Un aimable visiteur à la tombée de la nuit

Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, – murmurai-je, – qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela, et rien de plus.

Sauf que dans mon cas il n’était que 18h30 et que ce fut un abominable vacarme qui m’attira dans la salle à manger. J’allumai la lumière. La fenêtre était ouverte, forcée de l’extérieur et je cherchai un moment des yeux où se trouvait mon visiteur.

Tu n’étais pas corbeau, Ami ailé, tu n’en étais pas moins venu, à la tombée de la nuit, partager aimablement avec moi un peu de ta sagesse. Merci.

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