) anticipée de M. Mélenchon, cela aurait au moins un effet positif. J’espère que les insoumis vont ouvrir les yeux.

      1. Avatar de Romain Vitorge
        Romain Vitorge

        Première occurrence de « Mélenchon » dans les commentaires
        ce 17/11/17 à 20:20.
        Pour faire référence au programme de la FI ?
        Que neni !
        Et pourtant c’est dans ce dernier qu’il est notamment question de transition écologique, de règle verte, de changement des process industriels.
        700000 voix de plus et la France s’engageait dans une révolution civilisationnelle.

        on en recause aux prochaines élections présidentielles . . .

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Arghhh, les vacances sont finies… vivement les vacances

      2. Avatar de Romain Vitorge
        Romain Vitorge

        Merci pour le sarcasme !

        …/… La règle verte ne pourra pas être mise en œuvre si les marchés financiers peuvent agir à leur guise.
        Il y a donc urgence à engager la transformation en dehors de la logique du capital et de ses circuits financiers. …/…

        tout un programme !

  11. Avatar de Tout me hérisse
    Tout me hérisse

    Faut-il adopter le mode de vie des amish?
    Certains d’entre-eux bénéficient d’un bonus de 10 ans de vie, ils seront peut-être les derniers à éteindre le quinquet……
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/une-mutation-rare-permettrait-aux-amish-de-vivre-plus-longtemps_118348

    1. Avatar de Julien Alexandre

      Adopter leur mode de vie ? Hell no!
      Suffit de manger sainement et de faire du sport pour avoir les mêmes résultats. Ou d’attendre la mise sur le marché par les Japonais de la pilule répressive des protéines dégénérescentes.

      1. Avatar de Tout me hérisse
        Tout me hérisse

        @Julien Alexandre
        C’était un petit trait d’humour……, je n’ai guère envie non plus d’adopter ce mode de vie, mais, à la réflexion, ne serons-nous point forcés, à adopter un jour un mode de vie plus frugal, sans aller toutefois vers celui des amish?

    2. Avatar de vigneron
      vigneron

      Pas d’alcool, pas de tabac, pas de partenaires sexuels multiples, travail physique en extérieur mais protégés du soleil, etc. Mais au final la même espérance de vie que la population caucasienne environnante, plus faible chez les femmes. Sauf qu’ils doivent se fader en sus les multiples tares de leur consanguinité et de « l’effet fondateur » (nanisme, syndrome d’Angelmam, maladie du sirop d’érable etc, etc.

      1. Avatar de arkao
        arkao

        @ Vigneron
        « Pas d’alcool, pas de tabac, pas de partenaires sexuels multiples »
        Plutôt crever!
        Même « jeune » 🙂

      2. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        ( Par ces temps de révélations  » sexistes,j’ai choisi une interprétation féminine plutôt que l’original d’Eddie Constantine )

        https://www.youtube.com/watch?v=JkE_jlungOM

        Mais d’une certaine façon entre lutte antialcoolique , lutte anti-tabac , lutte féministe , toutes de vieilles dates , périodiquement redynamisées , ceci illustre la nécessité de remettre sans cesse sur le métier ,comme la démocratie , afin d’éviter de tomber encore plus bas .

        Ce qui me rappelle que la première alerte médiatique sérieuse avant la signature des 15 000 avait été celle ci en …1972 , actualisée 2012 , et que « l’utopie ou la mort  » de René Dumont en 1974 reprenait ce même effroi :

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Club_de_Rome

        Il me semble que l’on retrouve alcool et sexe ,sinon cigarettes , dans la géniale vidéo de Lubomir Arsov mise en ligne .Comme dans l’original , son Odyssée  » finit » bien .

        Mais où sont Pénélope , Ulysse et Télémaque ?

        Où sont les sages ( qu’ils soient sept ou plus ) du génie grec qui nous a fait ?

        Où sont les sages de Chine ou d’ailleurs pour les rejoindre ?

        Ombre et lumière dirait Hervey , mais , comme le dit Zarathoustra dans la parole que je lui préfère car il nous fait responsable :
         » Derrière toi il n’y a plus de route … Le voyageur parle avec son ombre » .

        Les rapports nous disent où nous sommes , pas qui nous souhaitons être .

      3. Avatar de Gudule
        Gudule

        « ils nous pourrissent la vie en voulant nous la sauver nadau »

        Excellent !
        Oups, ce n’est rien de le dire !
        http://vanhoutenn.free.fr/projet/image/etrangers/indiens/kiwoalah.jpg

  12. Avatar de Michel Martin

    Une évidence me crève les yeux, l’individu demeure au centre de l’essentiel de notre recherche de solutions, encore et toujours. Nous nous indignons, signons des pétitions, applaudissons aux livres de Jorion, défilons parfois, et après? Il y a des raisons matérielles à l’évolution du monde qui nous échappent, une mécanique qui nous échappe et nous comblons notre incompréhension par des réactions morales et vaines. Et compte tenu de notre savoir faire à nous unir, si nous faisions une révolution aujourd’hui, aussi justifiée soit-elle, portée par les meilleures intentions, je prends le pari (sans trop de risque) que nous faciliterions alors des conditions primaires de lutte des places, la part belle à l’arrivisme et à la brutalité, la férocité, comme dans les épisodes précédents. Qui serait alors le prochain ennemi du peuple?
    Une des clés d’évolution qui ne rejouerait pas les épisodes précédents me semble être dans la façon dont nous construisons, structurons nos collectifs, comment la parole des plus faible y est protégée, chérie, et eux avec. Comment les « différents » sont tolérés, voire souhaités, comment ils sont traités par la tendance naturelle des « mêmes », tendance inhérente à tout mouvement de groupe, à tout mouvement de lutte, tendance sans doute immémoriale, peut-être même indispensable à la survie des premiers groupes humains.

  13. Avatar de Mathieu Van Vyve
    Mathieu Van Vyve

    Ce billet appelle à l’honnêteté intellectuelle et le courage des membre de la « minorité consciente ». Même si c’est désirable, est-ce réaliste?

    Comme pointé ci-dessus, l’argumentaire de Vincent Rey dans un article récent du blog à propos de l’appel à la vertu écologique (i.e. une critique de ce genre d’appel) pourrait être utilisé ici également.

