De la monnaie qui dise une vérité qui n’est pas tombée du Ciel, par Pierre Sarton du Jonchay

Billet invité.

L’expression « IVème Reich » est probablement désagréable pour quelques germanophiles germanolâtres sincères qui comme l’immense majorité des Allemands, donc des Européens, ont honte du IIIème Reich. Mais le troisième empire germanique est venu comme la dégénérescence du premier et du second qui l’ont précédé. Le « IVème Reich » est le système issu de la tradition impériale européenne. L’appellation doit être prise comme un élément de langage conceptuel d’origine francophone pour nommer aujourd’hui le tropisme germanophile empiriste de la bourgeoisie libérale française qui gouverne la République depuis 1792. Cette bourgeoisie estime que le peuple en général et le peuple français en particulier n’a aucune capacité, ni donc aucune possibilité, à se gouverner en dépit du préambule et de l’article 2 de la constitution actuelle de la République.

Ce tropisme bourgeois républicain s’est manifesté explicitement en avril 1792 quand l’assemblée législative vote la guerre contre l’empire habsbourgeois. L’acte politique a deux intérêts tangibles immédiats : aller chercher au-delà des frontières de la France des butins de guerre qui remplissent les coffres désespérément vides du Trésor Public, et enrôler dans l’armée de conscription le peuple qui s’agite à cause de la crise économique. Ce qui a changé à partir de la « réconciliation » franco-allemande amorcée en 1951, c’est que l’instrumentalisation géopolitique de l’impérialisme empirique allemand par les libéraux français s’est parée du pacifisme et de l’européisme.

L’option monétariste bourgeoise ordo-libérale de l’empire

En substance, la bourgeoisie libérale française a fait la Révolution en 1789 pour jouir sans entrave des privilèges et du capital conquis sur le second ordre de la « monarchie de droit divin ». Le problème immédiat s’est posé du peuple français mobilisé pour mettre à bas l’ancien régime qui voulait lui un nouvel ordre économique, donc un autre régime de gouvernement des biens communs, qui le prémunisse contre la faim et la misère. Or les libéraux français n’avaient aucune idée de ce que pouvait être concrètement ce régime de « démocratie sociale économique réelle ». La moins mauvaise solution qui fut trouvée a été jusqu’en 1945, voire 1989 avec la fin de la « guerre froide », de mobiliser le peuple dans la guerre extérieure permanente puis de le menacer de la guerre civile européenne nationaliste.

Le modèle politique et culturel allemand fascine les libéraux français depuis qu’un peuple français s’est formé au coeur de la scène politique française, disons au XVème siècle. L’étape de la formation unitaire du peuple n’a jamais eu lieu au centre germanique de l’Europe. L’Allemagne a toujours été un amalgame de peuples, de cultures, de religions et de langues plus ou moins coordonnés par une structure politique lâche, le « Reich », incarnée par un empereur. Les libéraux français s’émerveillent de ce modèle allemand parce que la question du peuple et de son existence comme acteur de l’économie ne s’y est jamais posée en termes véritablement politiques.

L’Allemagne est depuis son unification sous l’égide de la Prusse, la perfection efficace du féodalisme : une myriades de corps régionaux, culturels, linguistiques, économiques gouvernés par une caste de féodaux solidaires par une structure politique impériale. Le peuple ou les peuples y sont naturellement gouvernés sans avoir à penser ni à dire par eux-mêmes ce qu’ils sont, ce qu’ils font, ni ce qu’ils veulent. Dans la culture politique allemande, les élites sont les élites ; elles gouvernent hors d’une conscience et d’une aspiration propres au peuple dont la nature est d’être gouverné par autre que lui-même.

