Billet invité.
Tandis que les autorités de Madrid prennent progressivement en main le contrôle de la Catalogne, Carles Puigdemont, son président destitué, a appelé à s’y opposer pacifiquement et de manière démocratique, s’exprimant devant les drapeaux de l’Europe et de la Catalogne. Sa déclaration sous forme écrite est signée « président de la Generalitat », ne tenant pas compte de sa destitution, et ne comportant aucune référence aux élections convoquées par Mariano Rajoy le 21 décembre prochain.
Depuis plusieurs jours, des Comités de défense de la République ont vu le jour dans les quartiers. On sait par ailleurs que 150 hauts cadres de l’administration étaient en passe d’être démis de leur fonction. Le prochain décor est en train d’être dressé.
Rappelant la tenue des élections, le porte-parole du gouvernement espagnol Íñigo Méndez de Vigo a répliqué « je suis tout à fait certain que si Puigdemont prend part à ces élections, il pourra exercer son opposition démocratique », laissant supposer que Mariano Rajoy a donné comme consigne de ne pas mettre d’huile sur le feu. Un souhait étrange par ailleurs, sachant que Puigdemont est en passe d’être poursuivi pour rébellion.
Cela ne fait que confirmer la précarité de la situation.
1) On peut utiliser des bombes nucléaires pour stériliser l’entrée d’abris souterrains (au sens galeries bien bouchées, comme au sens…