    Cela dit, il faut bien proposer des stratégies d’action, se résigner n’a pas beaucoup d’avantages…

    1. Avatar de Cédric Chevalier
      Cédric Chevalier

      Je me suis peut-être mal exprimé mais personnellement, je n’en appelle pas à la « vertu écologiste », j’en appelle plus prosaïquement à la volonté de (sur)vivre. Et pour ceux qui disposent de cette volonté minimale, à la volonté de vivre une existence authentiquement humaine. Comme je le disais récemment à un ami, l’être humain semble incroyablement préoccupé de survivre à titre individuel mais très peu soucieux d’exister (esclaves, travailleurs et citoyens aliénés et dominés, etc.). Et bien je me suis trompé : je ne suis même pas certain que l’être humain soit si préoccupé de survivre finalement… Une société d’êtres humains préoccupés de survivre vivrait actuellement dans une anxiété telle qu’ils exigeraient des mesures adéquates pour détourner cette menace existentielle, ils ne dormiraient pas tant que ce ne serait pas le cas.
      C’est là qu’il faut intégrer le court et le long terme dans le cerveau humain et le prix Nobel de Duve l’a bien montré : nous sommes cablés pour nous soucier bien davantage de survie à court terme, que de survie à long terme, et ne parlons même pas « d’existence » au sens noble du terme. Cela explique bien la docilité des esclaves, bien plus nombreux que les citoyens dans la plupart des civilisations antiques et le cri de La Boétie : soyez résolus à ne plus servir et vous voilà libres !

      Donc voilà, pour le dire de manière un peu insultante, je vois une bande de singes (dont je fais partie) en train de se partager des bananes en poussant des cris aigus alors que la montagne est en train de s’effondrer sur eux.

      Alors oui, j’en appelle à la minorité qui souhaite vivre à long terme, voire qui souhaite exister : faites valoir vos droits !
      Il ne s’agit pas de vertu écologique, mais de volonté et de droits civiques.

      Peut-être serait-il intéressant de cadrer la démarche politique de cette manière, comme le fait Naomi Klein en reliant le combat écologique aux grands combats civiques du passé ?

      1. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        On pourrait donc appeler ça de la « légitime défense », mais pourquoi cette défense serait elle « légitime » agie par les mêmes qui ne bougent pas un petit doigt quand meurent encore , « maintenant et ici » , des enfants , des femmes , des vieillards , des hommes en situation de sous hommes ?

        Quand la défense prendra la force , elle ne sera pas légitime , elle sera affolée et stupéfaite .

  14. Avatar de Laurent
    Laurent

    Si la vie est un combat, il est perdu d’avance.

    1. Avatar de Germanicus
      Germanicus

      Nous faison beaucoup de choses pour rien, en vain. Lisez le short story de Nicolai Gogol « Le Manteau ».

  15. Avatar de pascal
    pascal

    La monnaie est une convention collective.
    Contrairement à une bombe, son pouvoir direct est strictement conventionnel.

    Si tout le monde s’obstine à adhérer par habitude (et intérêt individuel à lorgnettes) à cette convention, suicidaire pour la majorité et profitable à une minorité, alors cette majorité pourra se plaindre encore longtemps.

    Lloyd Blankfein en rigole tous les jours, les mains dans les poches … pleines de conventions et sans arme à la ceinture.
    Tout le monde lui cire les pompes parce que l’on confond toujours le symbole (dollar, …) et la réalité.

    L’éternel pouvoir de la magie sur celui qui veut bien y croire.

  16. Avatar de pascal
    pascal

    Conventions de gestion collectives du droit d’usage : par-delà la monnaie …

    Certains sociologues avanceront la croyance selon laquelle la monnaie créerait du lien social.
    La bonne blague.
    C’est le principe même de la convention qui crée le lien social, avant tout contenu.

    Quand le lien social part à la dérive ou mène la société droit dans mur, que font les humains pragmatiques ?
    Ils tentent de modifier la convention.
    Elémentaire !

    Pourquoi se pourrir la vie avec cette convention archaïque de la monnaie ?
    Les nouvelles technologies n’offriraient-elles pas d’autres moyens de gestions du droit d’usage, à partir de nouvelles conventions un peu moins simplistes et barbares ?

    1. Avatar de Julien Alexandre

      Pascal, va falloir arrêter le monologue hors sol et commencer à commenter sur les billets s’iouplait.

      1. Avatar de pascal
        pascal

        D’accord.
        Désolé pour le dérangement.
        Mais en théorie, la personne qui décide du « va falloir », c’est P. Jorion.
        Et en principe, sur un blog, il reste techniquement assez simple de passer au commentaire suivant si cela ne vous intéresse pas.

        Si vous avez par contre une idée ou l’autre en dehors de votre ressenti épidermique quand à la gestion de son propre blog par Paul Jorion lui-même …

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Bienvenue Pascal. Je m’occupe ici entre autres choses de la modération, et donc quand je dis « merci d’éviter les digressions et le hors sujet », la phrase à retenir c’est « merci d’éviter les digressions et le hors sujet ».

          On a publié ici-même des centaines de billets sur la monnaie (il y a même un livre sur le sujet, au cas où cela vous ait échappé, auquel votre serviteur a modestement participé), si vous avez envie de commenter, libre à vous de déterrer ces sujets là. Ou de proposer un billet invité (utiliser la fonction contact pour l’envoyer, on vous tiendra au courant après avis de notre petit comité de lecture).

      2. Avatar de arkao
        arkao

        Les « bleus » qui s’attaquent à Julien Alexandre sans connaitre son rôle, c’est toujours une bonne tranche de rigolade (même si ce n’est pas sympa de dire ça). Qui s’y frotte s’y pique, d’autant que le Julien il n’y va pas avec le dos de la cuillère. Petits moments exquis dans la lecture des commentaires du blog de PJ 🙂

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Moi qui ne suis que douceur et suavité, je n’irais pas avec le dos de la main morte ? 😉

          One of the few perks that make the job fun I guess!

      3. Avatar de pascal
        pascal

        Dans le commentaire que vous avez ensuite censuré, je commençais par :
        « Pas fait gaffe à la ligne du dessus. Au temps pour moi. »
        pour m’excuser de ma gaffe.

        Si ça fait rire à peu de frais, tant mieux.
        Mais alors, on s’éloigne encore plus du billet. Non ?

