Mon père, Edmond Jorion, haut fonctionnaire belge, professeur de droit public, aurait eu cent ans aujourd’hui.
Sous-lieutenant en 1940, blessé pendant la Campagne des 18 jours, il a laissé des carnets de guerre qu’« il faudrait lire après sa mort ».
Personne ne les a retrouvés. Je soupçonne ma mère de les avoir fichus au feu.
Lui voulait qu’on sache, elle jugeait que le dossier des horreurs de la guerre était déjà suffisamment documenté. En fils modèle, je considère qu’ils avaient l’un et l’autre raison.
@konrad, Pascal, Khanard et les amis de PJ ”Mango est là. Rentrons à la maison, vite vite » 😂