Bruno Iksil qui nous a expliqué ici, sous la forme d’un feuilleton, les événements qui ont conduit en 2012, alors qu’il gérait un portefeuille à la banque JP Morgan Chase, à ce qu’il soit qualifié par la presse de « baleine de Londres » et que lui soit reprochée une perte de 6,2 milliards de dollars, nous proposera dans les jours qui viennent un nouveau feuilleton, consacré à la gestion du risque par les plus grandes banques mondiales.
Le point par moi P.J. sur cette affaire paraîtra simultanément demain mardi 4 juillet dans Le Monde en France et L’Écho en Belgique. L’exposé systématique d’Iksil, mes commentaires à chaud en 2012, ainsi que ma chronique de demain feront l’objet d’un numéro spécial de (P)ièces (J)ointes, la version papier du Blog de Paul Jorion (pour s’abonner : voir dans la colonne de gauche).
Plan
- VaR, risques de marchés, coûts d’exécution – période 1993 à 2003
- Octobre 1987, Savings and Loans (1989), crash obligataire (1994)
- LTCM 1998 surveillance de la VaR : les coûts de débouclage au centre des débats, besoins de réserves, expansion des CDS, des CDO
- Dot.com (2000), Enron (2001) : « Trop grosse pour faire défaut »
- BankOne, Goodwill, CIO, protection, profits – période 2004 à 2008
- 40% de goodwill
- CIO et la protection en 2006-2007
- La recherche de rentabilité : 2007-2008
- Bénéfice de diversification, avertissements – période 2009 et 2010
- Octobre 2009 : les rapports de VaR changent
- 2010 : Il faut tuer cette protection, puis la laisser expirer car trop chère à déboucler
- Fin 2010 : les autorités s’inquiètent au sujet de cette protection « concentrée », fondée sur la « corrélation », les dérivés, donc il-liquide
- Rachat d’actions, collapse interne, et scandale – période 20011 à 2012
- 2011 : les grandes manœuvres démarrent
- Janvier 2012 : incident sur la VaR
- Mai 2012 : dissimulations sur la VaR
@ Garorock 16h47 Les points de divergences entre LFI et le PS-EELV sont de trois ordres. D’abord en géopolitique :…