        Sans rancune,
        Bonne soirée.

        1. Avatar de Julien Alexandre

          Pascal, c’était une fois de plus hors sujet, et posté après que vous ayez lu l’invite à éviter les digressions.
          Rien de grave, restons-en là et laissons la discussion autour du billet de Cédric Chevalier reprendre.

      4. Avatar de pascal
        pascal

        Vous faites votre job au mieux et vous en remercie.
        Je m’explique sans doute assez mal dans ce que je tente d’exposer.
        Ma fixation sur la monnaie apparaît assez maladroite. Vous avez raison.

        Il me semble que le fond du problème quant aux limites de l’exploitation de l’écosystème relève fondamentalement du droit, plus particulièrement du droit international.

        On peut tenter en parallèle de solutionner le problème par une éducation citoyenne vers un consumérisme modéré et adapté aux limites de l’écosystème, que nous atteignons pour diverses raisons (technologiques, démographiques, modes de vie, culture individualiste, etc.).
        Ce serait une lapalissade de dire que si tout citoyen avait un sens civique inné ou y accédait par une éducation citoyenne infaillible, le droit serait superflu.
        Cette éducation reste pour un terme assez long sous la responsabilité des politiques nationales et une éducation citoyenne au civisme écologique reste encore assez utopique à l’échelle planétaire.
        On ne peut en attendant travailler sur ce point que par touches ponctuelles (avec des pas en arrière dès qu’un personnage comme Trump instrumentalise les extrémismes populistes).

        Dans cette problématique fondamentale d’atteinte des limites vitales dans « l’usage » des ressources naturelles, les considérations juridiques entrent ainsi par principe plus particulièrement dans le cadre du « droit d’usage ».

        Je ne remets pas en cause vos compétences économiques et comprends que ces aspects soient plus spécifiquement abordés dans d’autres billets.

        Je tentais maladroitement de présenter le fait que cette problématique du « droit d’usage » des ressources naturelles venait inévitablement télescoper l’option libérale de gestion du « droit d’usage », au sens large, qui domine dans notre société capitaliste.

        Sous ce regard, il me semblait intéressant d’élargir le cadre d’étude du « droit d’usage des ressources naturelles » en particulier vers une réflexion, à la fois plus globale et plus fondamentale, sur le « droit d’usage » lui-même au sens large.
        Je peine à exprimer cette nécessité autrement que par ma référence compulsive et peu subtile à la monnaie, option particulière du droit d’usage.

        Si ce regard, ainsi présenté, vous semble toujours s’éloigner du billet, vous voudrez bien m’en excuser.
        Bonne soirée.

  17. Avatar de pascal
    pascal

    Un verre d’eau au milieu du désert, une arme au milieu du champ de bataille, voilà ce qui a pouvoir sur l’homme, indépendamment de toute convention.

    Mais la monnaie n’a aucun pouvoir en elle-même.
    Son pouvoir tient entier dans la convention à son propos.

    Si ce pouvoir devient inadapté à l’époque, la voie la plus logique consiste à modifier cette convention … en commençant par remettre en question les théories fantaisistes à son égard, agitées par les magiciens qui profitent de ces conventions fallacieuses (pseudo-Nobel d’économie, etc.).

  18. Avatar de Ermis Télémos
    Ermis Télémos

    Qu’elle agitation chez les Zhumais….au moment où on siffle une fin de partie….Car ça me semble un peu ça,…Fin de partie que l’on précipite;…pour ne pas la voir …Bien que l’on sache & connaisse « une » fin qui reste nécessairement …normale…!!! Évidement les sursauts des Zhumains sont des plus normaux !!!….Vu le savoir doublé d’intuition qu’ils manifestes…Drôle de bête que ce singe nu…!!!…. Et de plus…. »…Je sais bien… »mais ; quand même »!….Car on le dit muni d’intelligence…Surprenant !…Non ?
    Ce avec de l’eau au mollet, (au moins)…Il est un peu tard pour serrer les fesse quand on a chié dans ses chausses !!!…Mais bon, personne n’est parfait…..A qqs uns on pourrait tenter que « ça » ne soit pas trop douloureux……..A…voir…Doucement…….

  19. Avatar de Cédric Chevalier
    Cédric Chevalier

    @arkao. Je vous réponds encore car vos attaques à l’emporte pièce me forcent à préciser mes sous-entendus, les paradigmes qui sous-tendent ma pensée (j’ai l’habitude avec mes meilleurs amis). La provocation est aussi une bonne manière de débattre 🙂
    Sur la « gouvernance par les nombres », il y a beaucoup de choses utiles à dire. Mais ici utilisé comme critique discréditante, je pense quelque chose de similaire que pour « l’accusation de néo-malthusianisme ». Dans les deux cas selon moi, il peut y avoir un « refus des limites », la limite, les limites, étant l’objet principal de mes réflexions. Le refus d’imposer une limite à la population humaine, le refus qu’il y ait quelque part des limites à la volonté humaine dans l’Univers et donc le refus des chiffres, puisque les chiffres sont des limites. C’est pour moi le mal humain principal, bien exploré par la tragédie et la mythologie grecque, qu’a d’ailleurs bien étudié Nietzsche. A contrario, la mesure, la tempérance, est la vertu cardinale des philosophes grecs. Albert Camus défend également la mesure comme limite centrale dans Le mythe de Sisyphe et L’homme révolté. Bref, trêve de bibliographie. L’important pour moi est que les gens reconnaissent qu’il y a des limites : à la durée de vie, au corps humain, à la science, à la technologie, à l’énergie, à la Terre, à la Biosphère, à la connaissance, etc. Je n’ai sincèrement aucune, mais vraiment aucune fascination pour les chiffres. Vous savez, j’ai la chance d’avoir quelques facilités en mathématiques, donc pour moi, c’est vraiment démystifié le chiffre, contrairement à la plupart des économistes qui sont en réalité faibles en math (la plupart des grands économistes sérieux sont formés en mathématiques ou en physique et pas en économie). J’aime la musique, la nature, la gastronomie, la peinture, le contact humain et la littérature, bref, j’aime l’analogique a-numérique.
    Mais pour autant, quand j’écris I=PxAxT, franchement j’y crois, je crois que cette équation simpliste et simplifiante renferme malgré tout une vérité que l’Humanité n’a pas encore accepté : l’existence des limites. Et nous nous débattons comme des enfants avec ce refus des limites.
    Les chiffres permettent d’exprimer ces limites, il ne faut pas confondre le porteur du message avec le message. Le chiffre porte le message de la limite, qui est selon moi de l’ordre du Réel.
    Ceux qui refusent ça sont comme les gens qui se jettent de la tour Eiffel avec des ailes en tissu au début du siècle. « It doesn’t add up » comme disent les anglo-saxons ! = cela n’a pas de sens !
    Je vous épargne les innombrables exemples de limites diverses et chiffrées qu’il ne faut pas faire franchir à votre corps, les nombres vous gouvernent (aussi), quoi que vous en pensiez !