Quand en 1983, le gouvernement « socialiste » de la France a constaté que ses caisses étaient vides sauf à emprunter au Allemands pour ne pas dévaluer le franc, la démocratie libérale française a opté pour l’imitation du paradigme allemand. Si le franc avait été dévalué pour rétablir la compétitivité extérieure de l’économie française, c’eût été reconnaître que la souveraineté nationale, donc la prospérité du peuple français responsable de lui-même, primait sur les intérêts des élites françaises dont le pouvoir est universel mondialiste. Dévaluer le franc signifiait payer plus cher en valeur ajoutée domestique, les emprunts, les importations, les investissements, les voyages et les vacances à l’étranger.

Dévaluer le franc signifiait que les Français riches se missent dans la dépendance du peuple français moins riche pour concevoir et distribuer le travail qui permettrait de produire les biens et les services qui bénéficieraient également à tous. Avec un franc dévalué, l’achat aux étrangers de ce que les Français ne pouvaient pas produire se réglait à la valeur objective du travail des français au lieu du prix international spéculatif du crédit français. Maintenir une parité de change ajustable entre la France et l’Allemagne impliquait que les élites françaises dussent rendre compte objectivement par les revenus du travail des résultats de la politique économique menée au nom de la nation française constitutionnellement souveraine.

L’option des biens communs monétisables visibles

En imposant la fixité du change entre franc et deutschemark puis la non-mesure de la réalité du risque de change par la monnaie unique, les libéraux français ont inscrit la République dans le carcan impérial allemand où la responsabilité économique des élites envers les peuples n’est pas mesurable. Le IVème Reich de l’euro est concrètement un système d’économie politique où les règlements en monnaie et les investissements ne sont pas contrôlables par l’intérêt général incarné par le pouvoir politique élu qui le représente. Le pouvoir financier des marchés et des banques se déploie en euro hors de toute souveraineté des peuples et des nations. Il n’y a pas de corps politique acteur de l’économie : ni corps français, ni corps allemand, ni corps européen, ni corps mondial, ni corps social, ni corps intermédiaire entre le dirigeant et le consommateur. Bref le paradis libéral.

Or, il y a bien une alternative au Reich libéral global monétaire et douanier : l’Etat-nation responsable de son économie politique au service du peuple devant lui-même et devant les autres. Les États-nations représentent les peuples à condition d’une monnaie propre. Une monnaie est le prix de la responsabilité d’un peuple à produire réellement sa valeur ajoutée. La monnaie n’est plus alors une matière symbolique pour calculer des prix arbitraires au bénéfice d’une oligarchie hors sol. La monnaie est l’unité de compte d’une valeur ajoutée partageable par un même gouvernement de la justice, du droit et des choses au sein des nations. Les nations sont en interaction par des États monétairement scalables en situation de se garantir réciproquement dans la représentation des intérêts pluriels des peuples.

La nation n’est plus un impensé d’une germanité universelle mais le corps actif de la loi partagée par une république commune. Les États sont les corps des nations qui permettent la valeur commune réelle, partageable et distribuable dans l’économie des prix en monnaie. Pour ce faire, il faut et il suffit qu’une monnaie soit le titre de capitalisation de la valeur ajoutée légale d’un et d’un seul État assis sur une nation locale, régionale, continentale ou mondiale. A cette condition d’indexation de la monnaie par l’unicité identifiable des États, les gouvernements des peuples deviennent économiquement et financièrement responsables en réalité justiciable mesurable.

Avec des parités monétaires variables dans une chambre de compensation publique garantie par un État de droit financier commun à plusieurs nationalités, un déficit de justice dans un État par rapport aux autres est réglé par la dévaluation de la monnaie de cet État. Inversement, une plus-value de justice d’une politique gouvernementale plus productive que celle des États voisins se règle par la dévaluation de tous les États en déficit net de création de valeur pour le citoyen. Techniquement, ce système monétaire d’économie politique au bénéfice des peuples par les États est le bancor proposé par Keynes à Bretton Woods dès 1944.

