Vous lirez aujourd’hui dans vos journaux que la crise des subprimes est née il y a exactement dix ans et… en France. En fait, elle faisait déjà rage – ici sur le Blog en particulier – depuis le mois de février. Ci-dessous, mon billet en date du 10 août 2007 où est mentionné l’incident qui fait croire à certains que la crise des subprimes a débuté le 9 août 2007.
Dans « Vers la crise du capitalisme américain ? » (*) comme dans les chroniques que vous trouvez ici, j’ai pris un soin infini de toujours traduire en français le terme « subprime » utilisé aux États–Unis pour désigner le secteur du prêt immobilier américain réservé aux consommateurs les moins nantis. Je n’ai certainement pas fait preuve d’une très grande originalité quand j’ai choisi de traduire « subprime » par « sous–prime » mais quel ne fut pas alors mon choc tout–à–l’heure à la lecture du Monde (électronique) quand je découvris, à la une, le mot que tous les Américains ont à la bouche, non–traduit. J’ai maintenant l’air malin avec mon petit « sous–prime », alors que « subprime » est entré dans la langue française.
Aussi, j’ai décidé de prendre une mesure radicale, à l’intention plus spécialement de ceux d’entre vous qui découvrent aujourd’hui ma chronique, j’ai créé – dans la colonne de droite – une nouvelle catégorie intitulée tout simplement « Subprime », sans guillemets. Désormais, ceux qui voudront tout, tout, tout savoir sur subprime pourront, à l’aide d’un simple clic, apprendre jusqu’à plus soif.
La nouvelle du jour. Samedi dernier dans Pas de prix !, je tirais les conclusions de la journée de vendredi : le marché des capitaux s’était tout bonnement tari : il n’était plus question de bon ou de meilleur marché mais de l’absence totale d’un prix en l’absence d’acheteurs éventuels. Ce matin, BNP Paribas faisait savoir dans un communiqué qui fit sensation, et aboutit à l’injection de près de 100 milliards d’euros sur les marchés financiers par la Banque Centrale Européenne, qu’elle était parvenue à la même conclusion irréfutable.
(*) La Découverte, 2007.
J’ai lu que son job sera de fermer le ministère de l’éducation ; et de renvoyer ces compétences aux niveaux…