    1. Avatar de arkao
      arkao

      @Cédric Chevalier
      La provocation est effectivement aussi une bonne manière de débattre. J’en use peut-être un peu trop souvent au risque de paraitre discourtois.
      J’ai la malchance d’avoir quelques difficultés en mathématiques. Aussi, je ne pourrai pas vous suivre dans ce débat sur les chiffres et les limites.
      Échec et mat, pour moi. Ce qui montre que je suis conscient au moins de mes limites cognitives.

    2. Avatar de RV
      RV

      …/…L’important pour moi est que les gens reconnaissent qu’il y a des limites : à la durée de vie, au corps humain, à la science, à la technologie, à l’énergie, à la Terre, à la Biosphère, à la connaissance, etc. …/…
      Une autre limite est liée à la nature de l’homme qui est un être social. Sa limite première est la soumission à la loi. Pas de loi, pas de société. L’absence de loi c’est la loi du plus fort. La loi c’est la liberté de la multitude.

    3. Avatar de Sapristi
      Sapristi

      @Cédric Chevalier et Arkao :
      Puisque Cédric écrit « Mais pour autant, quand j’écris I=PxAxT j’y crois » c’est l’épitaphe d’un homme occidental qui voulait absolument que la fin du monde suive son équation.
      Sur ma pierre tombale sera écrit ‘Et maintenant vous voyez bien que j’étais vraiment malade’.

  20. Avatar de adoque
    adoque

    Liste de propositions…
    et liste noire de vigneron…

    entre les deux mon cœur balance,
    un court instant :-)))

  21. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
    Pierre-Yves Dambrine

    Il me semble qu’on arrive au bout de quelque chose.

    Malgré les imperfections de l’appel des 150000 scientifiques, comme le biais culturo-centré (l’homme hors de la nature), il a le mérite d’exister, c’est un signal fort, une mobilisation citoyenne des scientifiques, ce n’est pas rien.

    Je ne suis pas d’accord quand je lis que les gens ne se préoccupent, ou plutôt ne sont préoccupés que par le court terme. Ou alors il faudrait préciser.

    L’immense majorité de nos concitoyens ne remet plus en cause l’écologie et son importance pour notre avenir. Le sens des limites est quelque chose que chacun ressent, bien sûr pas chacun avec la même intensité, mais globalement la tension monte. C’est encore un stress souvent négatif, qui ne pousse pas à l’action. Mais comme comme chacun peut le constater par soi-même la distance entre l’inaction et l’action devient nulle au moment où poussé comme par une nécessité intérieure l’on passe à l’action. Les minorités actives sont agissantes, mais les majorités passives peuvent très rapidement se mobiliser lorsque certaines conditions sont remplies.
    Les exemples ne manquent pas.

    Comme l’a justement dit Paul, le thème de l’extinction de l’humanité n’est plus une curiosité, tout comme d’ailleurs celui de la disparition du travail salarié. Chaque jour apporte son lot d’informations qui donne un peu plus de crédibilité à ce qui passait pour des élucubrations de Cassandre.

    IL ne faudrait donc pas confondre sentiment d’impuissance et absence de préoccupation pour le moyen et long terme.
    La quasi totalité d’entre nous a intégré l’idée que le mode de développement actuel a des limites. Il s’agit donc d’abord d’un sentiment d’impuissance, diffus, ou travesti par la croyance en certaines idéologiques qui ont la peau dure, causé d’abord par une inconnaissance des étapes qu’il faudra traverser pour parvenir à sortir de l’impasse.
    D’où l’importance du débat d’idées, car in fine, les solutions qui seront retenues seront celles, au moins en partie, qui auront été déjà pensées, élaborées.

    Où que nous portions notre regard il nous semble que l’impossible se dresse devant nous comme une montagne infranchissable. Et pourtant …

    1. Avatar de arkao
      arkao

      @Pierre-Yves Dambrine
      Mettre sa signature au bas d’un document comme celui-ci, ça ne mange pas de pain. On a connu plus subversif et plus massif comme mobilisation citoyenne.
      Nos amis Eninel et Octobre doivent frémir d’admiration et d’envie devant tant d’audace.

      1. Avatar de Eninel
        Eninel

        @Arkao

        « …Nos amis Eninel et Octobre doivent frémir d’admiration et d’envie devant tant d’audace… »

        Je ne sais pas trop ce que peut en penser le camarade Octobre, mais personnellement c’est vrai que je suis plein d’admiration en observant que ce type d’appel puisse provoquer tant de réponses et de commentaires sur le blog.

        On tourne en rond, et nous tournicoterons ainsi, aussi longtemps que nous nous refuserons d’admettre que le seul système politique (mondial) apte à commencer à nettoyer la planète, à commencer à produire rationnellement et écologiquement, ce sera un système politique radicalement post-capitaliste, socialiste.

        Pour aller du capitalisme au socialisme, il n’y a pas trente six manières, il faut un pont et une transition révolutionnaire.

        Cette transition révolutionnaire est la raison d’être du programme rédigé en 1938 par Trotsky, pour le compte de la IV Internationale.

        https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/trans/tran.htm

        Certes ce programme date. Sur bien des aspects il est abscons, mais sa philosophie générale reste il me semble d’une modernité et d’une audace unique.

        Vous voulez sauver la planète ? Ne vous trompez pas d’adresse, ne nous trompons pas d’audace !

        Il faut que l’adversité renverse la fourmi pour qu’elle voit le ciel.