L’euro de la démocratie réelle par un État confédéré des États unis d’Europe

Le système de l’euro-reich est virtuellement keynésien en ce qu’il constitue une monnaie commune internationale utilisée dans une communauté de souverainetés nationales distinctes. Mais il est libéral par le fait qu’il n’a pas de limites visibles de nature géopolitique ; par le fait que la BCE est autonome dans sa politique d’émission monétaire ; par le fait qu’il n’y a pas de pouvoir judiciaire eurozonal qui juge de la légalité commune des objets sous-jacents à tout règlement en euro ; par le fait enfin que les institutions de justice européenne ne sont pas responsables de leur fonctionnement constitutionnel devant des pouvoirs législatif, délibératif et exécutif spécifiquement européen indépendant des nationalités nationales.

Pour qu’un paiement en euro soit la matérialisation d’un intérêt général de tous les peuples et de tous les citoyens européens, il faudrait que l’euro ne représente que la justice internationale européenne indépendamment des justices nationales évaluées selon les lois nationales différentes des États locaux. Il faudrait donc un État confédéral de l’eurozone avec son incarnation présidentielle, son gouvernement, son parlement et ses organes judiciaires travaillant exclusivement en euro convertible dans les monnaies propres de l’État fédéral allemand, de l’État unitaire français, de l’État italien, lombard, espagnol, catalan, écossais, bavarois, grec…

L’existence d’un État confédéral de l’euro manifesterait une communauté européenne de garantie internationale réciproque d’une même économie des droits du citoyen. Une économie de droits communs garantissant les droits spécifiques élaborés dans chaque culture nationale incarnée par un État propre. La convertibilité en euro commun des monnaies nationales et locales différencierait et financerait la relativité des prix selon la justice et la loi nationale qui les expriment. Une conception organique de la fiscalité se substituerait à son utilité libérale actuelle qui est d’assurer des rentes aux détenteurs implicites et irresponsables du pouvoir de marché, de police et de justice.

La refondation de l’euro dans une confédération d’États-nations est une refondation des États en régulateurs de l’économie des nations au service des citoyens. La nationalisation européenne du marché des changes en euro sous la justice financière et fiscale de la Confédération implique que la monnaie n’est plus attachée au prix des choses mais au prix des droits des personnes physiques solidaires par des personnes morales. Les personnes morales ne sont plus des abstractions juridiques hors sol mais des réalités incarnées par des personnes physiques toutes ressortissantes d’un droit confédéral commun quantifié en monnaie commune.

Les États confédérés ne sont plus alors en compétition pour capter une épargne hors sol détachée de droits personnels réels. Mais solidaires par une masse monétaire commune parce que différentiable en unités nationales et locales de la réalisation universelle juste des droits qu’ils proclament. Dans une compensation confédérale publique des parités de change entre personnes morales distinctes par leur capital en monnaie propre, le prix du crédit accordé à chaque entreprise économique politiquement solvable s’ajuste mécaniquement au prix du capital disponible en monnaie commune : il n’y a de capital financier qu’en monnaie commune et de crédit financier qu’en monnaie locale ; de contre-réalité du capital qu’en monnaie locale et de crédit réel qu’en monnaie commune.

L’euro-marché interbancaire qui est un marché international étatique des changes

La parité en euro de la monnaie du crédit de la personne morale est mécaniquement assurée par la dévaluation ou la réévaluation du capital nominal en euro. Le capital nominal en euro est rendu nécessairement liquide par le prix variable en euro de la masse de crédit mobilisée par une personne morale quelconque dans sa monnaie propre. Une collectivité locale, une entreprise ou un État national ou confédéral sont de statut monétaire égal en euro : ils sont soumis aux mêmes règles de compensation dans le système central interbancaire public commun. Toute banque est un organe du pouvoir judiciaire confédéral financièrement garantie, contrôlée et capitalisée par la personne morale politique de l’État confédéral. Les banques ne peuvent plus prendre les États en otage.

Dans la chambre de compensation européenne en euro confédéral, tout prélèvement fiscal prend la nature de prime de change. Pratiquement, un règlement de dette entre personnes morales locales, entrepreneuriales ou étatiques est une conversion monétaire donnant lieu au règlement d’une prime de change. La prime de change est et reste ce qu’elle est déjà : une prime d’assurance d’une masse de crédits dans une monnaie convertible en prix nominal à terme dans une autre monnaie. Dès lors que la compensation interbancaire est centralisée en euro étatique confédéral, toute prime de change est prime de crédit public universel d’une personne morale sur laquelle il est possible de prélever une fiscalité objective.

