Vers un nouveau monde, un manifeste politique, paraît aujourd’hui en Belgique, et en France le 10 octobre. Il s’agit du fruit d’un effort commun entre le mouvement Solidaris et moi. Je présenterai le livre le dimanche 27 août à Namur, dans le cadre de la Fête des Solidarités (débat, suivi de signature). Le lendemain, 28, je présenterai Vers un nouveau monde à la librairie Graffiti à Waterloo.
Beaucoup d’entre vous m’ont découvert le 30 novembre 2011, lors d’un clash entre Brice Couturier et moi aux « Matins de France Culture ». J’avais fini par m’irriter du fait qu’il m’interrompe sans cesse par ses « Oui, mais que mettriez-vous à la place ? », auxquels je répondais patiemment : « Monsieur, je vous présente une analyse, laissez-moi parler svp ». Je recopie ici, un mail parmi les 33 que je reçus dans les heures qui suivirent l’émission :
Cher Monsieur, jusqu’à ce matin, je ne vous connaissais pas. La manière dont vous avez réagi dans l’émission « Les matins » sur France Culture m’a permis de découvrir votre point de vue, et donné l’envie de mieux vous connaître. Nous sommes des milliers à penser ce que vous soutenez, mais sommes orphelins de véritables propositions politiques qui nous permettent enfin de retrouver espoir, sous peine de disparaître dans le souci d’un avenir pour nos enfants. Merci aussi d’avoir si bien renvoyé dans leurs cordes « intellectualo-aristocratiques », les journalistes de l’émission, qui semblent n’inviter les gens opposés à leur « doxa » que pour les enfoncer. Dommage qu’une radio qui s’érige souvent comme le « nec plus ultra » de la pensée soit incapable d’entendre les avertissements qui lui sont donnés. Du coup, je viens d’aller sur votre blog, et l’ai mis dans mes « favoris ». Cordialement, J. G.
Ce que je mettrais à la place, je l’ai maintenant couché sur le papier. C’est le fruit d’un an de discussions avec Madeleine Théodore, ma compagne de 1972 et d’aujourd’hui. Lorsque je décollais quelque peu vers les hauteurs de l’abstraction, elle me ramenait gentiment vers les préoccupations du Peuple avec un grand p (fâcheusement vilifié aujourd’hui), dont elle s’affirmait représentante plus qualifiée que moi étant, comme aucun de ses amis ne peut l’ignorer, « fière fille d’ouvrier ». Si les 11,90 € que coûte le livre constituent pour vous un obstacle, n’hésitez pas, signalez-le moi.
Tant qu’on mettra la liberté avant l’égalité, on ne sortira pas du cadre!