        Regardez par exemple chez nous nos impatients et nos confusionnistes, qui s’apprêtent à mille, à déferler vers l’Elysée ce weekend, ils sont l’illustration même que sans tactique, sans stratégie, sans programme, il est vain …

        https://www.frontsocialuni.fr/

        Les pollueurs ont de beaux jours devant eux !

      2. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
        Pierre-Yves Dambrine

        Arkao,

        Laissez-donc les camarades Eninel et Octobre à leurs rêveries révolutionnaires.
        L’histoire dira si c’était rien ou quelque chose.
        Il ne faut pas voir seulement l’appel en soi, ce qu’il dit, le nombre des signataires, mais ce qu’il suscite comme écho.
        Eh bien, j’observe qu’il est largement relayé par les citoyens sur les réseaux sociaux.
        En fait, plus qu’un signal, c’est un signe de ralliement, parmi d’autres, mais important, qui entre en résonance avec milles autres signaux.
        Par exemple, cet artiste qui a fait une série magnifique sur les animaux sauvages en voie de disparition et qui pour chacun de ses dessins (grand format) a réalisé une notice expliquant en une dizaine de lignes les tenants et les aboutissants du sort de l’animal. Eh bien me suis-je dit, voilà un artiste qui fait de l’explication de texte tout sauf pompeuse comme on en voit tant dans les œuvres d’art contemporaines, le texte venant ici simplement amplifier l’œuvre graphique en lui faisant accéder à une nécessité qui dépasse le champ purement artistique. Ou plutôt, l’artiste a trouvé sa nécessité dans sa vive préoccupation pour la survie de l’espèce, le sort de la nôtre étant intimement lié au sort des autres espèces animales.
        https://www.pinterest.fr/pin/459507968223997574/

      3. Avatar de Eninel
        Eninel

        @ Pierre-Yves Dambrine.

        « …j’observe qu’il est largement relayé par les citoyens sur les réseaux sociaux… »

        Des citoyens ordinaires ou des citoyens extraordinaires ?

      4. Avatar de Pierre-Yves Dambrine
        Pierre-Yves Dambrine

        Eninel

        Les deux. 🙂
        Parce qu’il sont prêts comme l’a noté un anthropologue bien connu.

      5. Avatar de Renard
        Renard

        Come gather around people
        Wherever you roam
        And admit that the waters
        Around you have grown
        And accept it that soon
        You’ll be drenched to the bone
        And if your breath to you is worth saving
        Then you better start swimming or you’ll sink like a stone
        For the times they are a-changing

      6. Avatar de arkao
        arkao

        @ Pierre-Yves Dambrine
        Si les artistes s’y mettent aussi nous sommes sauvés 😉
        Plus sérieusement, et n’en déplaise à Cloclo, si on peut s’émouvoir, y compris artistiquement parlant, de la disparition d’espèces animales, je remarque une focalisation sur celles qui sont photogéniques et qu’on retrouve en grand format sur papier glacé dans des revues comme National Geographic, pour le plaisir de NOS yeux. Les ours, les tigres, les lions, les panthères, les éléphants c’est bien joli, surtout vu de nos salons douillets bien éloignés des réalités du terrain. Mais le vrai problème n’est pas là. La raréfaction des grands mammifères n’est que la partie émergée de l’iceberg certes bien utile pour faire pleurer dans les chaumières occidentales, mais 80 % de la biomasse terrestre se sont des invertébrés, moins ragoutants et photogéniques que le pauvre ours blanc famélique coincé sur bout d’iceberg en train de fondre.

      7. Avatar de Eninel
        Eninel

        @ Pierre-Yves Dambrine.

        Et bien votre « anthropologue bien connu », Paul pour ne pas le nommer, quelque puisse être par ailleurs son caractère sympathique et son respect de l’autre et de son opinion, ce démocrate, c’est finalement lui le rêveur.

        Extrait et cœur de cette adresse:

        « Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates car il s’agit là d’un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. Grâce à un raz-de-marée d’initiatives organisées à la base, il est possible de vaincre n’importe quelle opposition, aussi acharnée soit-elle, et d’obliger les dirigeants politiques à agir. »

        Rêveur celui qui croit possible d’obliger les dirigeants politiques à agir, les Macron, Merkel, Poutine, Xi jinping et autre Trump, aussi sensibles aux pressions qu’on pu l’être en leurs temps les Daladier, Hitler, Staline, Churchill et autre Roosevelt, mis en demeure au nom d’un autre impératif moral de ne pas entrainer le monde dans un nouveau apocalypse.

        Pour le reste pierre Yves, dites moi un peu le sens que vous donnez au mot « république », lorsque vous ne sursautez même plus au fait que des individus admettent, à travers cette adresse (d’une maladresse incroyable), qu’il est normal qu’il y ait « des scientifiques », « des personnalités médiatiques » et des « citoyens ordinaires ».

        Ces scientifiques et ces personnalités médiatiques, au nom de quoi se considèrent-ils des citoyens extraordinaires ? En quoi leur activités politique et civique doivent-ils leur permettre de ne pas se considérer comme des citoyens ordinaires ?

        Il n’y peut pas y avoir un état d’esprit républicain sur la base de tels préjugés. On est citoyen ou on ne l’est pas.

        Tenez, j’en arrive encore à préférer les anciennes communications bibliques, où au moins en dessous de Dieu, les hommes, ceux qui articulaient des prêches, et ceux qui étaient censés les entendre, se considéraient tous égaux, tous frères entres eux !

        Cette histoire de citoyens ordinaires, et de citoyens scientifiques et médiatiques -extraordinaires- sent trop la naissance d’une nouvelle aristocratie (évidemment en dessous d’une oligarchie financière intouchable, un nouveau Dieu), pour qu’une petite personne ordinaire comme moi, un manant, un vilain, daigne un seul instant, prêter attention à ces bons maîtres scientifiques, ces bons messieurs médiatiques, comme le chantait Jacques Brel.

        Grâce à un raz-de-marée d’initiatives organisées à la base, il est possible de vaincre n’importe quelle oligarchie, cela je n’en doute pas, mais parce que je ne suis pas un rêveur, cela n’est possible, autrement qu’en étant habité d’un vrai esprit républicain, esprit républicain qui manque tant dans cet appel.

        Il n’y a chez nous communistes, aucune rêverie, aucune sournoiserie, dans nos activités révolutionnaires, activités qui se résument à travailler patiemment à l’avènement d’un raz-de-marée d’initiatives organisées à la base, obligeant (sous peine de les remplacer par des hommes neufs) NOS dirigeants politiques à agir.

