Poème invité.
Ma parole est là :
– Je suis l’huile pour ton feu.
– Tu me fais sève et grandir.
Ma parole est là,
différents territoires,
différents temps des histoires,
terre, sentes, lacs,
phagie des paysages, le langage,
de trous d’eau
en colline,
de l’ongle à l’os.
Il y a peut-être
à faire
ici
avec les chants d’oiseaux
chez les bagnards,
tant que le monde physique
blème
déssouche à la pelle !
Alors tu cherches,
entre fauves, agneaux,
en chien et loup,
l’animé de l’Homme,
dans ces lignes du ciel,
ces arrêtes en abymes,
ces pistes du rêve
dans cette mer qui m’est face
où s’agitent en rumeur
les rusés souffles des grèves,
le burin lent de ce vent,
ce chant de huppe,
hèle le lieu du non-où d’où l’on vient.
Où la fenêtre d’Overton revient ! J’en avais déjà parlé, La question se pose : que met-on dans cette réalité…