La fiscalité objective en euro fédératif a pour unique finalité de financer l’exercice public de la justice financière confédérale ; et de la justice nationale dans chaque monnaie nationale. La justice en euro est nominale : transsubstantiée par les décisions des magistrats d’un État de droit déposé et identifié comme personne morale, nécessairement incarnée par des citoyens européens et des ressortissants du droit européen commun. Pour qu’une fiscalité soit légitimement prélevée sur un règlement en euro au profit d’un gouvernement entrepreneurial, local, national ou confédéral, il faut et il suffit que les lois appliquées par la personne morale étatique sur les objets de son ressort soient formellement déposées et conformes aux lois européennes délibérées par le pouvoir législatif européen.

La fiscalité juste de la valeur ajoutée réelle du travail

La fiscalité des États européens refondée en monnaie commune confédérale se trouve strictement délimitée par le calcul public des primes de changes entre unités monétaires propres des personnes morales financièrement responsables. Cette fiscalité se matérialise en tant que telle comme prime de crédit des personnes physiques mandatées pour présider, gouverner, légiférer et juger par les personnes morales. Un officier public est mandaté par la loi qui définit sa fonction et son pouvoir. Il est élu directement ou indirectement par les citoyens selon sa prime de crédit personnel à faire appliquer les lois et règlements dont il s’engage à être dépositaire et garant moraux.

La titrisation en euro des décisions politiques, c’est à dire des programmes politiques appliqués par des personnes morales partisanes différentes au sein d’une même entreprise ou d’un même État, permet selon la technique éprouvée du dérivé de crédit (stock-option en anglais) de mesurer la prime d’assurance financière du prix nominal en crédit positif à terme d’un ensemble de décisions possibles d’une même personne physique ou morale. Titriser une décision ou une politique consiste à la déposer par un texte sous les prix nominaux que la personne physique présidant à sa mise en oeuvre garantit à terme à l’ensemble de ses bénéficiaires qui sont « acheteurs » du titre décisionnel.

La titrisation et la cotation des politiques applicables par les personnes morales présidées, dirigées, organisées et productives en monnaie confédérale transforme en bulletin de vote chaque unité monétaire émise par le crédit à la personne physique président la personne morale. La mécanique est simple : une politique n’est applicable que si elle suscite plus d’acheteurs que de vendeurs du prix nominal des décisions à prendre. Toute politique appliquée est offerte et proposée à la société politique qui en assume la contre-réalité : appliquée parce que davantage achetée que vendue en prime de crédit à la présidence qui s’en porte garante. A partir du moment où un quelconque décideur dispose d’une prime de crédit positive sur le prix nominal du titre décisionnel dont il vend l’exécution, il peut travailler à l’appliquer pour produire le résultat promis au prix réel engagé à terme.

Si la valeur ajoutée à terme d’un titre décisionnel est globalement jugée insuffisante par ses acheteurs, alors ces derniers en revendent la prime. Dès que la prime devient négative, soit le président du titre perd son pouvoir d’exécution, soit il doit en ré-assurer le crédit et la valeur ajoutée par sa liquidité personnelle positive sur d’autres compétences dont la prime soit cotée positive. Toute fiscalité prélevée exclusivement sur des primes se définit alors exclusivement comme rémunération d’un travail d’assurance de la valeur ajoutée à terme. L’achat d’une prime est un engagement personnel de travail passé ou futur puisque la monnaie qui règle n’est que substantiation du travail effectué selon la loi commune.