        Considérez cette activité comme une contribution à la sauvegarde de la planète Pierre-Yves.

      8. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        Il y a des citoyens scientifiques .
        Il y a des citoyens médiatiques .
        Il ya des citoyens comiques .
        Il ya des citoyens empathiques .
        Il y a des citoyens artistiques .
        Il y a des citoyens qui enseignent .
        Il y a des citoyens qui apprennent ( parfois les mêmes).
        Il y a des citoyens charismatiques ;
        Il y a des citoyens solitaires .
        Il y a des Césars et des Lucky Luke .
        Il y a des professeurs et des avides de savoir .
        Il y a des génies et des humoristes .
        Il y a des mèdecins et des assoifés d’amour .
        Il y a des donneurs et des receveurs .Les mêmes .
        Des citoyens .
        Egaux en droits et en devoirs.

        Il n’y a de citoyen que par la cité , soit sa Constitution , dont la notre qui pose en préambule la DDH….C .
        Avec sa seule faille citée ici depuis les débuts du blog et même avant : la sacralité de la propriété .

        Mais , c’est vrai , il n’y a pas de citoyen ordinaire , ni de citoyen socialiste , ni de citoyen par la race ou la couleur de peau.

        Reste à voir si la légitimité pour répéter « aux armes citoyens « , ne passe pas par la revendication de grandir en « citoyen du monde » .

        En colmatant la faille repérée . Pas par la majorité .

        Liberté donc …d’expression , dont le blog et son propriétaire ne porte pas trop mal l’étendard , même si je n’aimerais parfois pas être à la place de Julien Alexandre pour faire la part que sainte éthique nécessite .

      9. Avatar de Eninel
        Eninel

        @ Juannessy

        « Mais , c’est vrai , il n’y a pas de citoyen ordinaire , ni de citoyen socialiste »

        Et bien vue l’état de délabrement avancé de la citoyenneté dans les républiques bonapartistes bourgeoises, celles de Trump et Poutine, mais aussi celle de Macron, vivement la Sociale et la vraie reconnaissance politique du « citoyen socialiste ».

        Lorsque je lis derrière le pantin et renégat christophe Castaner: « la république en marche! », et que j’observe objectivement que cette république bourgeoise, cette cinquième, est en marche contre les intérêts vitaux de la jeunesse et du prolétariat, je trouve vain d’espérer quoi que ce soit du bonapartisme contemporain, comme l’espère Paul.

        A chacun son éthique !

      10. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        Un citoyen n’a pas besoin de qualificatif supplémentaire .

        Toutes ses qualités requises sont dans la Constitution .

        Point .

      11. Avatar de octobre
        octobre

        La classe dominante a elle aussi ses rêveries, c’est évident, toutefois d’un genre très particulier, car leur barque est en plus lourdement chargée en cynisme. Cynique en parole et en action. Je crois que quand on tire le diable par la queue tous les trente-six du mois, on peut dans cette situation très préoccupante avoir aussi le sens du réel. Et de la réalité économique dans une acceptation plus large, moins individualiste, ou pour le dire autrement, moins tourné vers son égo. J’espère pour ma part ne pas perdre mon âme d’enfant et que ces temps sinistres ne me fasse pas dériver vers le ressentiment ou l’amertume mais plutôt vers la création et l’imagination.

      12. Avatar de Gudule
        Gudule

        « Tenez, j’en arrive encore à préférer les anciennes communications bibliques, où au moins en dessous de Dieu, les hommes, ceux qui articulaient des prêches, et ceux qui étaient censés les entendre, se considéraient tous égaux, tous frères entres eux ! »

        Franciscains de tous les pays unissez-vous !

  22. Avatar de pascal
    pascal

    Selon quel principe abusif les amérindiens d’Amazonie voient-ils leur cadre de vie détruit par les multinationales d’exploitation forestière ?

    Ces autochtones ne détiennent initialement aucun titre de propriété sur leur territoire.
    Pourquoi ?

    La notion de propriété territoriale ne participe pas de leurs référents culturels.
    Ils n’ont jamais développé, contrairement aux sociétés urbanisées, une géométrie leur permettant de conceptualiser puis délimiter un territoire défini.
    La notion de « propriété » terrienne reste de surplus absente de leur culture.
    Les multinationales en profitent alors pour s’approprier leur territoire et y marchandiser leur écosystème.

    Avant l’arrivée des multinationales, ces peuples vivaient en une symbiose durable avec leur écosystème.

    On peut ainsi constater, par cet exemple, que les notions de « propriété » au sens large puis de « propriété territoriale » constituent des facteurs essentiels dans l’empreinte destructrice de l’économie capitaliste sur l’écosystème.

    La propriété privée constitue un pilier de la philosophie des droits de l’Homme.

    Dans cette grave problématique écologique, il serait sans doute pertinent de replacer notre vieille philosophie des droits de l’Homme sur la planche de travail de la réflexion critique, notamment quant à nos préjugés idéologico-juridiques, notamment sur la notion un peu étriquée de « propriété ».

    Les errements historiques du communisme nous gardent de nous laisser tenter par cette voie radicale de la propriété exclusivement collective.

    La réflexion est ouverte …

    1. Avatar de Gudule
      Gudule

      Obama avait soutenu la demande des amérindiens. Et Trump fut élu nouveau potus, patatras !

      Geste fort de Barack Obama
      « Le président Obama, qui achève son mandat, a soutenu le combat des Sioux contre cet oléoduc controversé. Il a demandé à l’armée américaine, propriétaire du terrain, de ne pas donner l’autorisation à ce projet. »
      « Barack Obama a ainsi placé les questions environnementales et la défense de la culture amérindienne devant les intérêts particuliers de grandes compagnies. »
      « Cette décision a été vivement critiquée par l’entreprise porteuse du projet. Dans un communiqué, Energy Transfer Partners a dénoncé un « arbitrage politique » de la part de l’administration Obama. La compagnie va tout faire pour construire ce pipeline.
      Donald Trump favorable au projet contesté d’oléoduc au Dakota
      Une fois à la tête des Etats-Unis, Donald Trump pourrait renverser la décision. Il a toujours soutenu la construction de ce pipeline. Il faut dire que le milliardaire a investi des sommes importantes dans le projet. »
      « Ce qui souligne une nouvelle fois les conflits d’intérêts du président élu. Cette affaire montre bien la confusion des genres entre le Donald Trump, homme d’affaire et le Donald Trump, président des États-Unis. »
      https://www.rtbf.be/info/article/detail_des-amerindiens-des-cowboys-obama-trump-et-du-petrole-nicolas-willems?id=9473819

  23. Avatar de pascal
    pascal

    Fixer un prix sur la nature participe aujourd’hui de nos habitudes culturelles.
    Jouer sur ce prix (et les diverses taxes) ne constitue pas toujours un obstacle suffisant à une possible surexploitation des ressources naturelles, dangereuse pour l’équilibre écologique.

