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Emilio Ferrara, chercheur et enseignant de l’Université de Californie Méridionale (USC) à Los Angeles, publie une très intéressante analyse statistique des tentatives d’intoxication par le biais des réseaux sociaux durant la récente élection présidentielle française : « Disinformation and social bot operations in the run up to the 2017 French presidential election », First Monday, Vol. 22, N°8, le 7 août 2017.
Sur les origines de la désinformation :
… les raisons du très faible succès de la campagne ; les utilisateurs impliqués dans les Macronleaks étaient essentiellement des étrangers [Américains] dont l’intérêt pour les thèmes d’extrême-droite et les medias alternatifs pré-existait à la campagne, plutôt des utilisateurs français représentant un éventail diversifié d’opinions politiques.
Une origine déjà connue :
… des comptes Twitter utilisés pour soutenir celui qui était alors le candidat Trump lors de l’élection américaine de 2016, sortirent de leur inactivité (datant de novembre 2016) pour se joindre à la campagne de désinformation Macronleaks.
Un nombre important de robots parmi les intervenants relayant les Macronleaks :
Sur les 99.378 utilisateurs impliqués dans les Macronleaks, 18.324 étaient des robots de réseau social.
Termes employés pour se décrire eux-mêmes par des détenteurs de comptes Twitters. Dans la colonne de gauche : participants à la discussion générale autour de la présidentielle ; dans la colonne de droite : intervenants dans la discussion Macronleaks uniquement. « MAGA » = Make America Great Again, slogan des admirateurs de Trump.
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