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José d’Acosta, jésuite, fut missionnaire au Pérou et au Mexique dans la seconde moitié du XVIe siècle. Son contact avec la culture aztèque fut la cause pour lui d’un profond désarroi. « Quelle signification attribuer à l’abominable cruauté dont le spectacle se déroule tous les jours sous mes yeux ? », s’interrogeait-il. Un jour, l’illumination se fit : « Dieu, se dit-il, a mis en scène un tel théâtre pour que nous puissions nous représenter ce qu’est un monde sans lui ».
De la même manière, M. Donald Trump nous a été offert pour nous prouver l’horreur d’un dirigeant de nation privé du sens de l’État. Au contraire, la Chine depuis cinq ans, et l’Arabie saoudite depuis quelques heures, nous montrent le retour du sens de l’État dans le chef de celui qui est à sa tête. La corruption gangrène le fonctionnement des institutions humaines et faire débuter leur redressement par son éradication est de bonne politique.
Quelqu’un dans l’ombre nous souffle : « Il ne s’agit en réalité que d’autocrates asseyant leur pouvoir. Rendons-leur la vie impossible ! »
Que lui répondre ? José d’Acosta connaissait la réponse : « Vade retro Satanas ! »
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