    Fixer un prix sur la nature, c’est déjà, juridiquement, la rendre accessible légalement au droit d’usage (potentiellement illimité).
    Ensuite, pour l’exploitant disposant d’un pouvoir financier suffisant, la porte est alors ouverte à tous les excès.

    Le business des taxes carbones montre ainsi une certaine impuissance du droit à gérer la problématique écologique par la seule contrainte financière.

    Dans les cultures traditionnelles, le droit présente la notion (souvent d’origine religieuse) « d’interdit ». Notion peu en accord avec le libéralisme idéologique.
    Ce télescopage entre ces deux approches du « droit d’usage », celui géré financièrement par la société capitaliste et celui des traditions ancestrales, a surgi l’an dernier lors du projet de traversée d’un territoire « sacré » indien en Dakota du Nord par un oléoduc.

    La gestion écoresponsable de nos ressources naturelles invite à introduire à la gestion planétaire du droit d’usage (des ressources naturelles) des notions inspirées de ces anciennes notions traditionnelles de « sacré » et « d’interdit » … en se gardant des dérives possibles d’une approche dogmatique quasi religieuse de l’écologie.

  24. Avatar de pascal
    pascal

    L’origine historique des idéologies libérales déployées aujourd’hui dans l’économie de marché invite à une certaine prudence stratégique dans tout projet d’imposer des limites politiques face à la toute- puissance du marché, notamment dans le cadre des politiques écologiques.

    Les revendications politico-idéologiques libertaires du temps des Lumières ont puisé leur légitimité dans leur lutte face aux abus manifestes des pouvoirs en place, ceux de la noblesse et du clergé.

    Les traditions libertaires soutenant les actuelles idéologies politico-économiques libérales véhiculent toujours cette aversion viscérale envers toute forme de coercition répressive, vécue comme réminiscence de ces multiséculaires abus de pouvoir.
    L’écologie est alors perçue comme un nouvel obscurantisme … et les lobbies des énergies fossiles jouent sur cette corde pour désinformer le public.

    Tout mécanisme politico-juridique tentant aujourd’hui d’imposer des limites (écologiquement justifiées) au marché et à l’idéologie libérale qui le sous-tend doit impérativement éviter d’être assimilé à une réminiscence irrationnelle des vieux dogmatismes religieux, ennemis historiques du libéralisme.

    Il est alors stratégiquement impératif de se garder de toute concession faite à des versions romantiques ou sentimentales du discours écologique, lesquelles risqueraient d’être vite assimilées à une forme de résurgence de l’irrationnel religieux bigot.
    Certaines tendances actuelles de l’idéologie écologique ont tendance à se présenter comme une néo-bigoterie.
    Face au libéralisme (politique et économique), ces concessions risquent de condamner la pertinence des mises en garde écologiques, pourtant scientifiquement justifiées.

    Les tentatives de coercition politique de limite de la consommation libérale selon des critères écologiques suscitent par exemple, aux States, des réactions libertaires extrémistes (et irrationnelles, elles) comme celles de certains conducteurs de Hummer, qui arpentent les villes pour y vider volontairement leur réservoir en combustion inutilement polluante.

    Il pourrait être pertinent de se demander si une liste de mesures coercitives, présentée sous une forme un peu trop proche des mythiques « tables la loi de Moïse » ne risque pas, dans un tel contexte, d’être abusivement assimilée, dès le départ, à l’expression d’un dogme quasi religieux et d’être instinctivement rejetée, indépendamment de toute validité rationnelle et scientifique.

    1. Avatar de pascal
      pascal

      Merci pour le lien.

  25. Avatar de pascal
    pascal

    Le libertarianisme défend « une société dont les institutions respectent et protègent la liberté de chaque individu d’exercer son plein droit de propriété sur lui-même ainsi que les droits de propriété qu’il a légitimement acquis sur des objets extérieurs » (Wikipédia).

    On peut comprendre qu’aux States, la confrontation directe entre lobbies libertariens et lobbies religieux fondamentalistes exacerbe chez les premiers le droit à disposer pleinement de sa propriété, quelle qu’elle soit.
    Dès lors que la nature y entre, de plein droit, dans le cadre de la propriété individuelle (ou d’une société commerciale), les limites écologiques au droit d’exploitation sur cette nature peuvent être ressenties comme des interdits irrationnels quasi religieux … opposés à la liberté fondamentale.

    Dans la zone géographique d’influence du dollar, le relatif vide juridique entre la situation initiale de larges pans de la nature libres de tout droit de propriété (forêt, air, eau, air, …) et leur situation ultérieure de surexploitation commerciale, légalisée par le seul droit de propriété, interpelle.

    La recherche juridique en droit international se doit de développer des notions intermédiaires entre les situations de non propriété et de propriété, pour modérer les droits d’exploitation de la nature dans le cadre d’un acte légal de propriété (surtout à finalité commerciale).
    Elle se doit également de développer des options intermédiaires entre les notions de propriété individuelle et propriété d’Etat.
    Enfin, l’option d’exclusion de tout droit de propriété de certains pans de la nature (pas seulement certaines forêts mais aussi l’eau, l’air, certains génomes, …) doit aussi être défendue par le droit international contre la puissance du marché (pas seulement dans un cadre culturel comme les sites Unesco).

    Les considérations écologiques (scientifiquement établies) doivent pouvoir intervenir dans les litiges juridiques entre le droit international de préservation de l’écosystème et le droit national qui risque de céder aux tentations du marché dans certaines situations de fragilité économique locale.

