Les propriétaires de véhicules polluants ont plein d’excuses : « Et pour les voitures électriques, comment va-t-on recycler les batteries au lithium ? », s’enquiert très justement José Fernandez, 55 ans, ou bien « Cette Renault 19 m’a été transmise par mon grand-père… » explique Stéphanie Conseti, 40 ans. Je comprends parfaitement : je préférerais cracher mes poumons plutôt qu’offenser la mémoire de son défunt grand-père.
Mais ils ne sont pas seuls à s’excuser, même Jeanne Cavelier se sent obligée de le faire : « Yoann (le prénom a été modifié), lui, s’est décidé à changer de modèle… ». Mais de quoi la journaliste du Monde s’excuse-t-elle exactement dans « Pascal, Stéphanie, Michel… ces automobilistes interdits de circuler à Paris » ? De nous cacher le nom de la personne forcée par la loi de passer d’une Peugeot 205 à une 206 ? ou de couvrir d’opprobre tous les « Yoann » de la planète qui n’y sont strictement pour rien ?
@Pascal (suite) Mon intérêt pour la renormalisation est venu de la lecture d’un début d’article d’Alain Connes*, où le « moi »…