Preuve de la valeur ajoutée du travail par la prime d’option du capital nominal

Par la monnaie qui quantifie l’État de droit actif entre les personnes physiques, le travail informe toute matière sous-jacente au capital nominal d’une titrisation déposée dans la Loi commune. Le prix nominal du capital a un prix réel par la prime en monnaie évaluant l’efficacité à terme du travail dans le bien livrable. Fiscalité et salaires prélevés sur la prime dans la limite de son prix toujours positif rémunèrent au fil du temps la valeur ajoutée effective du travail dans l’État de droit qui est garantie du travailleur consommateur dans son existence sociale. La plus-value fiscalisée par la Loi n’est plus un fruit spéculatif du calcul mais le résultat bénéfique d’un travail vrai d’information du réel.

La différentiation des personnes morales par les personnes physiques ; la titrisation des politiques vendues par les personnes physiques susceptibles d’exercer un pouvoir ; l’assurance financière des titres par un marché monétaire central confédéral ; et la cotation obligatoirement positive des personnes physiques investies du pouvoir d’une personne morale, constituent une régulation objective absolument sure des prix par la loi des États qui soit politique de justice appliquée dans les personnes morales.

La fiscalité ne peut plus être un instrument de prédation des majorités ou des monopoles sur les minorités, les plus faibles ou les exclus. Plus encore, la fiscalité devient la rémunération publique universelle de tout travail objectivement producteur de plus-value conditionnée à la loi morale des socialités réelles. S’il n’est de capital qu’en garantie du crédit personnel physique ou moral assuré par une souveraineté populaire, alors il n’est plus possible de vendre le prix positif d’un capital qui ne soit pas adossé à une personne morale existante et productive.

Si un prix nominal de capital n’engendre pas de prime positive par le travail effectif des personnes physiques qui le transforment, alors la prime de crédit négative calculée par les acheteurs et les vendeurs doit légalement obliger le propriétaire du capital à lui trouver un gérant plus efficace à informer sa transformation par son travail objectif vérifiable. La prime de crédit positive d’un titre de capital défini déposé à terme ne peut perdurer qu’à la condition d’un travail effectif d’information de la matière par le temps de la personne morale incarnée dans les personnes physiques. Il n’est plus de capital rentable qu’un travail identifiable de personnes physiques solidaires ne vienne transformer en livraisons de biens et services concrets pour ses acheteurs qui sont effectivement citoyens.

Prix calculable efficient de la démocratie réelle libre en euro

Dès lors que l’économie se dote d’une finance, d’un marché et d’un droit inscrits dans la responsabilité rationnelle et effective des États solidarisés dans leur crédit par une fiscalité monétaire commune, le facteur de la valeur n’est plus le capital mais le travail des personnes physiques. Le travail n’est plus une obligation portant des intérêts au seul bénéfice du prêteur nominal de la monnaie qui règle le salaire, mais une faculté d’informer toute matière, physique ou métaphysique, afin que la transformation de l’effet réponde à une fin humaine vitale, sociale et commune.

La compensation centrale des prix du capital en monnaie commune de monnaies locales est le seul moyen d’objectiver l’activité autonome du travail dans le temps par rapport au capital statique passif. La personne morale ne peut pas asservir des personnes physiques parce qu’elle n’est financièrement représentée que par du capital qui n’est pas en tant que tel monnaie de règlement. Une personne physique ne peut pas asservir une personne morale et les personnes physiques qui y travaillent parce que financièrement rémunérée exclusivement par des primes de capital dont l’existence positive est subordonnée au crédit objectif de la personne morale.

Un intellect libéral n’a aucun intérêt à comprendre la démocratie monétaire multinationale à partir du moment où le système libéral lui reconnaît une propriété sur le travail des autres par un titre de capital exonéré de toute loi par la supranationalité et l’impuissance des États. Les peuples, pas seulement dans la zone euro, se rendent mieux compte après 20 ans de monnaie unique et dix ans d’effondrement négatif des primes de crédit (crise de la dette « subprime ») comme il est confortable de blablater sur des théories fumeuses pour ne pas avoir à travailler réellement au bien commun. La spéculation libérale gagne de l’argent par l’argent qui nie la vérité des personnes dans les solidarités nationales.

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