    Ces considérations idéologiques devraient idéalement (mais cela restera probablement utopique en bonne partie) permettre de développer une règlementation internationale concernant, directement en amont, le droit d’exploitation des ressources naturelles (forestières mais aussi fossiles !) à émission de dioxyde de carbone … plutôt que de tenter assez inefficacement, dans le cadre de la problématique du réchauffement climatique, de traiter le problème en aval lors de l’usage industriel (ou privé) de ces carburants,

    Surgit ici un problème majeur, celui des économies où l’exportation du pétrole constitue la principale ressource financière de l’économie nationale.
    Tant que ce problème ne sera pas pris en charge, en amont, par un droit international coercitif par rapport à un droit national d’extraction et exportation, les conventions internationales sur le réchauffement climatique semblent vouées à un succès très relatif.
    Cette coercition en amont ne pourra se dédouaner, sur le plan humanitaire, de compenser ces pertes économiques nationales consécutives d’une chute des exportations … La réflexion humanitaire observera toutefois que ces exportations ne profitent généralement pas à l’ensemble de la population mais à une poignée au pouvoir.

    Ceci invite à concevoir en droit international un « droit d’ingérence écologique », comme existe déjà le droit d’ingérence pour raisons humanitaires.

    Tant que l’exportation de carburants fossiles constituera la base de l’économie nationale de certains pays, il reste peu probable qu’elle soit freinée. Et si exportation il y a, il est évident qu’elle sera suivie d’une combustion polluante en aval.
    Les divers modes de taxation au niveau de l’émission en aval risquent simplement de promouvoir un jeu du chat et de la souris, qui débouche déjà actuellement sur un business juteux des écotaxes.

    Ce problème global gravissime invite à repenser fondamentalement notre conception du « droit de propriété » sur le plan international.

    1. Avatar de vigneron
      vigneron

      USA paradis libertarien ? Avec 315 millions d’hectares de terres (6 fois la France métropolitaine) propriété de l’Etat fédéral ou des états, soit 35% de la surface totale du pays ?
      https://www.google.fr/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.nrcm.org/documents/publiclandownership.pdf&ved=0ahUKEwi_iJi638fXAhWlLsAKHU9QBgQQFgg9MAc&usg=AOvVaw0Y4FXankqYM-l-Amw4bA-3

      1. Avatar de pascal
        pascal

        Merci pour le lien, je vous rejoins.
        Je ne présente certes pas les USA comme une nation libertarienne, au contraire.
        Sa devise reste bien « in god we trust » et le pouvoir fédéral n’y est pas non plus qu’une institution creuse.
        Mais c’est sans doute le pays ou l’opposition entre fondamentalisme bigot et libertarianisme est la plus frontale et ouverte.

      2. Avatar de vigneron
        vigneron

        Quelle opposition entre fondamentalisme bigot et libertarianisme ? Qui soutenait un Goldwater en 64 sinon ces deux tendances de la droite US ? Qui soutenait Reagan en 79 sinon et les tenants de la moral majority et les tenants du libertarianisme qui étaient d’ailleurs souvent les mêmes ?

  26. Avatar de vigneron
    vigneron

    On sait pas trop ce qu’il faut mettre derrière le terme « scientifique » ou « chercheur » mais, pour info, l’Unesco en compte ≈ 7 millions dans le monde, soit ≈ un adulte sur 700…

    1. Avatar de arkao
      arkao

      15 000 signatures sur 7 000 000 potentielles, ça c’est du consensus… Un véritable raz de marée.

      1. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        Vous n’êtes convaincu que par les raz de marée ?

      2. Avatar de vigneron
        vigneron

        0,22%, c’est pas mal.

      3. Avatar de arkao
        arkao

        @Juannessy
        Non. Mais je m’interroge sur ce que signifie consensus.

      4. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        @Arkao :

        j’espère pour vous et pour nous que vous aurez répondu à votre interrogation avant un raz de marée qui fasse consensus .

      5. Avatar de écodouble
        écodouble

        Il y a les chercheurs en fondamental et les chercheurs des lobbies. Les seconds sont bien plus nombreux que les premiers.
        Par exemple, dans les facs de France des chercheurs-fonctionnaires travaillent en nombre pour ceux qui ont de l’argent privé.

  27. Avatar de Juannessy
    Juannessy

    J’ai rêvé que « maintenant les gens sont prêts » à partager l’alimentation de la donation mensuelle .( ou le paiement accru de leur contribution « audiovisuel » , pour une radio libre des contraintes du marché )

    Au réveil , ça m’a laissé songeur .

  28. Avatar de Otromeros
    Otromeros

    Ce n’est sans doute pas bien de casser l’ambiance.. Tant pis!
    Quand on y réfléchit (sérieusement)(juste) un peu.. une bonne quinzaine brumeuse hard-hivernale (-10°..-15°en plaine) sur l’étendue [ Belgique/France/Allemagne/Hollande + Est ] avec un (ou deux) « black-out » électrique journalier aux « heures de pointe » ménagères…et « on » pourrait enfin « voir » à quoi « les gens sont prêts »..!

    1. Avatar de Juannessy
      Juannessy

      Je parlais de l’alimentation de la donation , pas de l’alimentation électrique .

      Sinon , vous croyez sérieusement » que l’on peut voir « les gens être prêts » à quelque chose de « sérieux » avec votre manipulation ?
      PS : ne comptez pas trop sur les gens de ma génération dans votre cinéma , car ils en ont vu de bien plus sévères ( et y ont survécu ) .

      1. Avatar de Otromeros
        Otromeros

        @Juannessy(18/11 à 17h07)
        « manipulation?« …Sans doute y-a-t’il méprise de votre part…voulez-vous bien considérer dans l’ordonnancement des posts qu’il ne s’agissait aucunement d’une réponse à votre intervention de 14h22.
        Il s’agissait d’une réaction au titre du tout récent billet « Maintenant les gens sont prêts » de P.J.
        Peut-être aurais-je dû le préciser..

      2. Avatar de Juannessy
        Juannessy

        J’avais bien compris !

        Mon pont avec mon commentaire n’était que l’occasion d’une accroche avec l’électricité que vous voulez couper .

        Espérer des coupures de courant pour susciter une réaction , ça n’est pas de la manipulation ?

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  1. Mes yeux étaient las, bien plus que là, juste après l’apostrophe : la catastrophe.

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